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Sandrine une femme qui a voué sa vie a son métier d'infirmière psy et qui a plus que croisé le chemin de Régis. Elle subit à son tour un long chemin vers l'enfer. Elle passe de soignante a patiente.

Un roman qui, comme pour Régis, nous fait sortir de notre zone de confort. Un roman fort et dérangeant, qui va au font des choses mais qui garde le côté atypique du premier tome même si l'écriture de l'auteur est devenue plus franche, plus belle, plus mature.

C'est aussi l'occassion de voir toutes les intéractions entre les personnages. Ce qui pour moi représente bien ce que nous vivons dans la vie réelle, sans nous en rendre compte. Ce que nos amis, nos relations, les inconnus croisés dans la rue peuvent nous apporter en bien ou en mal.

Toujours avec sa play list (aussi intéressante que la première), ou je pense qu'il est impératif de faire une lecture croisée à la musique, pour entrer entièrement dans l'histoire.

James Osmont est franchement une très belle découverte et j'avoue que je vais le surveiller attentivement car je pense qu'il pourrait encore me surprendre.
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Préface :


Sandrine, qui est-ce ?
Sandrine est un des personnages-clés de ses deux romans. C’est le deuxième livre de James Osmont, qui nous offre, après son premier roman Régis. On va à sa rencontre, on la découvre dans son histoire personnelle et surtout on voit les effets dévastateurs, suite à la finale de Régis.



Les personnages :
On y retrouve un personnage important ‘’Prédateur’’, qui est également dans le livre Régis. On le suit attentivement. On y découvre également des nouveaux personnages, qui nous touchent ou qui nous laissent indifférents. On mentionne aussi ‘’Régis’’ car il touche de près ou de loin, les personnages dans ce roman.

La quatrième de couverture :
Elle ressemble beaucoup à la première, je crois que l’image parle d’elle-même. On ne peut pas se tromper, elle nous indique encore une fois, à quelle catégorie, le livre appartient.



Accablant, Déroutant, Malfaisant

Elle est également une infirmière qui travaille à l’hôpital, qui était porche de Régis. On ressent vraiment le désespoir qui l’envahit à la suite des événements. Elle ne sent plus fonctionnelle dans son métier, elle est vraiment dépassée par tout ce qui lui arrive. Elle est un personnage à la fois attachant, vulnérable et complexe. On aime la suivre et on compatit avec elle dans son quotidien. On sent qu’elle perd ses repères et elle essaie quand même de s’en sortir même si l’inévitable peut arriver, si on n’y prend pas garde.

Je mets en garde…Sandrine c'est une pente abrupte, d’où le mal de vivre, l’anxiété et la détresse sont au rendez-vous… et plus que cela… comment le dire…

Mes impressions :
James Osmont m’impressionne encore par son écriture claire, visuelle et puissante. Il respecte bien le thème de son roman, on différencie bien les caractères de ses personnages. James le précise bien : ils sont vraiment orientés par des traits psychologiques. Et c’est assez réussi, je trouve. Il contient certains passages assez difficiles à lire et on comprend aussi au fil de l’histoire, pourquoi les personnages sont devenus ce qu’ils sont avec le temps.
Il me surprend aussi par sa plume par endroits violentes, tourmentées et destructives que l’on trouve dans certains passages du roman. Il nous fait vivre toutes sortes d’émotions, à travers Sandrine et ses personnages. Je suis restée étonnée de découvrir également ‘’Prédator’’ sous un autre angle, moi qui le déteste dans Régis.



Le contenu :
C’est un livre qui se lit bien, il est très bien construit, les chapitres ne sont pas longs et la lecture est compréhensible en soi. Je dois avouer que je le lis par petites doses. Comme dans le premier, on retrouve aussi des sous-titres, le temps et l’heure, qui restent des repères, au cours de l’histoire. On reprend aussi une forme de poème, qui s’intègre, au fil des pages.
Ce qui retient mon attention, il aborde aussi un thème encore fragile, tabou, c’est celui de la maladie mentale. Il aborde aussi d’autres traits de personnalités, qu’on retrouve à travers les personnages.
Je constate qu’il amène très bien ses sujets, il prend un vocabulaire accessible et il sait toucher une corde sensible, pour tout lecteur. Le roman est assez bien organisé, on sent une recherche effectuée derrière, et on y trouve un petit lexique à la fin.



