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3,45

sur 457 notes
Nous sommes en Amérique du Sud à Villanueva, une ville nouvelle occupée par de luxueuses villas, dans un pays que l'on ne peut déterminer. La propriété de Vida et Gustavo Izzara a été visitée, sans que rien ne leur soit volé, pendant leurs vacances. Gustavo contacte immédiatement la police. C'est Taibo qui mènera l'enquête. Ce roman commence comme un roman policier mais ce n'en est pas un car rapidement l'auteur nous dévoile l'identité des squatters. Cette mésaventure est pour Veronique Ovaldé l'occasion de décortiquer la vie de Vida et sa famille. Vida a une fille, Paloma, qui a quitté la maison, sans explications et sans plus jamais te donner de nouvelles, quelques temps plus tôt.

Dans la vie d'oiseaux, Véronique Ovaldé nous conte l'envolée de Vida et Paloma qui consciemment ou non souhaitent fuir la jolie cage dorée.

Gustavo est un homme riche, qui gouverne sa vie professionnelle et familiale, sans se soucier des autres. Il étouffe sa femme et sa fille dans son milieu « bien comme il faut ».

Vida est une femme dans la fleur de l'âge qui subit cette situation d'enfermement aussi bien physique, comme un symbole des fenêtres de la maison ne s'ouvrent plus, que psychologique sans jamais se révolter.

Paloma plus rebelle que sa mère souhaite vivre autre chose, vivre enfin tout simplement, elle prend son envol en claquant la porte.

L'intrigue est simple est expliquée dès le début. Les faits s'enchaînent tout en douceur. L'atmosphère que construit Véronique Ovaldé dans des vies d'oiseaux est belle et douce. Son style est captivant, poétique, précis, ciselé. Elle s'autorise même quelques créations verbales. Les mots qu'elle choisit et son style narratif m'ont offert une sensation d'infinie tendresse. Mais attention, nous ne sommes pas dans la niaiserie, car ce roman évoque le délicat sujet des relations parents / enfants et de l'ouverture vers les autres.

Un excellent moment pour ceux qui ne recherchent pas l'action à tout prix !
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Pour commencer, je remercie Babelio et Masse critique de m'avoir envoyé ce livre.
Cela fait quelques temps que j'entends beaucoup de bien de Véronique Ovaldé et de ses livres : j'avais donc hâte de la lire et me suis donc précipitée lorsque masse critique offrait un de ses livres contre une critique.
Je dois avouée que j'ai été un peu déçue tout de même...
L'histoire est jolie, l'écriture agréable et fluide et ce livre se lit rapidement mais on reste un peu sur sa faim. ça manque un peu de contenu ou de densité peut-être, on ne s'attache pas vraiment aux personnages, on survole un peu leur vie sans jamais y entrer vraiment.
En résumé, c'est un court et bon moment de détente que l'on passe en sa compagnie.
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J'ai retrouvé le style enlevé de " Ce que je sais de Vera Candida" . V.Ovaldé est un auteur comme je les aime, sortant un peu des sentiers battus pour nous emmener vers l'imaginaire ou l'étrange; une vraie lecture- plaisir.Ça démarre comme un fait divers mais très vite, les caractères des principaux protagonistes deviennent si attachants qu'on n'a plus qu'une envie : ne plus les lâcher, jusqu'au mot fin.La plume est fine, précise, délicate..
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Vida, une jeune fille pauvre, est sortie de la misère par Gustavo qui l'a épousée. Vingt ans plus tard, elle s'étiole dans leur grande maison étouffante d'un quartier bourgeois de Villanueva. Leur fille n'en supportant plus l'ambiance sinistre disparaît en compagnie de leur jeune jardinier. Entre en scène un modeste et discret lieutenant de police…
L'intrigue (sans grande surprise) y importe moins que l'évolution des personnages au fil des pages.
J'ai aimé ce livre tout en nuance : portraits de femmes en quête de liberté, il dégage une certaine mélancolie mais aussi beaucoup d'optimisme et je l'ai refermé avec le regret d'y laisser ses personnages.
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Dans un quartier chic au bord de la bord de mer, quelque part en Amérique du Sud, les propriétaires d'une superbe villa ont reçu une visite peu banale. Durant leur absence, des intrus se sont installés dans leurs murs et sont repartis, sans rien dérober.

