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J'ai lu deux romans de Janis Otsiemi, l'écrivain de polars gabonnais : La bouche qui mange ne parle pas et Les voleurs de sexe. Tous les deux très bons, dépaysants et noirs, très noirs. C'est sans doute parce que j'ai cet excellent souvenir de ces deux lectures que ma déception est assez forte. le moins que je puisse dire, c'est que Janis Otsiemi ne s'est pas foulé. Il se répète beaucoup, tant dans la description de son intrigue que Jean-Marc explique de nombreuses fois aux divers intervenants que dans ses déambulations nocturnes dans les restaurants et cafés de Libreville. le roman n'est pas désagréable, certes non, mais il manque de tonus, de liant. Il n'est pas passionnant et même la langue de l'auteur parfois si fleurie est nettement plus morne, comme s'il avait voulu, en passant chez un plus grand éditeur se faire plus consensuel et plaire au plus grand nombre. L'intrigue n'est pas particulièrement fine et surprenante non plus. Décevant, parce que le Janis Otsiemi que j'aime, c'est celui qui ose dire tout ce que ne va pas dans son pays, pas quelques lignes égarées dans son roman, mais plutôt un contexte fort présent -là, la corruption est oubliée et les relations troubles entre politiques et malfrats évoquées certes, mais assez tardivement et brièvement. Décevant aussi parce que je ne retrouve pas son verbe haut et coloré, ses personnages forts en gueule au langage imagé, argotique.

Voilà, c'est dit, je suis désolé de dire des trucs pas sympas sur le livre d'un romancier que j'aime bien, mais j'espère que le prochain saura me plaire davantage. Néanmoins, je répète que ce polar est tout à fait fréquentable, il remplit très bien son rôle de divertissement, je le trouve juste un peu inodore, fade...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Un flic au taquet !!!!

Jean-Marc a trente-huit ans, il est lieutenant de police à la sûrete urbaine.
Vingt-huit ans plus tôt, il a perdu sa mère et sa soeur fauchées, un matin par une voiture. Depuis cette tragédie le suit et guide ses actes.
Déterminer a exterminé ces criminels.
Dans : tu ne perds rien pour attendre, le flic fait une rencontre fantomatique qui va le mener sur une enquête.
Celle du meurtre d'une jeune femme, Svetlana, datant de deux ans et non élucidé.
Ça le titille, ça le démange même, il veut trouver son meurtrier et se retrouve dans une affaire dépassant largement une simple affaire de meurtre.

Le personnage principal, Jean-Marc, flic aux moeurs parfois borderline, apparait au lecteur comme un personne bien déterminé, fonceur et réfléchit mais surtout très sympathique.
Son franc parlé fait de lui un personnage attachant.

Le paysage peint par l'auteur, entre cité et front de mer est légèrement ambigüe.
Pour moi dont la géographie reste un grand mystère, ce n'est que vers le dernier quart du livre que je me suis aperçu que l'histoire ne se déroulait non pas en France dans un lieu qui pourrai être Marseille, mais au Gabon !!! Et ce malgré la quatrième de couverture.

Dans son policier, l'auteur utilise de nombreux mots et terme tel que : Bonamie, Onusiennes (dont la signification se trouve en fin de livre dans un glossaire) qui donne de la vivacité au texte et le rendent vivant.

Concernant l'intrigue, l'enquête est assez bien amener, mais l'issue se fait sentir avant la fin, ce qui laisse un gout de pas assez d'action avant le grand final.
Le lecteur s'attend à plus d'embuches sur le chemin de Jean-Marc.

A travers son roman, Janis Otsiemi, dénonce les pots de vins, les alliances et autre corruption qui sont le fléau de son pays.

Un roman policier bien mené avec un texte et un style original, mais dont la fin m'a un peu laissée sur ma faim !!!!
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L'intrigue policière est classique, voire banale, mais elle n'est qu'un prétexte. L' objectif de l'auteur est de nous faire découvrir son pays le Gabon, et plus largement l'Afrique : une frontière floue entre le réel et l'irréel (croyance aux fantômes, recours au marabout), l'impunité des gens de pouvoir, le mainmise des corses sur le activités de jeu (casino, PMU) et le trafic drogue amplifié (la lutte contre le terrorisme au Sahel a conduit les trafiquants à changer leurs itinéraires). Il nous décrit aussi la ville de Libreville et montre bien le contraste entre les quartiers riches profitant du pétrole et les bidonvilles. de plus, l'auteur manipule et s'approprie la langue française (langue du colonisateur) afin de mieux traduire la réalité de la vie africaine. Il crée et utilise des mots et expressions qui plongent le lecteur au Gabon (association d'images sur les mots). Tout le livre montre qu'en Afrique le poids de la tradition se confronte à la modernisation. Il ne faut pas lire ce roman comme un polar mais comme un roman sur la vie gabonaise.
Je remercie Babelio ainsi que les Editions Plon pour la découverte et la lecture de ce livre ainsi que la rencontre avec l'auteur. Je souhaite une bonne continuation à la ligne éditoriale Sang neuf.
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Je remercie Babelio ainsi que les Editions Plon pour l'envoi de ce roman.
J'ai passé avec Janis Ostiemi, un bon moment de lecture, une découverte.
Avec beaucoup de fougue, il dépeint la réalité de son pays, magouilles, corruption, politiciens véreux, et autres.
Roman noir, urbain, d'une écriture argotique (locale glossaire à la fin, bien vu) et débridée, une touche de sorcellerie ne peut que l'épicer davantage
Le héros Jean-Marc s'est juré de venger sa mère et sa soeur toutes deux tuées dans un accident de voiture, le chauffard n'a jamais été poursuivi, puni (fils d'un ministre…..).
Il est devenu policier uniquement dans ce but et prépare chaque instant, chaque jour cette vengeance si bien que le prologue, nous met tout de suite dans l'ambiance.
Le choix du titre est bien trouvé et colle très bien au contenu « Tu ne perds rien pour attendre » expression qui a déterminée toute la vie de Jean-Marc pour assouvir sa vengeance.
Que dire sur ce livre, lisez le en en discute…….