Un petit rappel :
James Osmont fait partie dorénavant de mes auteurs préférés. C’est un auteur sympathique, au risque de me répéter et qui est également proche de ses lecteurs. Il possède une bonne écoute et il n’hésite pas à nous donner des points de repère pour ses deux romans. Je mets également le lien pour le contacter :
Page Facebook: https://www.facebook.com/josmontphotos/
Son site: http://josmontphotos.jimdo.com/
Et pour tout amateur de musique, il contient également une bande sonore, qu’on retrouve sur you tube, de la même façon, que celle de Régis.

Et pour finir :
C’est un très bon moment de lecture même si ce n’est pas toujours un livre facile à lire. Je crois que ça m’a pris du temps avant de lire Sandrine et également de finaliser ma critique de Régis. Je pense que c’est venu me bouleverser bien plus que je ne le croyais.
Régis reste un personnage à part et il occupe une place spéciale dans mon cœur mais Sandrine c’est différent, à travers elle, je trouve qu’il contient un message d’espoir, vers la fin. J’apprécie de la découvrir un peu plus, dans ce livre. On découvre qui elle est et c’est là qu’on constate vraiment que Régis vient basculer les destins de près ou de loin des personnages.
James Osmont possède le talent de conter une histoire, de nous faire réagir et à sa façon, de nous faire une prise de conscience. Il faut bien choisir le moment pour le lire, car on n’en ressort pas toujours indemne.



Et pour vous convaincre :
Sandrine est une belle découverte de 2017 et c’est un gros coup de cœur pour James et ses deux livres. Il nous offre aussi un monde à part, tout comme ses personnages-clés.
Son roman est également numérique sur Kobo et on peut contacter l’auteur également pour avoir les livres papiers. On peut aller voir la critique d’Angie à lire et les autres membres sur Babelio. Pour terminer, c’est important de les lire en ordre, si on veut bien comprendre la suite avec Sandrine et surtout il faut bien faire des liens pour avoir une meilleure compréhension.

Siabelle
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《 Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade. 》
[Jiddu Krishnamurti, philosophe indien (1965-1986)]

« Vivre fou ou mourir libre. Il avait choisi. »
Régis nous laisse un héritage bien peu commun...
Au même titre que son prédécesseur, Sandrine est un thriller psychiatrique noir et addictif, qui ne pourra laisser personne indifférent - une fois de plus...- , malgré un arrière-goût âpre et persistant, ce qui n'est absolument pas négatif pour moi. Au contraire.
J'ai adoré cette suite tout autant que le 1er opus !

« Être quelqu'un sans n'être plus personne.
(...)
La vie en morceaux, les certitudes en miettes. »

Concentré d'émotions à l'état pur.
Authentique maestria littéraire.

(Parce que, non, je ne mâcherai pas mes mots sur cette critique ! - Quitte à paraître un brin dithyrambique, mais juste un brin alors...)

C'est une pépite rare, magnétisante ; vouée à devenir cultissime, si vous voulez le fond de ma pensée =)


Un récit grinçant, brutal, qui bouscule et bouleverse le pauvre lecteur, pris à témoin malgré lui - ou parce qu'il le veut (vaut ? ^^) bien - de la descente aux enfers d'une infirmière "égarée dans les labyrinthes de la dépression"...

« La déprime, à son paroxysme, vous marque de manière si indélébile... »

Sandrine m'a accrochée d'un seul regard, de ceux auxquels il est juste impossible de résister. Un regard qui signifiait une chose :
Suis-moi, maintenant.

Mythifier Régis m'avait rendue plus que malléable à l'inexorable et viscérale attraction que son héritière menaçait déjà d'avoir sur moi - alors même que les premiers jets prenaient à peine forme sur le manuscrit de l'auteur.