Le commissaire Taïbo, chargé de l'enquête, tombe sous le charme de la maîtresse de maison, une jolie quadra s'appelant Vida. Bien vite l'enquête le mène sur les traces Paloma, la fille des propriétaires de la villa. On découvre qu'elle a fui la maison familiale, ne supportant pas la vie bourgeoise de ses parents. Vida ne se remet pas de l'absence de sa fille. D'origine modeste, elle ne s'est jamais vraiment adaptée à la vie oisive et sans relief qui est la sienne depuis son mariage. Les moments passés avec le commissaire lui font entrevoir d'autres possibles. Quant à la jeune Paloma, elle s'est choisie une toute autre vie que celle de sa mère…

Ce qui fait le charme de ce livre ne se trouve pas vraiment dans l'histoire, presque banale. Une histoire de couple, de relations mère-fille, de crise de milieu de vie… Mais il y a dans la façon de raconter ces existences, une originalité, un ton particulier. Nous ne sommes pas dans le conte, mais pas tout à fait non plus dans le réel. Tout est plausible mais un peu « à coté ». Je pense notamment aux lieux, non définis et un peu mystérieux. le village d'Irigoy, par exemple est assez étrange. Il s'agit du village natal de Vida, également celui du compagnon de sa fille…

Il est question principalement dans ce livre, de la liberté que chacun peut s'offrir, s'il est prêt à quitter sa petite vie tranquille pour une vie plus risquée. Les vies d'oiseaux se méritent…

Une lecture agréable, qui m'a donné envie de lire d'autres ouvrages de l'auteur.

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Une lecture plaisante, beaucoup de phrases ciselées comme de petits bijoux. Ce livre me laisse dans un état étonnant: celui d'avoir passé un bon moment, avec des personnages assez attachants, de belles descriptions des sentiments humains, mais avec en arrière-plan une légère sensation d'un manque de fond, d'une histoire un peu artificielle dans laquelle on n'entre pas totalement.
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De Véronique Ovaldé, j'avais lu grand bien de son livre, Ce que je sais de Vera Candida sans pour autant avoir encore été saisie de l'envie irrépressible de me plonger dedans.
Je ne sais pas... le sujet qui ne m'emballait pas plus que cela (encore des histoires de femmes...). Et je reconnais que j'ai toujours, malgré moi, un a priori négatif sur les livres "à la mode" (peur d'être déçue ?).

Or, il s'est trouvé que lors d'un passage dans ma petite bibliothèque de quartier, je suis tombée sur Des vies d'oiseaux, son tout dernier roman, qui me tendait les bras ("Emprunte-moi, emprunte-moi !").
J'ai donc lu mon premier Véronique Ovaldé.
Et ma foi, j'ai plutôt bien aimé !

Ici aussi, il est sujet de femmes (mais pas que) dans un pays d'Amérique latine imaginaire, avec des noms de villes imaginaires.
On y parle de relations hommes-femmes et de relations mères-filles, d'amour, d'envies de liberté et de personnages qui se croisent.
Vida, la néo-bourgeoise blasée et dénigrée par son mari, dans sa grande villa chic et chère en haut de la colline de Villanueva, qui s'ennuie ferme ; Paloma, sa fille rebelle qui a déserté la maison depuis un an pour vivre le grand amour et l'amour du risque avec le bel et intriguant Adolfo ; et puis Taïbo, un flic solitaire et flegmatique qui enquête sur des squatteurs de maisons.
Il y a aussi un village glauque, Irigoy, repaire de voyous, d'où sont originaires Vida et Adolfo et dont les habitants, selon une légende, seraient les lointains descendants d'une communauté issue de l'accouplement d'Indiens et de chiens (beurk mais c'est pour la touche d'exotisme !)

suite sur mon blog...
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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L'auteur nous entraîne avec talent dans un pays imaginaire et dans les vies de personnages mélancoliques mais qui malgré les épreuves de la vie savent se construire une vie meilleure et d'espoir. Décidemment, j'aime beaucoup l'univers de l'auteur.
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Avant tout autre bavardage, je tiens à commencer par parler de l'écriture de Véronique Ovaldé. C'est le premier roman que je lis de l'auteure et je dois dire que j'y suis très sensible. Elle réussit à construire tout un monde imaginaire, proche certes d'un monde réel, en y ajoutant de la poésie ! Véronique Ovaldé a une plume très juste, légère et les descriptions sont de purs moments de poésie.



J'ai apprécié la construction du roman. le personnage principal, Vida Izzara, au lieu d'avoir pour but de réussir socialement, d'accéder à une vie pleine de confort, part de cette situation pour en trouver une autre... Je ne vous dirai bien évidemment pas laquelle pour vous laisser savourer ce récit.



La disparition de sa fille engendre chez Vida une réflexion intérieure profonde. de nombreux thèmes sont alors abordés : la filiation, les liens familiaux, l'apparence due à un rang social



Il y a aussi le lieutenant Taïbo, flic profondément humain ! On sent que l'auteure veut chouchouter ses personnages et le lecteur ne peut que les aimer.



Un petit bémol malgré tout : on comprend très vite comment va se terminer le roman. Ce n'est donc pas pour l'intrigue que je vous conseille de le lire mais c'est pour l'écriture et l'univers de Véronique Ovaldé !
Lien : http://lesbavardagesdesophie..
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Le roman se lit d'une traite, Ovaldé a une bonne plume....L'intrigue est légère sans doute et tout finit bien : chaque oiseau trouve le nid qui lui convient.
On n'est plus habitué à cet optimisme en littérature, même si on n'y croit pas, ça fait du bien!
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