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Ce polar est malheureusement sans grand intérêt. L'idée de départ est bonne (la rencontre avec un fantôme qui est à l'origine d'une enquête). Mais le reste n'est pas digne d'être édité: on dirait un polar écrit par un mauvais amateur. Les personnages sont fades, sans aucun caractère. L'histoire est inintéressante. Il n'y a même pas d'élément perturbateur, ce qui est la base de toute histoire, d'autant plus de tout polar. L'écriture est déconcertante: du français gabonais, compréhensible, mais qui mérite peut-être une traduction car certaines phrases sont déconcertantes (que ce soit au niveau du vocabulaire utilisé ou des tournures de phrase). A l'heure où les éditeurs martèlent tout le monde qu'ils doivent choisir avec précaution les manuscrits à éditer pour ne pas perdre d'argent, on se demande ce qui a pris à Plon: n'y aurait-il pas non plus dans l'édition des passe-droits ? Je ne mets pas une étoile car j'ai lu bien pire mais, franchement, vous pouvez vous dispenser de la lecture de ce livre qui n'a absolument aucun intérêt.
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Nous voici donc à Libreville en compagnie d'un flic qui a décidé de faire justice lui-même. L'explication de cette démarche s'avère rapide par l'auteur. J'aurais aimé plus de suspense, plus de cas, aussi morbides soient-il !
Puis on rentre dans le spirituel, pour amorcer l'enquête au cœur de cet ouvrage. Pourquoi pas ...
L'enquête se déroule comme une lettre à la poste. L'auteur utilise des leviers rapides et prévisibles pour la faire avancer. Pas de surprise, pas de suspense.
De plus, j'ai trouvé l'écriture brute. Voire scolaire et rédactionnelle.
Certes, Babelio et Plon, que je remercie sincèrement, m'ont fait bénéficier de la lecture des épreuves non corrigées. Ce qui reste une expérience de plus en tant que lectrice.
Je prévoirai de lire la version en librairie. Histoire de voir si quelques changements se sont opérés.
Je reconnais ma déception.
La lecture est rapide, il m'a fallu vingt-quatre heures pour le lire - lecture coupée par une journée de boulot.
En revanche, petite note positive, j'ai appris des expressions gabonaises, pour ma culture personnelle !
(merci pour le petit lexique en fin d'ouvrage)
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J'ai découvert Janis Otsiemi avec ce livre. « Tu ne perds rien pour attendre » est un court roman policier, qui se lit rapidement. Il nous emmène faire un tour dans la capitale gabonaise, à Libreville. Ses expressions locales (merci le glossaire) contribuent au voyage et au dépaysement.
L'auteur prend le temps de nous présenter son personnage principal, le Lieutenant Jean-Marc Ossavou (ce qui l'a fait entrer dans la police, son cadre de vie, ses relations) et les personnes qui gravitent autour de lui.
Puis cette enquête policière (ou plutôt reprise d'une enquête sur des faits survenus 2 ans auparavant) vient prendre le devant de la scène, longuement, laborieusement. Elle occupe soudain toute la place, le reste n'existant plus. En effet, des éléments qui semblaient importants (dans la vie de Jean-Marc) sont mis de côté (par exemple : Hugo, qu'on ne rencontre jamais). Comme si cette partie centrale du livre, sur l'enquête, avait été écrite par quelqu'un d'autre, péniblement.
J'ai tout de même apprécié la découverte, grâce au style de l'auteur, et je vais me mettre en quête d'autres ouvrages.
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Jean-Marc collationna peu la boutade de Roger mais il ne rouscailla pas. Cette citation c'est tout l'esprit de ce livre: histoire banale ( pour un polar) mais une langue et des situations savoureuses.
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un polar qui se lit bien et qui fait découvrir l'Afrique corrompue....
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« Tu ne perds rien pour attendre » est le premier roman de la collection Sang Neuf chez Plon. Vendu comme un Dexter à la mode gabonaise. D'après son portrait dépeint aux Quais du Polar, Janis Otsiémi est venu au polar par effraction. Il a été nourri à la double sauce du polar français et américain.

Je m'attendais donc à un thriller haletant, un policier avec un sens douteux de la morale et de la justice mais quand même terriblement attachant. Finalement, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Peut-être était-ce dû aux courts chapitres qui fragmentent la lecture ou bien aux nombreuses expressions et au vocabulaire auquel il est difficile de s'habituer. Cela dit, le style particulier, cash et direct, de l'auteur permet aussi de créer une ambiance qui peut avoir un certain charme.

Le pitch du roman ? C'est l'histoire de Jean-Marc, un policier qui après avoir croisé le fantôme de Svetlana, jeune femme assassinée plus de deux ans auparavant, se donne pour mission de résoudre ce crime.
La quasi-intégralité du récit raconte le déroulement de l'enquête et finalement, ce qui a cruellement manqué pour moi c'était de voir les personnages dans d'autres contextes. Je n'ai pas réussi à m'identifier aux personnages, j'ai lu, regardé cette enquête de loin et c'est peut-être mon principal reproche.

Critique complète sur le blog
Lien : https://lepetitcrayonblog.wo..
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