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Le style est convenu, l'intrigue sans grande surprise. Je n'ai pas vraiment cru à cette fille d'une nuit, histoire dont personne ne semble remettre en doute la véracité dans ce polar.
J'ai passé une bonne nuit avec Otsiemi. Mais rien de mémorable.
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Un polar au style scénaristique qui ne s'encombre volontairement pas des états d'âmes des personnages, hormis peut être ceux de Jean-Marc le flic héros qui se fait justicier. On va droit au but, au fil des courts chapitres, l'enquête progresse plutôt facilement et on s'étonne presque que deux ans en amont l'affaire ait pu être classée sans suite. J'ai adhéré sans difficulté à l'intrigue, mais j'aurais aimé me sentir davantage enveloppée par le récit. La moiteur de la nuit, la sueur des gros bras, les chaos de la ville, la poussière de la plage ou l'asepsie de l'hôpital. Les lieux et les personnages sont là, mais il leur manque un petit quelque chose pour les rendre présents, attachants, dérangeants ou détestables. Un bon petit moment de lecture, que j'aurais aimé un poil plus épicé.
SP
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Un polar court et rondement mené. Flic à la Sureté Urbaine de Libreville, Jean-Marc a une vie un peu décousue, entre son tabouret de bar à son nom et sa copine Marie (qu'il a l'air de confondre avec sa femme de ménage).
Mais Jean Marc a un traumatisme, sa mère et sa soeur sont mortes brutalement fauchées sur la route par un nanti, et depuis, il n'a de cesse de vouloir punir les malfrats, à sa manière.
Quand on vient lui demander de résoudre une vieille enquête sur le meurtre d'une jeune femme, il n'hésite pas, prêt à outrepasser l'autorité de son chef, et à faire remonter l'affaire au plus haut niveau de l'Etat.
L'intrigue est assez classique et parfois un peu facile parce que tout se passe comme prévu, par contre, l'auteur restitue une ambiance, un paysage urbain, culturel et musical dans lequel j'ai pris plaisir à suivre l'enquête
Merci à Babelio et aux Editions Plon pour la découverte.
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Ce polar africain à première vue peut paraître simpliste.
Mais la rencontre avec l'auteur m'a beaucoup éclairé sur ses motivations. Je le remercie ainsi que les éditions Plon (collection sang neuf) et babélio pour cette agréable rencontre.

Il faut donc replacer ce polar dans son contexte politique et saluer le courage de l'auteur de dénoncer la corruption et d'autres trafics qui peuvent déranger certaines personnes au Gabon.
Janis OTSIEMI veut raconter la vie des gens avec lesquels il vit et c'est là l'intérêt du livre.

La lecture est très agréable avec beaucoup d'expressions imagées car les gabonais, à juste raison, se sont réappropriés la langue française après la colonisation.

Un auteur à suivre et à soutenir pour son franc parler.

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Pas mal mais Janis Otsiemi a perdu beaucoup du mordant de ses premiers romans parus chez Jigal. Il est beaucoup moins irrévérencieux aussi. C'est dommage ! Que ceux qui auront apprécié « Tu ne perds rien pour attendre » se précipitent sur « African tabloid » ou « Les chasseurs de lucioles ». C'est le vrai Janis, un homme brillant et attachant et un auteur qui ira loin.


Lien : http://www.polarsurbains.com..
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Ce n'est pas le premier roman noir de Otsiemi, mais je ne le connaissais pas et c'est plutôt une jolie découverte. L'auteur nous fait un portrait sans concession de son pays: corruption de la police des dirigeants, liens entre le pouvoir et les trafiquants , pas d'indépendance de la justice. le personnage central de ce roman, Jean-Marc Ossavou, n'échappe pas à ce regard critique; c'est un macho de première (sa copine infirmière, un enfant, vient faire sa vaisselle, sa lessive , remplir son frigo !!!) , il aspire à se venger du chauffard qui a tué sa mère et sa soeur, ne croit pas en la justice de son pays et privilégie les règlements de compte personnels: par exemple, il n'hésite pas à aider la victime d'un viol à se venger sur son violeur.
L'intrigue du roman est un peu tirée par les cheveux: l'apparition d'un fantôme va déclencher la réouverture d'une enquête classée sans suite.
Vont se croiser des Corses héritiers d'affaires louches de la Françafrique, des gendarmes et des fils honnêtes, d'autres sur lesquels il est aisé de faire pression quand on a le bras long, des trafiquants, de drogue…
Rien de bien nouveau, mais ce qui fait le charme du roman c'est la langue dans laquelle il est écrit: un français imagé, des expression fleuries ou des substantifs se retrouvent conjugués « vigiles un lieu, collationner une boutade, ascensionnel des marches ), des proverbes (« quand les mouches te suivent, c'est que tu as pataugé dans la merde »)….
C'est donc un très agréable moment à passer .
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En quête de chaleur et d'exotisme, j'ai décidé de faire la rencontre de l'écrivain gabonais Janis Otsiemi et de son roman tu ne perds rien pour attendre. L'auteur est présenté comme le James Elroy du polar africain.

