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3,16

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Grosse ambition pour le dernier roman de Véronique Ovaldé, possède un univers particulier, à mi chemin entre la fable et la chronique, situé souvent sur des terres exotiques, un style qui culmine notamment dans son best seller Ce que je sais de Vera Candida, prix des lectrices de Elle 2010.

Cette année, Véronique Ovaldé et son univers riche en couleur nous amène en Espagne, de l'époque très ancienne, passant par les années de dictature jusqu'à aujourd'hui, grâce au récit de la famille d'Atanasia Bartolome qui part sur les traces du peintre Diaz Uribe, qu'elle admire particulièrement

La jeune Atanasia, admiratrice et parente de l'artiste nous entraine dans une folle aventure, une quête effrénée avec cette saga familiale qui mélange habilement petite et grande histoire, puisque la famille de l'héroine du roman va cacher des secrets sous la terrible période Franco.

Certes, il faut un peu de temps pour rentrer dans l'univers singulier et un peu flamboyant d'Ovaldé, mais le voyage bigarré et mouvementé vaut assurément le détour!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Soyez imprudents les enfants : ce titre "à la Véronique Ovaldé" semble promettre, une fois encore, fantaisie et embardées poétiques. Force est de constater que non, pas tout à fait, en tous cas moins qu'à l'accoutumée chez une romancière que l'on apprécie pour sa verve, son humour et sa magie. Ce récit de l'obsession d'une adolescente basque pour un peintre mystérieux qui se révèle être le cousin de son père est l'occasion d'une émancipation voyageuse qui s'enrichit en parallèle d'une saga historique et familiale. On a l'habitude des digressions dans les livres de Véronique Ovaldé et elles sont le plus souvent source de ravissement mais c'est moins le cas dans Soyez imprudents les enfants où, il faut bien l'avouer, on trouve parfois le temps long. Bien sûr, on est sensible à cet hymne à la liberté et à l'imprudence, antithèse stimulante de la sécurité, mais il manque sans doute à ce dernier roman un liant ou même une épice qui lui permettrait d'exhaler les mêmes parfums enivrants que Ce que je sais de Vera Candida ou La grâce des brigands.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Voilà un titre qui m'a bien plu. Tant que parmi les livres que j'ai eu à mon anniversaire et à Noël, j'ai gardé celui-ci à lire en dernier, comme un môme qui garde ce qu'il préfère manger à la fin.
J'aurais dû aimer ce livre, mais ce n'est pas le cas.

Alors que le style m'a plu dans les quelques premiers chapitres, je n'ai pourtant pas accroché et ai laissé traîner ma lecture sur de nombreux jours. Certes, celle-ci a été concurrencée par le visionnage intense de "Spartacus" mais justement c'est un signe que cette lecture se soit laissé concurrencer…

Peut-être ai-je été un peu perdue par la narration entre « je » et « Atanasia ». Ou plutôt que perdue, je dirais agacée.
Agacée aussi par cette galerie de personnages, trop nombreux, pour lesquels j'attendais un fil conducteur plus fort.
Agacée par la fin qui a trop tardé à arriver puis qui s'est précipité de finir sans que j'ai eu le temps d'en mesurer les enjeux.
Agacée par le choix d'utiliser un personnage célèbre, bien que fictif, alors que moi je l'aurais mieux vu cette histoire concerner des anonymes. M'enfin, c'est l'auteur qui choisit tout de même.

Et puis tout n'est pas négatif.
J'ai aimé cette écriture précise et originale, foisonnante et changeante.
J'ai aimé la richesse de la narration, la solidité du récit. Après ma lecture, j'étais persuadée que Uribe existait vraiment, ou du moins avait vraiment existé.
J'ai aimé Atanasia, pas toujours (parce qu'elle m'a aussi agacé), mais souvent.

