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3,52

sur 1621 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Deux finlandais suicidèrent décident de rassembler d'autres suicidaires pour fonder une association.
Une quarantaine de personnes se retrouvent alors à bord d'un bus de luxe et entament en assez long voyage.
Une histoire bien déjantée à la Paasilinna.
A la fin de la lecture j'ai eu l'impression de sortir de je ne sais où.
Finalement, c'est le cinquième livre que je lis de cet auteur, et force est de reconnaître que je n'aime pas beaucoup. Je crois que je vais arrêter là.
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Finalement je les ai laissés entre eux ces amis qui veulent en finir. A un tiers du livre, pan! cela m'est tombé des mains.

Pourtant, l'idée de raconter le périple de personnes dépressives sur le territoire finnois est originale et prometteuse. Seulement les personnages sont si nombreux et si peu décrits que l'on manque d'accroche pour leur donner le bénéfice de l'empathie.
Le style ne suscite aucune envolée particulière et le message n'a pas la portée que j'espérais sur le suicide. J'avais pourtant trouvé quelques critiques de la société finlandaise bienvenues dans mes précédentes lectures de cet auteur. Mais là, rien!
Paasilinna reste un auteur que j'apprécie pour le ton de ces romans, plutôt sarcastique et déjanté. Celui-ci est le seul qui me déçoit ce qui fait quand même 4-1 (au moment de l'ouverture de l'Euro).
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Deux hommes ratent leur suicide en décidant de se donner la mort dans le même lieu, pour l'un ce n'est pas sa première tentative, ils se disent donc qu'il y a peut-être d'autres personnes dans leur cas et décide de passer une annonce dans le journal à ce sujet.

Très rapidement le résultat dépasse toute leur attente et ils reçoivent des lettres de personnes suicidaires de l'ensemble du pays, ils décident donc de trouver quelqu'un pour les aider à répondre à l'ensemble des courriers. Et de trouver un moyen pour faire un suicide collectif avec l'ensemble de ces personnes.

Malgré le faible nombre de pages moins de 300, j'ai énormément peiné durant cette lecture et pourtant je suis habituellement plutôt cliente des récits d'humour noirs mais ici cela n'a pas du tout fonctionné sur moi. Je me suis même demandé à plusieurs reprises ou l'auteur voulait en venir.

Le but étant peut-être la fin mais même celle-ci n'est pas du tout plausible, j'ai d'autres livres de l'auteur dans ma pile à lire et j'avoue que du coup je n'ai pas hâte de les sortir de mes bibliothèques.
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Surement avez-vous vu ces personnes retraitées qui attendent aux gares routières leur bus pour se lancer sur les routes touristiques à la découverte des lieux connus et reconnus.

Imaginez ces personnes qui enchaînent ce genre de voyage disons durant trois mois non stop. Chaque fois elles vous ressassent leurs souvenirs sur le même mode : on a bien mangé, on a bien bu etc etc.

Ce bouquin tourne en rond, l'auteur le bus et ses passagers ne savent pas où ils vont, on nous promet de l'humour, y a rien, la réflexion mordante sur le suicide, je la cherche encore.

Bref je ne vais pas plus m'étendre c'est franchement pas terrible. J'avais eu une meilleure impression en finissant le fils du dieu de l'orage.

J'imagine que ceux qui ont bien aimé le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire pourraient s'y retrouver, mais je trouve que ce bouquin n'a aucun intérêt, ce n'est pas drôle, pas corrosif et en plus extrêmement répétitif, les personnages n'ont aucun relief, ils passent leur temps en bus à s'arrêter manger et boire des coups, ils veulent se suicider, puis non alors ils boivent des coups, mangent puis ils repartent.

L'idée de départ était rigolote, elle ne méritait pas plus qu'une nouvelle d'une vingtaine de pages.

Sharpe et Lodge je vous aime.
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Petits suicides entre amis d'Arto Paasilinna : un titre provocateur, une ambiance morbide, un cri de désespoir d'une société en perdition ?

L'auteur échappe à tous ces clichés en proposant une réelle réflexion sur le suicide. Comme une évidence, le suicide touche tout le monde, toutes les classes de la société, les pauvres comme les riches. Simplement, même si l'argent peut mieux aider à supporter la vie et ses aléas, ce n'est peut-être pas l'essentiel pour rester plonger dans le bonheur. Les suicidaires, de simples mortels qui n'ont plus envie de poursuivre le cours des évènements, trouvent souvent leur motivation dans une profonde solitude. Ils ont perdu contact avec les proches, avec les autres, avec la société, et se sentent de ce fait, rejetés, abandonnés, exclus. le mal d'un pays, d'une société qui ne sait pas comment aider ces personnes laissées (volontairement ou pas) en marge de celle-ci. Les institutions, les pouvoirs publics, les autres aussi, les ignorent tout simplement, ne les comprennent pas. Pourtant, créer des liens amicaux, fraternels suffirait peut-être (certainement ?!) à redonner confiance et espoir à ces suicidaires.

