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3,63

sur 522 notes
Livre lu dans le cadre de la pioche de Novembre 2020, je remercie Annec44 pour cette pioche. Je comptais le lire plus tôt en l'intercalant avec des lectures plus dures mais la fin de certains challenges m'en a empêché. Troisième livre que je lis de lui, je ne me souviens plus du résumé mais je pense quand même passé un bon petit moment de détente en sa compagnie.

Finalement, l'histoire de celui-ci m'a un peu surprise, elle est bourrée de longueurs et elle ne se lance pas dès le premier chapitre. Je lisais mais je ne retrouvais pas le plaisir des deux premiers et je commençais à m'y ennuyer. J'ai relu le résumé et je me suis dis qu'encore une fois, il en disait trop et ne correspondait vraiment pas au début du roman… Humour ravageur peut-être mais pas au début où à force de m'ennuyer, j'ai commencé à lire en diagonale, c'est la première fois que ça m'arrive avec cet auteur. Aucun des personnages ne m'intéresse ni leur histoire de construction d'église à la demande testamentaire d'un vieux communiste. Je ne trouvais pas cette histoire très drôle ni très entraînante et pas du tout en rapport avec le résumé. Ça sera donc mon premier abandon pour cet auteur mais je n'abandonne pas celui-ci car j'en ai encore dans ma pal et j'avais trop apprécié les deux premiers pour ne pas lui donner d'autres chances. En lisant quelques critiques, j'ai découvert que ce n'était d'ailleurs pas son meilleur opus. Donc pas de regret pour celui-là malgré un titre qui donnait envie et annonçait de bons moments de rigolade.

Comme vous l'aurez compris, c'est donc une déception pour ce livre, il a été abandonné au bout de 83p, mais ce n'est que partie remise pour cet auteur à l'humour très spécial. Je vous conseille néanmoins de découvrir cet opus surtout si vous êtes un amateur indéfectible de cet auteur à l'imagination complètement loufoque au pays des rennes. Pour ma part, j'aime beaucoup le dépaysement.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Nous sommes dans les régions Scandinaves, avec tout ce que l'on connaît déjà de ce mode de vie, mais avec une transposition au XXI ème siècle (écrit au XXème).
L'économie traditionnelle ne réussit plus à assurer la survie des peuples ; tout manque, du pétrole aux vivres. Dans certains pays, les villes croulent sous les ordures.
Les populations migrent et traînent avec eux toute la misère de l'exil.
Cependant, dès le début de l'ouvrage, selon les souhaits d'un athée notoire, grand communiste militant, on a construit une communauté, puis une ville et des faubourgs autour d'une église.
Celle-ci va grandir sur un modèle nouveau et cependant fort traditionnel et ancien !
On avance dans un texte agréable même si le titre ne dit pas grand-chose sur ce que sera le livre.
Comme chaque fois, avec les romans de l'Europe du nord, Finnois en l'occurrence, les noms de lieux et surtout des noms propres sont difficiles à intégrer et rendent la lecture un peu difficile.
Le message de l'auteur, au-delà de l'histoire réinventée, traite de l'économie mondiale et des politiques européennes.
On assiste en fait en fait à une démonstration concernant les résultats d'un modèle économique ayant refusé les aspects trop modernes, trop « mode » et qui se trouve protégés de la faillte du système (Crises économiques ou industrielles, politiques, etc…)
On tombe très vite à partir de ce schéma, dans un délire de science-fiction.
Ce livre écrit en 1992 prévoit une sorte de fin du monde pour les années 2010 et suivantes…

J'avais lu « Les dix femmes de l'ingénieur Rauno Ramekorpi » et mon commentaire avait été plutôt sévère. Ce second roman abordé m'a également surpris, et je reconnais que l'auteur est particulièrement étonnant. Et cet ouvrage même s'il a un côté délirant, présente de nombreux thèmes de réflexion, et offre un récit très agréable.

