Dystopie écrite dans les années 90 et situant la fin de l'histoire en .....2023!!! Comme tous les romans de cet auteur, on est dès le début embarqué dans une histoire un peu foldingue. Eemeli Toropainen, la quarantaine, ancien PDG d'une société spécialisée dans la construction de chalet en bois qui a fait faillite, est appelé au chevet de son grand-père Asser, qui est mourant. Ce dernier, connu pour ses idées anticléricales, considéré comme le plus grand bruleur d'église du pays, a une demande déroutante: il veut qu'une fondation soit créée avec l'argent de l'héritage pour construire.... une église. S'en suit une série d'évènements abracabrans comme Paasilinna nous a habitué, sur fond de réflexion sur la nature, la vie en autarcie, les lourdeurs administratives et les petits arrangements à la marge de la légalité.....bref! comme dans tous ses romans, il égratigne quelque peu l'image de son pays, tant idéalisé par les autres nations. Autant j'ai adoré les précédents romans lus de cet auteurs, dont "
La douce empoisonneuse", "
Prisonniers du paradis", ....., autant je me suis très vite ennuyée avec celui-ci. Il y a des longueurs sans intérêt. Les évènements s'enchaînent dans un style journaliste essentiellement descriptif. Les histoires rocambolesques des personnages ne sont pas vraiment drôles. C'est une approche un peu prémonitoire des crises économiques et des problèmes climatiques qui vont émergés à la fin du XXème siècle et au début du XXIème mais la réflexion m'a paru un peu courte. Bref! ce livre là ne restera pas dans ma bibliothèque.