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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour un premier roman de la part de l'auteur, c'est une belle réussite.

Un joli pavé qui nous transporte tantôt dans la guerre civile espagnole tantôt dans notre époque mais tout finit par se rejoindre et se connecter.

Mêler les 2 époques au travers d'une même histoire de famille vieille de nombreuses années et qui ressurgissent un jour de travaux.

L'écriture est fluide et agréable. L'intrigue se tient jusqu'au bout. Un bon polar selon moi qui mérite d'être lu et apprécié.
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Très bon polar! Même si on se doute assez rapidement de la chute on a envie de poursuivre la lecture et de continuer le chemin avec ses secrets de famille.
La partie historique a l'air très bien documentée et m'a (pour ma part) permis de découvrir un pan de l'histoire de l'Espagne que je ne connaissais pas.
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Quand je suis tombée sur la critique de Jean-François Lemoine, je me suis dit que ce roman était pour moi. Une saga familiale, la petite histoire mêlée à la grande avec la guerre civile en Espagne. J'ai pensé à Dans la grande nuit des temps de Molina et je me suis lancée.
Ce roman est addictif. On a envie de savoir qui est ce petit cadavre retrouvé dans les fondations de la maison de Cantabrie que l'Anglais Oliver Gordon a hérité de sa mère. L'auteur nous embarque sur une période d'une centaine d'années avec de nombreux personnages. Les femmes sont très présentes et certaines ont la rage de sortir de leur condition. Meurtres en série, secrets de famille, ajoutez à cela le dépaysement de la Cantabrie fort bien décrite sans virer au dépliant touristique.
J'ai beaucoup apprécié ce roman mais étant de nature chipoteuse, j'ai quelques bémols. Je suis toujours sceptique quand une personne au centre d'une affaire participe à l'enquête, main dans la main avec la police. Et puis il y a cette fin qu'on voit venir de loin (et je ne parle pas de la résolution de l'enquête). Surtout j'aurais aimé que la grande Histoire soit un peu plus présente. La guerre civile est souvent évoquée avec ses implications dans le quotidien des protagonistes mais j'en voulais plus.
Le port secret est le premier roman de l'auteure, alors j'arrête de chipoter. J'aimerais bien être capable d'écrire un premier roman comme Maria Oruna avec ces bémols.
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"C'était leur port secret, le camp où ils étaient invulnérables."

Ce roman est autant un livre sur la guerre d'Espagne et l'après-guerre, sur la vie difficile des gens de cette époque, qu'un polar contemporain.

Il est découpé en deux parties : l'enquête policière de nos jours, entrecoupée très régulièrement d'un mystérieux journal dont on connaitra le ou la propriétaire à la toute fin, à propos de la vie de Jana Ongayo. Enfin, celle qui s'appelle comme ça de nos jours, car elle a eu plusieurs maris et presque vécu plusieurs vies !

L'histoire :

Olivier Gordon est un jeune trentenaire anglais, qui décide après la mort accidentelle de sa mère, et une rupture, de tout quitter à Londres pour venir dans la région du nord de l'Espagne réaliser des travaux dans une maison de famille afin d'en faire un petit hôtel de charme.
Sur la route, les ouvriers l'appellent paniqués, ils viennent de découvrir sous une chape de ciment le corps presque momifié d'un nouveau-né, qui semble être ici depuis une soixantaine d'années !

Valentina Redondo est chargée avec son équipe, de l'enquête. Ou plutôt des enquêtes, car très vite dans les jours suivant cette découverte, deux hommes d'un certain âge vont mourir assassinés.
Il semblerait que tout cela ait un rapport avec la découverte du petit corps. Corps qu'on a retrouvé dans un petit linceul de draps, avec une amulette mexicaine posée tout contre lui.

Et Olivier de découvrir au fur et à mesure de l'histoire de sa famille, et il va devoir recoller pas mal de morceaux.

Le journal intime :

En parallèle, quelqu'un nous narre l'histoire des années 30/40, de Jana, de sa grande soeur Clara, de David et Antonio, ses deux frères. Ce sont des gens de peu, mais ces enfants sont heureux avec leurs parents. Jusqu'à ce que la guerre d'Espagne éclate, qu'il faille se cacher dans des grottes et/ou vivre dans des conditions bien misérables. La maman et le petit frère de Jana vont mourir broyés par une bombe, et la vie ne sera plus jamais comme avant.