Il faut vraiment faire l'effort et déguster. C'est une très bonne découverte.
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Roman léger, humoristique, sarcastique avec en toile de fond les terres reculées de la Finlande et une société qui part en vrille, victime de ses excès et ses délires entre sa surconsommation, son trafic d'organes et ses guerres.

L'intrigue est drôle et rigolote, farfelue mais sensée quand même : le fils d'un brûleur d'églises exécute le dernier souhait de son père qui lui demande de construire une église. Autour de ce projet déjà pas simple, il se retrouve finalement à devoir gérer un territoire de plus en plus grand où les gens vivent en autarcie, autour de cette église profane et illégale. Finalement, en temps d'apocalypse où le monde entier souffre de famine, de guerre, de maladies, seule la petite communauté finlandaise d'Ukonjärvi s'en sort, en vivant le plus simplement du monde, à l'ancienne, indépendamment du monde. le concept est très intéressant, et le ton est plein d'humour, de dérision.

Néanmoins, je n'ai pas plus accroché que cela au roman, peut-être est-ce dû à la plume de l'auteur ou à ce genre de roman , mais il m'a manqué une accroche, ou de la profondeur, des émotions. le roman est bon pourtant et le sujet intéressant. Je pense que la manière d'écrire de Arto Paasilinna ne me touche pas particulièrement et je finis par tourner les pages un peu trop vite.
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C'est grand grand étonnement mais avec une réelle satisfaction que je donne la note maximale à ce roman de Arto Paasilinna. Il est à ce jour , incontestablement mon auteur préféré de tous les temps. A tel point qu'il ne me reste plus que deux de ses romans à lire.

Dans ce roman on retrouve tous les ingrédients qui font la saveur des histoires de monsieur Paasilinna. L'humour grinçant, l'absurde, les tribulations de vieillards finlandais un peu toqués mais très attachants le tout servi par une plume reconnaissable entre mille.
On pourrait penser que c'est redondant, qu'on l'a déjà lu. Mais non, et c'est ça que j'aime chez cet auteur. Malgré son obsession pour le héro sexagénaire et son humour corrosif, il arrive toujours à nous emporter dans une nouvelle histoire. Et ici quelle histoire! L'apocalypse! C'est un roman d'anticipation vu par Arto Paasilinna. Que demander de plus? Une nouvelle apparition de notre ex-taxi préféré? Seppo Sorjonen est de la partie! La boucle est bouclée!

A lire comme tous les autres romans de l'auteur! Jetez-vous dessus!
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Le grand brûleur d'églises Asser Toropainen, quatre-vingt-neuf ans, vieux communiste athée au couteau entre les dents, se préparait à mourir. Il fit venir son petit-fils, Eemeli Toropainen, afin de lui confier ses dernières volontés : élever à sa mémoire une fondation propre à y édifier une église.
Eemili sillonne la Laponie du Nord et décide que le sanctuaire de paix dont rêvait son oncle, homme fatigué par le rythme de l'existence, s'élèvera dans le Kainuu, en bordure du marais du Hibou, tout proche du lac Ukonjärvi.

Grâce à son opiniâtreté et ses compétences, le projet d'Eemeli prend peu à peu forme, au point qu'autour de l'église une petite communauté prend corps. Communauté dont les principes consistent en un retour à la nature - fondé sur le bon sens paysan - et à vivre en quasi-autarcie - séchage d' herbes aromatiques, pêche, ramassage de champignons... Loin de toute civilisation, malgré la troisième guerre mondiale qui menace, ainsi que l'apocalypse annoncé, le village d'Ukonjärvi résistera-t-il à l'invasion…?

Ce roman, drôle parfois, est intéressant pour les valeurs écologiques qu'il défend. Il souffre cependant de quelques longueurs. Au final, ce n'est pas le meilleur des romans d'Arto Paasilinna.