« Ombre de l'infirmière psychiatrique qu'elle avait été, à la sollicitude de chaque instant, à l'intérêt sincère pour son prochain. Figure de l'unité 5. Elle avait maintenant rejoint le peloton des âmes en peine. À la blouse près. »


Mon immersion, certes inconditionnelle, dans cette odyssée psychodramatique s'est faite presque machinalement, puisque j'attendais cette suite avec ferveur et impatience, et mon ressenti final, est à son image : sans concession.

C'est donc le coeur fébrile, et encore une fois malmené, que je ressors de cette envoûtante lecture, terriblement marquante et intense.

De vifs sentiments se verront rapidement exacerbés tant l'émotivité qu'ils font naître est réellement palpable, étouffante, incontrôlable. Tel un maëlstrom d'émotions qui vous prend à la gorge.
À la limite de l'irrespirable, de l'indigeste...

« Tuer oui, mais salement, et surtout faire mal. Donner la mort sans redouter la sanction, s'acharner sans relâche, laisser libre cours au tumulte sanguinaire. La violence qui brise et perce, saoule et soulage, dérive les rêves, puis délaisse et lasse. Délice hélas... »

Cependant, en virtuose des mots et des perceptions, James Osmont réussi à donner à son oeuvre une musicalité propre, qui par définition, enivre ceux qui entrent dans la danse.
Sa plume, toujours aussi percutante, acérée et cruellement obsédante, a su garder toute la violente poésie (ou poétique violence ? - je n'ai toujours pas réussi à me décider quant au juste choix des termes), alliée à la dureté des thèmes abordés, qui font tout son charme.
Et si l'on convient en prime d'une réelle évolution dans l'écriture, on a alors plus qu'une seule hâte : "à quand le 3ème opus ?"

Régis n'était qu'un prémice dans ce monde immonde, reflet de la société infecte, et néanmoins meurtrie par ces sombres évènements surmédiatisés qu'on a connu il n'y a malheureusement pas si longtemps...
L'histoire de Sandrine reste dans la même veine, pire même, elle s'y complaît.

« Plus de quatre-vingts morts...

Et de l'indécence à la pelle. Mais à cette heure-ci, on ne savait pas grand-chose encore du fameux camion blanc de Nice. Les envoyés spéciaux meublaient et parlaient au conditionnel, interviewaient l'émoi, filmaient la stupeur... Jusqu'à ce micro scandaleux, tendu à un pauvre homme assis en pleine rue, près de la dépouille de sa femme... »


Le coquin en avait gardé sous l'coude ! :

L'écrivain n'en avait pas fini avec nous, lecteurs avides de toutes ces sensations si particulières que seuls les livres qu'on aime savent nous procurer :)
Sans honte, on culpabilisera à peine du voyeurisme engendré par tant de réalisme.


Lors d'un échange sur Facebook, ce dernier me disait qu'il avait parfois l'impression de proposer d'avantage une expérience qu'un livre...
De fait, c'est exactement ça !
D'autant plus si vous décidez de vivre ladite expérience agrémentée en fond sonore de la bande-son qui lui est dévolue [à l'instar de Régis..., et pour cause].

À vous, maintenant ! :
Osez l'expérience ultime, irai-je jusqu'à dire "l'expérience interdite", (musico-)littéraire, et fondamentalement originale, car s'il en est une qui mérite d'être vécue, c'est bien celle-ci...
(Mais attention, il vous faudra passer le test Régis auparavant ;))


À cette fin, je vous propose de prendre directement contact avec James Osmont sur sa page Facebook (vous découvrirez un homme extrêmement sympathique et disponible) [1]
- ou de vous connecter sur Amazon où vous trouverez les versions numériques et brochées de ses 2 romans à des prix très abordables [2]
Pour l'écoute des morceaux choisis, c'est par ici [3]

[1] https://m.facebook.com/profile.php?id=100002071790296

[2] https://www.amazon.fr/James-Osmont/e/B01BVJCFQ0/ref=sr_ntt_srch_lnk_1?qid=1481204891&sr=8-1

[3] http://www.youtube.com/playlist?list=PLq6KVrsFRCtrehqKlYgmq0-YedHP0g5dI

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Deuxième roman de James Osmont faisant suite à "Régis", "Sandrine" est tout aussi puissant et dérangeant, riche en émotion(s).