Flic à Libreville, Jean-Marc a perdu sa mère et sa soeur dans un accident de la circulation alors qu'il avait douze ans. Traumatisé par ce drame, il est entré dans la police à cause de cette tragédie. Un soir il rencontre une jeune femme, Svetlana, qu'il va reconduire chez elle. Désirant la revoir, il retourne chez elle où on lui dit qu'elle est décédée depuis 2 ans. Ce meurtre permettra au policier de mettre à jour un trafic de cocaïne couvert par la corruption régnant dans la fonction publique gabonaise et dans les divers services de police.

Les chapitres sont courts et l'écriture tient en haleine le lecteur. J'ai particulièrement aimé le vocabulaire utilisé et plus spécifiquement les expressions imagées qui donnent une couleur au roman telles que temps Pétain (temps colonial), long crayon (personne qui a fait des études universitaires) ou encore jus baptisé (jus de fruit mélangé à de l'alcool).

Si le point de départ de l'intrigue est original, la rencontre du fantôme de Svetlana, l'enquête policière demeure classique. Dommage que l'auteur n'ait pas poursuivi dans l'originalité car, à mon avis, il a assez d'imagination pour captiver son lecteur.

Bref si cette lecture ne fut pas un coup de coeur et que je ne pense pas relire un roman de cet écrivain, je suis bien contente d'être allé (via la littérature) au Gabon.
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Malgré un démarrage un peu compliqué, beaucoup de personnages et un vocabulaire surprenant, je me suis vite laissée porter par cette histoire.
Jean Marc a près une rencontre très particulière se lance dans une enquête de meurtre vieille de plus de 2 ans et nous fait découvrir les dessous peu reluisants de son pays, magouille, trafic, ...Mais il saura trouver les bons alliés pour mener à bien sa mission.
Dans un langage coloré, c'est une enquête qui n'a rien d'extraordinaire mais qui avance peu à peu, qui est scénarisée comme un bon épisode de série policière où tout s'enchaine bien sans nous mener en bateau.
Jean Marc est attachant et ne revient pas trop souvent sur son drame personnel mais essaie plutôt d'avancer au coté de sa compagne Marie qui lui est d'un grand soutien.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Beaucoup de promesses sur ce livre, pour moi beaucoup de déceptions. Histoire sans intérêt, pas de suspense, écriture trop simple...Désolée de décevoir ceux qui ont aimé, mais je n'ai pas accroché, je suis allée jusqu'au bout dans l'espoir d'un revirement mais rien, aucune émotion.
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Mon premier conseil serait de ne pas lire le résumé de l'éditeur ! Non pas qu'il vous en dévoile trop sur l'histoire mais, au contraire, parce qu'il est vraiment à côté de l'histoire. On nous parle d'une histoire de vengeance alors qu'elle est juste évoquée et vient expliquer le “penchant justicier” de Jean-Marc. Résultat, cela crée une attente un peu étrange au début de la lecture.

L'atmosphère est le point fort de ce roman. Entre les descriptions de Libreville, les coutumes et le langage coloré, on est bien immergé dans la culture gabonaise. Les expressions prêtent à sourire. J'ai particulièrement aimé les sans-confiance ! Cet aspect m'a plu même s'il faut se faire à l'idée que c'est une société un peu macho… Malheureusement, quelques raccourcis ou simplicité dans l'écriture ont tout de même fini par me gêner un peu à la lecture. Cela a contribué à me détacher un peu de l'histoire.

L'histoire justement. Nous suivons une enquête policière classique. Jean-Marc décide de remettre son nez dans une affaire classée suite à une étrange rencontre. le roman étant assez court, l'intrigue se déroule très vite. Cela donne une certaine dynamique dans la première moitié du roman mais conduit l'histoire à la facilité. Les derniers rebondissements sont trop rapides pour être crédibles ce qui est dommage parce que l'intrigue était intéressante.

Pour résumer, ce roman m'a tout de même beaucoup déçue. Avec une centaine de pages supplémentaires, l'auteur aurait eu plus de temps pour étoffer son intrigue. le travail sur la langue est intéressant mais l'écriture finit par pêcher également. Je pense que cette lecture ne me restera pas longtemps.
Lien : https://lecturesdemistinguet..
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