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Toujours mené autour d'un personnage haut en couleur, déterminé, et un peu décalé, Paasilinna construit ici une utopie prenant ses racines dans un passé récent pour se poursuivre dans l'anticipation, explorant les thèmes actuels de l'écologie, de la guerre de la politique.
on y retrouve le style habituel, et l'histoire est menée tambour battant.tout à fait agréable

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Challenge Babelio Solidaires 2022 : Arto Paasilinna est sur la liste. En cherchant un Pagnol à la médiathèque, je tombe sur le Cantique de l'Apocalypse joyeuse. Bof, allons-y, c'est l'occasion...

A ce moment là, je suis convaincue - première erreur ! - que Paasilinna est un auteur sud-américain. Bon, il est scandinave, en fait. La seconde erreur, découlant de la première, est liée à l'image de couverture de mon exemplaire (qui n'est pas celle de la forêt représentée ici mais le toit d'une église rouge vue en contre plongée avec des poissons (?) ou des missiles (?) plein le ciel), j'ai cru que c'était un roman dans le style réalsime merveilleux, à la Cent ans de solitude. Ouf, en fait, rien à voir, c'est une dystopie !

Et comme dans toutes les bonnes dystopies, au début, tout paraît normal, et le glissement se fait subrepticement, presque à l'insu du lecteur, je dirais, même.

Eemeli Toropainen, la quarantaine au début du récit, est appelé au chevet de son richissime et bolchévique grand-père mourant.
Eemeli est divorcé : son mariage avec Henna n'a pas résisté à la faillite de l'entreprise familiale dont il avait hérité. Mais ils sont restés en plus que très bons termes ^^

Le vieil Asser laisse derrière lui une immense fortune, de vastes terres vierges de tout occupant, et une mission étrange pour son descendant : à la tête de la toute neuve Fondation funéraire d'Asser Toropainen, Eemeli est chargé de bâtir... une église ! Et cela ne se fera pas sans mal, et Eemeli aura à faire avec l'état finlandais, d'abord, qui ne lui accordera pas les permis de construire nécessaires alors que le bâtiment est presque terminé. Gloups ! le projet pourra cependant continuer grâce à l'intervention inattendue d'un groupe de jeunes militants écologistes... Pour les remercier, Eemeli les laissera s'installer sur les terres de la Fondation.
Ensuite, c'est le clergé - qui refuse de consacrer l'église, et même la justice qui causeront du souci à Eemeli... Sans parler d'une certaine experte en bonnes manières rencontrée dans un avion...
De fil en aiguille, à mesure que les travaux avancent, sans qu'on l'ait vu venir, une petite communauté prend vie. Puis grandit. Et plus elle grandit, au fil des années, plus la paroisse d'Ukonjärvi s'isole du reste du monde, et ses habitants contemplent les événements en spectateurs, tout occupés qu'ils sont à construire, pêcher, chasser l'élan et faire des réserves de nourriture pour l'hiver...

Côté événements, on est servis aussi ! Tentatives de meurtres, chute du clocher, quelques attaques d'ourses, tentatives de chirurgie de pointe, espionnages, vol de cadavres... Mais où donc Arto Paasilinna est-il allé chercher tout ça !

L'histoire vaut réellement le détour donc, mais les personnages aussi ! Entre les vaillants jeunes écologistes qui ne savent pas - au départ - tenir une hache, et manquent de mourir dès le premier hiver, la pasteure aux armées Tuirevi Hillikainen, (je l'adore !!!), le chef doleur - et organiste ou espion à ses heures perdues, Severi Horttanainen, les fonctionnaires véreux et les américains criminels, on en croise du beau monde ! Sans parler de l'apprenti menuisier pris de passion pour les cloches et l'ex-femme du patron, ou l'Ange volant, jeune fille échappée d'un asile qui rendra de fiers services à la communauté...

Une lecture très plaisante donc, que j'ai bien appréciée. le seul bémol que j'apporterai - et encore ! - c'est que jamais, à aucun moment on n'a accès aux ressentis, aux pensées intérieures, aux émotions des protagonistes. On reste "dehors" pour ainsi dire. Par exemple, on sait que le chirurgien qui tente à un moment donné un pontage cardiaque est nerveux car il transpire, mais pas parce qu'on nous dit qu'il l'est. du coup, je trouve qu'il manque peut-être de profondeur pour en faire une vraiment très bonne histoire.

