Je voudrais dire à tous ces auteurs que je n'ai pas encore découverts et dont un ouvrage attend impatiemment dans les limbes de mon interminable PAL, que, pour accélérer les choses, il y a une solution toute simple, bien que radicale, je l'avoue, il vous faut....mourir...
Prenez
Arto Paasilinna par exemple,
La douce empoisonneuse se lamentait dans les tréfonds de cette fameuse pile à lire, quand l'auteur s'en fut rejoindre ces illustres prédécesseurs au paradis des écrivains.
Comment lui rendre hommage si ce n'est en découvrant ce roman.
RIP Monsieur Paasilinna, moi, je m'en vais transmettre mon ressenti à mes amis (aux autres aussi d'ailleurs) lecteurs.
D'ailleurs, de mort il en est aussi question dans ce petit roman sans prétention.
C'est donc en Finlande que l'on rencontre Linnea Ravaska, veuve de colonel qui vit retirée dans une métairie où elle pourrait couler des jours paisibles au milieu de ses souvenirs, si son neveu, ce bon à rien de Kauko n'avait pas décidé avec quelques complices du même tonneau de lui pourrir la vie.
Mais, faut pas pousser mémé (tantine en l'occurrence) dans les orties...
Un roman qui pourrait nous rappeler Arsenic et vieilles dentelles la célèbre pièce de Joseph Kesserling magnifiquement adaptée au cinéma par
Frank Capra.
Sous la plume d'
Arto Paasilinna, on imagine tout à fait ses personnages. Cette mamie, angoissée mais fière malgré tout, ces voyous prêts à tout pour s'approprier ses biens.
Un roman noir mais un récit léger malgré tout.
Paasalinna n'en fait pas des tonnes, il raconte simplement.
Sans être jubilatoire, ce fut, pour moi, tout de même une lecture agréable.