C'est un récit fort, dur, brutal, celui de la lente descente aux enfers de Sandrine, infirmière psychiatrique ayant voué sa vie à son boulot, mais désormais seule et en souffrance.

Les considérations psychologiques et les passages relatifs à l'introspection de Sandrine sont d'une grande intelligence et dégagent une puissance à couper le souffle.

Quant aux personnages ils sont tous torturés et certains font froid dans le dos, pas de doute nous sommes donc bien, aussi, dans un thriller, avec un suspense qui se maintient jusqu'à la toute fin.

Les livres de James Osmont sont des expériences sensitives uniques, à la frontière entre littérature et musique, des textes où la sonorité des phrases et des mots donne toute sa force au propos de l'auteur.

Une plume d'une grande originalité, que j'espère pouvoir découvrir un peu plus, le troisième tome "Dolores" m'attend...
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Ah!!! Sandrine, Sandrine, SANDRINE…. Comment prendre du recul dans le métier que tu fais ? Comment ne pas t'attacher aux personnes ? Comment t'imposer cette distance salvatrice, alors que tu n'es qu'humaine ? La mort de Régis t'a anéanti et te fais basculer du côté obscure, te pousse dans tes retranchements et t'oblige à faire le choix de la vie ou de la mort !

Après Régis, qui fut un réel coup de coeur et coup au coeur, j'attendais frénétiquement la sortie du second opus de James Osmont. Et je suis loin d'être déçue, c'est même bien tout le contraire !

Avec Sandrine, l'auteur reste dans son univers psychiatrique, mais sa plume prend en maturité et quel talent, quelle érudition ! Un vrai bonheur, son style reste inédit avec une grande qualité. Les références musicales nous accompagne toujours ainsi que des références médicales précises.

On ne peut qu'aimer ou détester Sandrine ! Soit on a de l'empathie pour elle, pour sa douleur et sa lente descente dans une dépression, dont on ne sait pas si elle en sortira indemne.Elle se retrouve de l'autre côté du miroir et passe d'infirmière à patiente ! Comment cela peut-il être vécu par une infirmière en psychiatrie ? James Osmont rappel aux simples être humains que nous sommes, que le personnel en psychiatrie est loin d'être infaillible ! Se sont avant tout des hommes et des femmes de bonnes volontés qui se retrouvent dans ce milieu sûrement par choix et non par dépit ! Nous avons tendance, nous simples mortels, à oublier que le cerveau humain est une vraie machine complexe et l'auteur nous le rappel si bien ! Une dépression est encore considérée par certaines personnes comme des états d'âmes d'une personne, de préférence une femme, qui s'écoute trop ! N'en déplaise à beaucoup c'est une maladie et l'auteur le rappel bien ! Une maladie dont on ne peut se sortir seul et là, la force de James Osmont est de faire passer la pilule auprès d'un lectorat qui pourra se dire : »ah oui, c'est ça ? bein merde alors ! »

L'auteur plonge de plus en plus dans la noirceur de l'être humain avec un nouveau personnage torturés et tortueux. La perversion était déjà présente dans Régis, mais avec Sandrine, l'auteur présente un personnage complètement barré, je dis bien présente, car l'auteur ne décrit que les prémices des horreurs potentielles de Thorsten, un monstre en devenir, qui nous livre ses noirs désirs et noirs dessins !

Merci pour ce plaidoyer, merci de tenter une explication scientifique auprès des néophytes que nous sommes, car on ne peut refermer un livre de James Osmont, sans avoir élargi son vocabulaire scientifique et psychiatrique.

