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Citations sur Les Métamorphoses (184)

Qu’elle vive ! c’est la seule faveur que je demande. Ah ! si les destins me refusent la grâce d’une épouse, je l’ai juré, je ne veux pas revoir la lumière. Réjouissez-vous de frapper deux victimes !
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Au milieu du monde, il est un lieu, entre terre, mer
et plages du ciel, frontière du monde triple,
d’où l’on voit ce qui est partout, même loin des régions,
où toute voix pénètre dans les oreilles creuses.
La Rumeur y vit. Elle s’est choisi une maison sur les hauteurs,
avec d’innombrables accès, mille ouvertures sur les toits,
aucune porte pour fermer l’entrée.
De nuit, de jour, la maison est ouverte. Tout entière de bronze sonnant.
Tout entière elle vibre, renvoie les paroles et répète ce qu’elle entend.
Aucun repos, aucun silence, en aucun lieu.
Ce n’est pas du bruit, mais un murmure de petite voix,
comme les vagues de la mer, si on les écoute
de loin, comme le son quand Jupiter fait claquer
les nuages noirs, des derniers grondements du tonnerre.
La foule vit dans l’entrée. On y va, on y vient, peuple léger.
Des inventions mêlées de vérité y flânent,
des milliers de rumeurs, des paroles confuses y roulent,
comblent de leurs discours des oreilles vides,
colportent les récits, et la taille du mensonge
croît. Un nouvel auteur ajoute quelque chose a ce qu’il a entendu.
Ici sont la Crédulité, l’Erreur sans scrupule,
la Joie vaine, les Terreurs d’épouvante,
la jeune Révolte, et les Murmures dont on ignore l’auteur.
Tout ce qui passe dans le ciel, sur la mer
et sur la terre, la Rumeur le voit. Elle mène l’enquête dans le monde entier.
(Livre XII, 39-63, Légendes de la guerre de Troie)
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Je me propose de dire les métamorphoses des corps en des corps nouveaux ; ô dieux (car ces métamorphoses sont aussi votre ouvrage), secondez mon entreprise de votre souffle et conduisez sans interruption ce poème depuis les plus lointaines origines du monde jusqu'à mon temps.
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Ah ! laissez-vous toucher par ces enfants suspendus à mon sein, et qui vous tendent leurs faibles bras […].
(livre VI)
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Pourquoi, leur dit la déesse, m’interdire ces eaux ? L’usage en appartient à tous : la nature n’a point voulu que le soleil, l’air et l’onde limpide soient la propriété d’un seul : je viens ici jouir d’un bien commun à tous, et pourtant ma voix suppliante vous le demande comme un don. […] Tandis que je parle, ma bouche se dessèche, et mon gosier aride laisse à peine un passage à ma voix. 
(livre VI)
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C’est une histoire peu connue, parce qu’elle concerne des hommes vulgaires ; mais elle n’est pas moins remarquable […].
(livre VI)
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« Ah ! malheureux Hippomène, j’aurais voulu ne pas te rencontrer ;
Tu mérites de vivre ; si j'avais eu la chance de ne pas me voir
Interdire le mariage par un sort implacable,
Tu es le seul avec qui j'aurais voulu partager mon lit ».
Ayant parlé avec candeur, pour la première fois touchée par Cupidon,
Ne sachant ce qu'elle fait, elle aime et ne sait pas qu’elle aime. 

A ! miser Hippomene, nollem tibi visa fuissem ;
Vivere dignus eras ; quod si felicior essem
Nec mihi conjugium fata inportuna negarent,
Unus eras cum quo sociare cubilia vellem. »
Dixerat utque rudis primoque Cupidine tacta,
Quid facit ignorans, amat et non sentit amorem.

Livre X, 632-7
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Et maintenant j'ai achevé un ouvrage que ne pourront détruire ni la colère de Jupiter, ni la flamme, ni le fer, ni le temps vorace. Que le jour fatal qui n'a de droits que sur mon corps mette, quand il voudra, un terme au cours incertain de ma vie : la plus noble partie de moi-même s'élancera, immortelle, au-dessus de la haute région des astres et mon nom sera impérissable ; aussi loin que la puissance romaine s'étend sur la terre domptée, les peuples me liront et, désormais fameux, pendante toute la durée des siècles, s'il y a quelque vérité dans les pressentiments des poètes, je vivrai.
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le souverain des dieux, irrité de la mauvaise foi et des parjures des Cercopes, voulut punir les crimes de cette race perfide, et les changer tous en animaux difformes, à la fois semblables à l’homme, et différents de lui. Il raccourcit leurs membres, aplatit leur nez, sillonna leur visage de rides, et couvrit leur corps d’un poil fauve. Puis il les relégua dans cette île, en leur ôtant l’usage de la parole, dont ils ne s’étaient servi que pour le parjure : il ne leur laissa, pour se plaindre, qu’un cri rauque.
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felix dicebam eramque;
Non ita dis visu est, aut nunc quoque forsitan essem.
On me disait heureux et je l'étais;
Tel n'était pas l'avis des dieux, sans quoi je le serais peut-être encore.
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