Le père au comble du désespoir n'arrive plus à s'occuper de ses enfants, et décide de les confier à de vagues parents ou à des maîtres, pour leur apprendre un métier, mais il va surtout commettre l'erreur de les séparer tous les trois.

Jana croit d'abord qu'elle ne s'en remettra pas, mais elle fait la rencontre d'un jeune homme, Luis dont elle tombe très amoureuse. Elle aurait pu vivre avec lui, si sa soeur Clara n'avait pas une certaine tendance à se mêler de ses affaires. Toujours pour son bien, bien évidemment... j'ai aimé suivre leur histoire, à travers le journal.

Sur la forme :

L'autrice María Oruña est avocate en droit du travail, et nul doute que toutes les informations policières ou de justice sont parfaitement vérifiées ! C'est peut-être même ce qui m'a donné l'impression d'un style légèrement scolaire à certains moments, mais l'écriture est bien fluide. Écriture qui m'a permis de supporter les longueurs.

Si l'histoire est bien amenée, passionnante, avec des rebondissements qui évitent l'essoufflement, un roman peut bien faire 800 pages, cela restera toujours un plaisir. Là au bout de 300 pages sur 450, j'avais envie que ça bouge...

Et j'avoue (c'est le moment ou jamais pour utiliser cette expression si usitée de nos jours ! 😉) que j'ai été déçue par la fin de l'histoire. Il y a eu quelques bonnes idées, mais cela ne m'a pas convaincue.

Je n'ai pas abandonné, car le style est vraiment plaisant, et que dans un roman policier on attend évidemment la fin !
Nourrie de Grangé, de Adler-Olsen, de Läckberg, j'ai peut-être pris de mauvaises habitudes. 😀

Il n'en reste pas moins que j'ai appris plein de choses sur cette période si noire de la guerre d'Espagne.
L'autrice m'a fait voyager dans le temps mais aussi dans de jolis petits villages ibériques.

J'ai aimé le personnage de Valentina, droite dans ses bottes, pas facile à aborder, devant faire preuve d'autorité devant son subalterne qui la teste souvent, mais elle ne se laisse pas démonter.

Et j'ai également aimé le personnage de Jana depuis sa tendre enfance jusqu'à ses derniers jours.
Maria Oruña donne la part belle à des femmes au caractère trempé et d'une grande complexité.

J'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres il va donc y retourner, mais j'en garderai tout de même un bon souvenir.

Je me suis un petit peu emmêlée des pinceaux avec les noms espagnols, j'aurais presque dû faire des fiches pour m'y retrouver ! 😃

Dans un style absolument différent bien sûr, avec La commode aux tiroirs de couleurs de Olivia Ruiz, j'ai lu très récemment mes premiers romans sur l'Espagne.

Vous en auriez à me recommander ?
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Alors qu'Oliver Gordon, un jeune Anglo-Espagnol, revient à Santander pour faire de la maison familiale un hôtel de charme, un cadavre de bébé est découvert dans un mur, emmailloté avec une mystérieuse statuette précolombienne. de là, l'enquête va le faire remonter dans de sombres histoires de famille. A l'aide du lieutenant Valentina Redondo, c'est dans les méandres de la folie et de la Guerre Civile qu'il va se plonger.

Ce roman mêle deux intrigues, le présent marqué par l'enquête policière et le passé sous forme d'un journal intime dont on ne connaît pas l'auteur qui éclaire les événements et qui apporte sa dimension historique au roman.
J'ai trouvé cette histoire prenante, agréable à lire. J'ai bien aimé l'alternance avec le journal intime, l'aspect historique qui ancre bien dans le contexte espagnol. Mais il m'a manqué quelque chose. Peut-être un dénouement un peu trop prévisible, peut-être quelques longueurs, peut-être une intrigue parfois un peu tarabiscotée. J'ai trouvé que l'auteure lançait plusieurs perches, plusieurs options mais j'ai parfois eu du mal à situer certains personnages et certains liens qui, au final, n'avaient pas grand chose à apporter.
Par exemple: SPOILER

L'importance accordée à la statuette de Tlaloc au début du roman laissait présager une dimension mystique, finalement elle devient un objet lambda sans grand relief dans l'épilogue.