J'ai beaucoup aimé que Sandrine « colle » à l'actualité, à nos vies. L'influence et le ressenti de Sandrine dans tout son désarroi qui tente de garder un équilibre, malgré une actualité toute en noirceur ! J'ai trouvé ça bon et tellement rare d'avoir un livre qui colle autant aux faits du monde et à la vie mondiale, que je ne peux que le souligner ! les faits sont tellement récents que cela en est déconcertant de réalisme !

Je vois poindre une suite, à la hauteur des deux premiers opus, encore plus noir certainement ! Car oui l'homme est profondément torturé et ne se lasse pas de nous étonner, comme le fera certainement l'auteur, qui je l'espère ne me fera pas languir trop longtemps.

Cette lecture ne pourra laisser indifférent ! On referme Sandrine en se posant mille questions et en étant soufflé, physiquement et moralement ! Malgré tout on en redemande, c'est que James Osmont est certainement un très bon auteur qui sait captiver son lecteur.
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Si le tome 1 aborde les thèmes de la schizophrénie et de la sociopathie, le tome 2 lui sera une approche de la dépression et de la perversion.

Le raptus suicidaire est en grande partie présent. le raptus c'est la zone de non retour dans une dépression. Dans Sandrine ce n'est pas la même approche des personnages que dans Régis, car ici on peut s'identifier, on peut imaginer et ressentir ce trouble qui touche plus de personnes que nous le croyons. James aborde ce sujet complexe sans langue de bois, il met les mots justes, même si ça peut être choquant, brute et parfois étrange.

La perversion fait son entrée au fil des pages, petit à petit on se demande bien qui peut être ce personnage malsain, cruel et antipathique. Les chemins sont loins et opposés mais d'une manière indirecte elle vont venir se rejoindre.

James est arrivé une nouvelle fois à me faire ressentir une foule de sentiments, d'un extrême à l'autre. Je suis passée de la compassion à la peur, de l'espoir au désespoir.

Une plume qui a pris de la maturité, James navigue entre passages poétiques et "gerbants" (le terme est tel que j'ai pu lui exprimer après lecture d'une scène). Avec subtilité il parvient à retranscrire une scène totalement insoutenable avec de la poésie, ce qui rend la chose d'autant plus malsaine. Un langage soutenu, des termes médicaux (toujours aussi bien expliqués).

On y retrouve toujours des paroles de chansons et une bande son pour une immersion totale. Mais cette fois elles seront moins présentes, ce n'est pas pour autant qu'elles seront moins fortes, au contraire cette fois je trouve qu'elles seront plus percutantes.

Je referme ce tome 2 avec l'étrange idée qu'un tome 3 devrait pointer le bout de son nez.... Et comment dire.... Jamessssssssssssssss nous fait pas attendre. Bravo, tu réussis à clôturer une histoire tout en écrivant le début d'une nouvelle encore une fois.