Histoire plaisante, personnages pittoresques, et par-dessus le marché, une vraie fin ! Qui est aussi un commencement d'ailleurs.

Comme quoi, décidément, sur un malentendu ça peut marcher !
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Un petit groupe de finlandais sur les volontés d'un de leurs défunts va construire une église éloignée de tout dans la forêt. Un petit village se forme donc autour d'elle défiant les institutions du pays et son mode de vie, luttant malgré le climat d'apocalypse qui touche le reste du monde.

Je m'attendais à voir ce sujet traité avec humour... mais je n'en ai pas trouvé, il m'a plutôt angoissé. Chômage massif, accident de centrale nucléaire, pauvreté, troisième guerre mondiale, bombe H et fin du monde.
Pas vraiment le meilleur cocktail anti-déprime...étant donné que nous connaissons ou avons connu certaines des crises annoncées.
Certains événements comme le passage à l'an 2000 sont un peu loufoques, d'autres par contre font froid dans le dos avec la ville de New York touchée par la folie humaine P 267 "Reporters et créateurs de pub tombaient des hauteurs du RCA Center comme des prunes trop mûres de leur arbre à l'automne, dégringolant de la tour en flammes par dizaines, centaines. " Passage tristement prémonitoire des attentats de 2001. (livre écrit en 92)

L'auteur, ancien bûcheron et ouvrier agricole s'est souvent laissé aller à faire de longues descriptions concernant la construction du village et les travaux agricoles...quelques pages sautées. D'un autre côté j'aurais aimé qu'il plante plus longuement le décor d'apocalypse de certaines villes.

Que retenir? Une critique des institutions religieuses, les taxes gouvernementales comme étouffoirs du peuple, La vie en quasi-autarcie comme meilleure méthode de survie? Je ne sais pas...

J'ai toutefois aimé que le fondateur de la communauté, malgré son esprit indépendantiste se montre toujours prêt à aider et acceuillir les autres dans le besoin.

La solution parfaite n'existe pas, tout a ses limites.
L'auteur choisira Paris comme toile de fin à son décor post-apocalyptique.

Aujourd'hui, 15 Novembre 2015, une pensée et du soutien pour le Paris post-attentat.
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Un vrai petit bijou que ce livre qui raconte la naissance et la vie d'une communauté campagnarde dans les forêts de Finlande alors que le monde s'écroule. La vie est possible, empreinte de solide bon sens, grâce à l'héritage d'un ancêtre mécréant voulant se racheter par la construction d'une église.
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Lu un peu distraitement, car je n'ai pas réussi à adhérer à cette histoire ni à croire vraiment à ses personnages. Bien sûr, on peut y voir un conte philosophique, presque une dystopie s'il n'existait pas, parallèlement à l'apocalypse générale sur Terre, un petit éden, quelque part en Finlande, pas loin de la Russie arctique, où les habitants vivent dans une communauté paradisiaque (et c'est là l'essentiel du propos) grâce à leur mode de vie ancestral: architecture, chasse, pêche et agriculture traditionnelles…. Ça n'empêche pas le chirurgien de campagne d'opérer à coeur ouvert (avec succès) d'abord un ours polaire puis le chef de la communauté; ce qui tend à montrer que, malgré un retour en arrière historique (sur les modes de transport, entre autres), on pourrait tout de même profiter des avancées techniques/technologiques, développées avant l'apocalypse, lorsque la vie humaine en dépend. Je n'insiste pas plus sur tout ce qui m'a paru invraisemblable et qui a contribué à l'ennui ressenti lors de cette lecture. Je m'en prendrais plutôt au style narratif qui n'implique pas le lecteur dans les péripéties des héros au caractère souvent rapidement esquissé. Vous l'aurez compris: je n'ai pas beaucoup aimé et je ne pense pas revenir à cet auteur à l'avenir.
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