Peut mieux faire, à n'en pas douter…

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Atanasia se cherche, comme tous les adolescents, et sa recherche à elle passe, entre autre, par la fascination pour un peintre mystérieux, disparu volontairement depuis des années. D'années en années, alors qu'elle grandit, mûrit, perd des proches, elle garde son désir d'en découvrir plus sur cet homme et son lien avec sa propre famille comme lien conducteur. Et parlons en de sa famille, dont l'arbre généalogique est exploré en même temps que le parcours de la jeune fille: personne ici n'aime rester à la place que le destin semblait leur avoir attribué!
Porté par une très belle écriture, Soyez imprudents les enfants est un livre qui n'a hélas pas su m'entraîner autant que ceux que j'avais lus de Véronique Ovaldé, alors qu'on retrouve ici beaucoup d'ingrédients identiques que j'avais aimés les fois précédentes! La sauce prend moins bien, je n'étais peut-être pas dans le bon état d'esprit? Il n'en reste pas moins qu'elle est, selon moins, un des écrivains contemporains à suivre!
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On retrouve dans ce Véronique Ovaldé les thèmes de l'autrice (la folie, la filiation familiale, être femme, l'enfance et le "devenir adulte") et son atmosphère de conte baroque qui me fascine mais c'est beaucoup plus ancré que ses précédents romans dans une réalité : des lieux (l'Espagne, Paris) et des contextes historiques précis (la dictature Franco, une période de grève générale, un exilé communiste, la colonisation du Congo...). Bizarrement, ça a brouillé un peu trop les cartes pour moi, ça m'a donné l'impression d'un livre un peu trop plein, avec une sensation de lecture qui n'avance pas... oui, quelque chose de brouillon, et presque un peu "regardez tout ce que je sais", même si je continue à aimer sa langue inventive et les titres de ses chapitres.
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Quelle histoire ? Ce n'est pas une sinécure ! Il nous faut 300 pages d'alanguissements, d'amollissements , d'engourdissements pour mériter une quarantaine de pages de vivifiants contenus ! Que dire des effets créatifs qui se veulent imaginatifs et fleuris du cameraman ? Et-ce sensé servir l'auteur qui a besoin d'étaler ses ressources de potentiel metteur en scène ? Sinon est-ce la naissance d'un nouveau genre littéraire, le texte ne suffit pas il faut lui adjoindre une image cinématographique ? Ou encore est-ce une blague, un clin d'oeil ? Alors une fois c'est bien, à répétition pour combler un manque de sens, ça devient lourd et agaçant... Mais ceci n'est qu'accessoire, venons-en au coeur.

Comment aimer la narratrice qui parle du lieu du suicide de son père en évoquant de la géométrie d'un point A à un point B ? Mais cette distance au regard des êtres n'est pas exclusive de cette situation, je l'ai ressentie sur l'ensemble de son histoire. Cette Atanasia Bartolome a-t-elle jamais aimé quelqu'un ? Oui peut-être sa grand-mère Esperanza ? Mais n'est-ce pas peu pour que nous l'aimions et que nous aimions son histoire ?

Est-ce aussi un nouveau genre, nous faire visiter la planète entière ? La littérature doit-elle se mettre au diapason des échanges d'Internet, se déplacer le temps d'un clic ? Ou alors les auteurs doivent-ils , proposer du zapping, à l'instar du téléspectateur devant son écran ? La modernité ou la richesse -laquelle- exige-t-elle la bougeotte frénétique ? Est-ce un besoin de faire un tour du monde pour étonner le lecteur ?

Non, il ne s'agit pas d'étonnements, aussi faut-il rechercher un sens profond ? A cette fin aidons-nous du titre. Est-il sensé nous livrer un message sublime que l'histoire doit nous aider à comprendre ? Suis-je trop hermétique ? L'avez-vous découvert amis lecteurs ?

On n'est jamais seul avec un livre, mais cette fois je n'ai pas réussi à m'en faire un ami.
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Il m'arrive rarement d'être indécise, mais voilà : je ne sais pas si j'ai aimé ou non ce livre... le style est particulier mais ne m'a pas déplût. Ça pétille, c'est coloré, drôle, on sent les parfums, la joyeuse cacophonie des villes balnéaires du sud; on retrouve un peu l'ambiance "movida" de certains films espagnols des années 80, voir même parfois le côté "catastrophi-comique" d'une Bridget Jones à la sauce Ibérique, la poésie en plus. Mais au final, j'ai eu envie de dire "tout ça pour quoi" ?
Quelque chose ne m'a pas accroché, sans que je sache vraiment quoi;
Déçue en fait par l'absence d'histoire, alors que le ton m'avait plutôt séduite... comme si on posait joliment le décors d'une pièce qui ne débute jamais.
Je ne devait pas être d'humeur...
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Depuis son plus jeune âge, elle a l'impression que ses parents déteignent sur elle. Elle se sent aussi insignifiante que ses géniteurs et aussi vide que ce coin d'Espagne où elle vit. Atanasia Bartolome a treize ans lorsque sa vie est bousculée. C'est un jour de 1983 au musée de Bilbao qu'elle tombe sur cette toile et ne pourra plus jamais l'oublier. Roberto Diaz Uribe en est le peintre, un artiste volatilisé depuis des années. Il devient la quête d'Atanasia, le sens de sa vie tombé comme ça, un jour, alors qu'elle n'est encore qu'une enfant.