Un mélange bizarre, on ne sait pas si on a réellement aimé, mais on en redemande car on ne lâche pas ce roman. Tout comme Régis, ce roman aura son public, mais il peut à mon avis séduire de nouvelles personnes.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Sandrine est infirmière en hôpital psychiatrique. Elle ne se remet pas du suicide de son patient, Régis (qui est le titre éponyme de cette trilogie "psychiatrique"). Elle-même a tenté de mettre fin à ses jours tant la culpabilité la rongeait. Régis, c'était un patient particulier, qui lui permettait de se sentir un peu moins seule. Sandrine, en effet, n'a personne autour d'elle, aucune vie sociale en-dehors de son travail. Elle va tenter de reprendre des forces mais le sentiment d'inutilité qui va alors l'envahir va la conduire tout droit à la dépression, et de "soignante", elle va passer à "patiente".
Pendant ce temps-là, Thorsten, homme diminué par le syndrome de Kallman, est en train de se transformer en monstre sanguinaire, et le "Prédateur", rencontré dans le premier tome, se retrouve au coeur d'une bande de sauvages aussi cinglés que lui.
On devine que les trois personnages vont se rencontrer et que cela ne se passera pas sans douleur ni chaos.
James Osmont maîtrise bien le sujet, étant lui-même infirmier en psychiatrie, et c'est bien là ce qui m'inquiète quand même!!! La possibilité que de tels individus existent m'effraient!!! Et pourtant, les actualités l'attestent régulièrement...
Son écriture suit les tourments des âmes torturées de ses personnages et parfois, j'avoue m'être un peu perdue dans ces envolées éthérées. Toutefois, j'ai hâte de lire "Dolorès", le troisième tome!
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Tome 2/3 trilogie psychiatrique
Il y a quelques années, j'ai lu le tome 1 : Régis.
Patient dans un hôpital psychiatrique. Dans ce tome, on suit son infirmière dans sa descente aux enfers ... C'est vachement originale comme lecture ! j'ai adooooré me plonger dans cette histoire perverse où nous même, lecteurs, on frôle la folie !! Je n'ai plus qu'à me procurer le tome 3 : Dolores. Je suis curieuse de savoir comment l'auteur clôture cette saga innovatrice !
Attention quelques scènes de ce livre sont très très violentes ! A ne pas mettre entre toutes les mains !
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Honnêtement, j'ai failli m'arrêter à l'histoire du chien. Je me suis accrochée et j'ai bien fait.
Comparé à Régis, j'ai trouvé ce volume plus difficile à lire car il m'a plus "tordu les tripes".
L'univers sombre et tout en musique est vraiment une expérience particulière. J'ai lu le livre en serrant les dents, tendue tout du long. J'ai vécu la dépression de Sandrine, j'ai craint le Prédateur, je suis sortie de cette lecture épuisée!
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Un déconcertant thriller... Psychiatrique : "Sandrine", de James Osmont, disponible sur Amazon !

Le pitch : La mort de Régis a fait basculer Sandrine dans l'ombre et de l'autre côté de la barrière médicale. Seule et en proie à une profonde dépression, l'infirmière n'est pourtant pas au bout de ses peines, tant le chemin à parcourir pour parvenir au bout du tunnel est encore long et semé de bien des embûches... Sans compter le Mal qui rôde, prêt à prendre bien d'autres visages que celui de Prédateur...

Me souvenant de Régis comme d'une lecture déroutante et d'une rare intensité, je ne me suis évidemment pas fait prier lorsque son auteur m'a très gentiment proposé la lecture de ce tome 2 en avant-première, captivée par cette formidable couverture et décidément certaine de passer un moment tout aussi atypique que précédemment !

Affinant et affûtant sa plume pour une immersion que se veut totale, l'auteur nous replonge ici au coeur de l'univers psychiatrique, en y explorant cette fois un nouveau pan, celui de la dépression. Maîtrisant parfaitement son sujet, l'auteur ne s'embarrasse pas de précautions qui n'ont pas leur place ici pour nous livrer un récit minutieusement élaboré, avec une approche que j'ai trouvé différente, plus intimiste peut-être, mais tout aussi intrigante, abordant avec réalisme et sincérité une maladie qui se veut encore taboue de nos jours.
Retrouvant certains personnages du premier opus en compagnie de nouveaux venus, ceux-ci sont pourtant abordés d'une manière nouvelle, plus interne et confidentielle, permettant ainsi au lecteur de ressentir moult émotions. Pris d'une certaine empathie à son égard, ce dernier s'identifiera dès lors assez facilement à Sandrine, personnage approfondi avec beaucoup de soin et de finesse, infirmière désabusée, délaissée, abandonnée à un triste sort que le lecteur ne pourra que partager, ressentant sa détresse et son trouble au plus profond de son âme.
Plus mâture mais toujours aussi fluide et nerveuse, la plume de l'auteur est remarquablement travaillée et empreinte d'une certaine poésie, ce qui est renforcé par les paroles de chansons qu'on retrouve ici, et permet ainsi d'alléger avec subtilité la noirceur de ce roman.

En bref, un nouvelle prouesse avec ce roman particulièrement sombre et détonant, que je vous incite à découvrir ! James... Un tome 3 en vue peut-être ?
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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