Les deux personnages principaux apportent un plus au récit, j'ai particulièrement apprécié Valentina que je vois bien comme personnage central dans une série.

En résumé, une lecture avec quelques petits défauts mais qui vaut le coup.
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Une belle découverte grâce à Kube. Un roman policier comme je les aime, du suspense, de la réflexion, des personnages attachants, et pas d'hémoglobine superflue.
L'auteur sème des indices au fil des pages, nous oriente parfois vers de fausses pistes. On pense avoir trouvé la solution.. et puis non, pas tout à fait..

Au final, c'est une vraie fresque familiale qui nous est racontée à travers le meurtre, et c'est passionnant.

Un seul tout petit regret : les descriptions des lieux des paysages ne sont pas parvenues à m'emporter en Espagne. Peut-être d'une précision trop chirurgicale pour ça ?

Je comprends de la fin du livre qu'il y a ou aura une suite.. je vais surveiller ça !
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Le début de ce polar est prometteur (comme souvent) : Oliver Gordon quitte l'Angleterre pour venir vivre dans le Nord-Ouest de l'Espagne, dans une sorte de manoir qu'il a hérité de sa mère espagnole. Au cours des travaux de restauration, on découvre le cadavre momifié d'un nouveau-né, caché donc là depuis de longues années. Voilà un scénario original pour démarrer. Mais très vite deux meurtres et une tentative de meurtre prennent le pas sur cette histoire ancienne. On ne voit aucun lien entre eux, et l'on se demande pourquoi les enquêteurs s'acharnent à vouloir les relier. Sans doute pour faire plaisir à l'autrice, car sans lien son roman n'aurait plus de sens !
Maria Oruna fait preuve de beaucoup d'imagination pour faire évoluer son histoire. Malheureusement, le scénario s'avère à la fin être assez tordu, et certains événements complètement inimaginables.
Un bon point toutefois pour l'évolution de l'énigme, qui ne se résout pas brutalement dans les dernières pages. Oruna intercale très régulièrement des chapitres qui racontent le passé des personnages principaux. Elle démarre lors de la guerre civile espagnole et avance lentement dans le temps. Parallèlement, l'enquête actuelle se plonge de plus en plus dans ce passé. le mystère s'éclaircit donc petit à petit et la solution complète survient quand ces deux mouvements dans le temps se rencontrent. Dommage que cette solution soit aussi alambiquée !
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L'histoire se déroule en deux temps. Tout d'abord, on suit la police et le propriétaire de la "villa Marine" dans leur enquête concernant la découverte d'un bébé. Ensuite, les parties d'un journal intime expliquant la vie de Jana et sa famille pendant la guerre civile d'Espagne vont s'intercaler dans le 1er récit.

J'ai adoré trouver les indices dans le journal qui m'ont permis de m'imaginer les résultats de l'enquête. La fin n'est pas claire dès le début, car l'auteure nous donne les infos au compte goutte. Même si je pensais avoir résolu l'affaire, j'ai été surprise par les révélations finales.

J'ai préféré l'histoire actuelle à celle du passé, mais c'est à mon avis dû au côté dramatique de la guerre. Les choix de certains personnages du journal m'ont parfois irrité, ce qui fait que j'ai eu difficile à les apprécier ; contrairement à ceux du présent qui ont su me toucher par moment.

La plume de l'auteure est agréable à lire. La description des paysages et des villes m'a donné envie de visiter la Cantabrie, tellement je m'imaginais sur place.

L'enquête a du mal à démarrer mais ça ne m'a pas empêché de continuer ma lecture. J'ai lu les 200 dernières pages d'une traite car je sentais qu'on avançait bien et que le suspens était à son comble.

J'ai adoré la fin que ce soit au niveau de l'enquête mais aussi par rapport aux réponses à la plupart des secrets dont regorge cette histoire.

En conclusion, j'ai passé un agréable moment lecture avec ce livre.
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