C'est par les récits de sa grand-mère Esperanza, qu'Atanasia apprend que son peintre est aussi le cousin de son père et qu'une sombre histoire politique entre adolescents les a fait s'éloigner l'un de l'autre. Seulement, l'adage « Soyez imprudents les enfants » semble définir toute la famille Bartolome. Véronique Ovaldé remonte jusqu'au XVIIeme pour nous conter les faits et prouesses des ancêtres Bartolome, des personnages rêveurs et fantaisistes. Jusqu'à Atanasia partit chercher ses réponses à Paris auprès d'un russe alcoolique, professeur spécialiste de Roberto Diaz Uribe. Là-bas, elle explore les mystères entourant le peintre qu'elle adule, mais surtout elle tisse sa propre vie. Sa quête, loin de sa terre espagnole, lui permet de faire taire une rage enfouie, d'écouter ceux qui sont les siens, de comprendre et de se retrouver, pour finalement, mieux revenir…

Soyez imprudents les enfants marque ma première rencontre avec Véronique Ovaldé. Enfin, j'ai pu découvrir la plume poétique de cette auteure, à travers un genre que j'apprécie particulièrement : le roman initiatique. Atanasia est un personnage mélancolique et ronchon auquel j'ai pourtant réussi à accrocher. J'ai aimé sa lucidité, sa verve et sa quête indéfectible. le personnage du professeur est aussi réussi, il forme un duo charmant avec Atanasia.

Pour sûr, l'auteure a l'art et la manière de nous conter des histoires. L'univers de ce roman est riche et plein de fantaisies. de nombreux passages sont passionnants, mais les chapitres alternant passé et présent, dans la deuxième partie, m'ont aussi quelquefois lassé. Je crois que l'écriture de l'auteure ne m'a pas autant conquise que je l'aurais voulu.

Un récit d'apprentissage et une histoire de famille dont j'attendais une petite étincelle de plus. Malgré cette toute petite déception, je ne dis pas non à un nouvel essai.

Lien : https://marcelpois.wordpress..
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L'auteur nous a fait son petit atelier d'écriture.

En 300 pages, elle nous démontre son talent immense dans le style : des métaphores et des images drôles et parfaites, un phrasé simple mais recherché.
En 300 pages, elle ne crée pas d'histoire, pas de magie, pas de lien.
Une histoire très bien écrite et sans fond. Et surtout sans fin.

Proche de l'échec quand on compare les capacités et le résultat.
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Nous sommes en 1983, à Bilbao, Atanasia Bartolome fillette de 13 ans pénètre dans le musée et reçoit un uppercut en découvrant une toile de Roberto Diaz Uribe « Mon corps mis à nu » « La femme était nue, le menton relevé, sa peau était bleutée, marbrée, transparente, d'une transparence maladive, épuisée, sexuelle. » C'est la première fois qu'elle est confrontée à une telle peinture. Son obsession du peintre la conduit à Paris auprès d'un russe alcoolo-tabago bizarre ayant fait une étude sur Diaz Uribe qui s'avère être son cousin. Les recherches vont étayer l'arbre généalogique.
« Soyez imprudents les enfants », c'est ce que dit une aïeule d'Atanasia à son fils parti avec Savorgnan de Brazza.
Roman d'initiation, sur la transmission, les origines familiales, comme souvent chez Véronique Ovaldé, ce livre est à la fois triste et gai doux et rugueux. le tiroir ouvert en premier révèle ses secrets plus tard. J'aime ses personnages féminins qui osent prendre leur destin en mains. Je me suis un peu perdue dans les digressions de l'auteur et, je dois le reconnaître, quelque fois ennuyée. Atanasia, l'héroïne manque de sel ou de poivre et j'ai peiné à m'attacher à elle. Un bémol dans ma bibliographie ovaldienne. Reste que j'aime toujours autant les titres de ses chapitres dont l'originalité me plait beaucoup, tout comme la plume de Véronique Ovaldé.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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