J'ai lu le premier tome de cette histoire avec beaucoup d'intérêt, le second avec un peu de curiosité et le dernier avec beaucoup de lassitude. Si le parcours de Majel est très prenant et que les péripéties sont bien intégrées à l'histoire récente du Canada, le dernier opus traîne en longueur avec cet interminable procès pour rendre leurs terres aux Amérindiens. C'est pénible et je n'ai tenu qu'en sautant littéralement tous ces passages. Donc, et en résumé, ça commence bien, mais ça tire vraiment en longueur...
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Le mariage est comme un voyage en mer. On ne part pas comme ça, sans préparation, sur un coup de tête. Il faut un bon bateau. Des bagages. Des provisions. Un plan de route. Une destination à atteindre. Nos ancêtres en savaient quelque chose… Rares sont les voyages en mer sans tempête. Il faut toujours être prêt à résister aux éléments. Dans votre vie de couple, les éléments perturbateurs pourront être tout aussi bien la routine que des événements trop précipités… Les vieux marins savent tous que sur un voilier, une absence prolongée de vent peut mettre la discorde dans l’équipage… Vous devrez vous adapter aux situations… Aux insatisfactions, aux changements de personnalité… Aux nouvelles rencontres… Aux jalousies… Aux problèmes d’argent… Dans les moments pénibles, il faut revenir aux bouées et aux phares qui montrent la voie.
Les Indiens ne payent pas de taxes! Ils sont subventionnés! Ils vivent sur le bien-être social! La plupart sont des ivrognes! Ils n’étudient pas et ne veulent pas travailler! Ils vivent aux crochets de la société! Ils veulent des droits de coupe de bois alors qu’ils ne vivaient même pas de la forêt avant le contact avec les Blancs et ne l’ont jamais véritablement exploitée! Ils n’ont jamais fait le commerce du bois, ça ne fait pas partie de leurs droits ancestraux! Ils ne savaient même pas que les mines et le pétrole existaient, puis ils disent que ça fait partie des droits aborigènes!
Il fallait aussi reconnaître que les parents, particulièrement les femmes en mettant des enfants au monde, menaient une vie d’abnégation, s’oubliant pour leur progéniture, brisant plus souvent qu’autrement leurs propres rêves, voire même l’essentiel de leur propre existence.
La peur se tient dans la cour de l’ignorance et de l’incompétence… Alors, mon conseil est le suivant: instruisez-vous, apprenez, consultez, foncez, travaillez et vous vaincrez!
Dans la vie, il faut choisir soi-même et non pas se faire dicter par les autres ce qu’on veut faire. Mais quand la décision est prise, il faut vivre avec et ne pas mettre les malheurs qui surviennent sur le dos des autres.