Un roman, parfois cocasse, souvent émouvant, qui nous embarque à bord d'un bus en compagnie de simples finnois qui n'ont que de l'amour et de l'amitié à donner, à travers les paysages de Finlande. Une amitié va naître, des liens vont se concrétiser pour unir ces suicidaires anonymes et les réunir pour la vie. L'amour du prochain et la solidarité, deux valeurs saines et sûres pour [re]découvrir la vie et les autres. Avec comme point de départ le désespoir de quelques personnes, je me retrouve, au fil des phrases et des humeurs des protagonistes, devant un optimisme béat, vers un nouvel apprentissage de la vie.

Sur un plan personnel, j'ai apprécié cette route de chemins détournés à travers la Finlande. Sur le court, car à plus long terme, le voyage s'enlisait dans des redites, des longueurs et une fin prévisible...
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Sous la conduite du colonel au chômage Kemppainen assisté du président en faillite Rellonen et de la jolie directrice adjointe dépressive Helena Puusaari s'organise le road movie transeuropéen d'une bande de suicidaires-joyeux buveurs.

Petites phrases faciles à lire, à la portée de tous, à la hauteur de l'histoire et de l'humour du bouquin.

J'ai un peu l'impression que Arto n'a pas eu facile de remplir les 400 minutes de lecture exigée par son éditeur.

Où sont passées la poésie et la puissance du 'Meunier hurlant'?
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Une bouffonnerie sympathique sur un pitch original entièrement contenu dans le titre, mais qui m'a laissée complètement froide.
Il y avait pourtant matière à développer sur le thème, et ce sur n'importe quel ton y compris l'humour (et le plus noir aurait été le bienvenu). Mais non, rien, ou alors je n'ai pas saisi la nuance dans cette histoire gratuitement déjantée.
Mauvaise pioche pour moi!
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Cette association regroupant des suicidaires avait tout de la bonne idée loufoque, absurde. Hélas pour moi, après un début prometteur le récit m'a plutôt laissé de marbre et malgré quelques sourires ici ou là "Petits suicides entre amis" est une déception. Cette échappée en car m'a plûtot ennuyé. Mais comme j'avais bien aimé "La douce empoisonneuse" je retenterai une nouvelle fois cette auteur finlandais. Peut-être pas lu au bon moment.
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Quand Rellonen et Kamppainen, deux inconnus, se retrouvent au même endroit au même moment alors qu'ils ont la même ambition de se suicider, ils se disent que la coïncidence ne peut pas en être une. Et alors qu'une amitié naît entre les deux hommes, l'idée qu'ils ne sont sûrement pas les seuls en Finlande à projeter de mettre fin à leurs jours émerge et les mène à créer un groupe ; car se suicider en collectivité est quand même bien plus sympa que chacun dans son coin, non ?

Si l'idée de départ est originale et un brin incongrue, le développement ne passe pas trois pattes à un canard, voire même ennuie. Il était EVIDENT dès le départ que la dynamique de groupe mènerait à l'annulation pure et simple du projet commun, car c'est bien connu : si tout est plus facile en groupe, le principe également de ne plus être seul annihile toute pensée... de solitude. Et la solitude étant l'un des sentiments maîtres à l'origine de l'idée/envie de suicide, vous faites le calcul et ça donne une fin courue d'avance. Dommage. L'auteur, qui écrit une histoire sur fond de quelques absurdités, aurait pu aller plus loin dans son idée et effectivement faire décoller ses personnages vers l'autre monde, et pourquoi pas, tant qu'à faire, nous raconter leur expérience de l'au-delà. Mais que nenni, Paasilinna et ses personnages sont finalement bien restés sur la Terre ferme, avec un dénouement assez cucul.
Là où j'ai eu du mal aussi, c'est l'écriture de l'auteur, assez misogyne. Beaucoup l'assimilent à de l'humour fait exprès en outre récurrent dans son oeuvre, mais honnêtement rien n'indique que c'est vraiment pour se moquer. Donc bof...
En définitive, la première partie se lit plutôt bien de par sa singularité, mais la tournure des évènements rend le livre quelconque assez rapidement.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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L'histoire, assez loufoque (mais pourquoi pas) de deux suicidaires qui se retrouvent au même moment, au même endroit, pour accomplir leur funeste destin. Ils se lancent alors à la recherche d'autres suicidaires finlandais, les réunissant dans une cave, pour faire un symposium sur le suicide. S'en suivent alors des aventures à bord d'un car de luxe, qui leur fait traverser la Finlande, la Suisse, l'Allemagne, la France et finalement, le Portugal.

C'est peut-être spécial au finnois, mais j'ai trouvé le style de l'écriture particulièrement lourd, enrichi, en plus, de noms "dos d'âne", ralentissant la vitesse de lecture. Les finlandais aiment manifestement plus les voyelles que les consonnes.

L'histoire est finalement assez grotesque, il ne se passe rien, c'est terriblement chiant et la lecture se transforme assez rapidement en une longue et difficile progression, sur les pages d'un roman qu'on imaginait volontiers fait d'humour noir sur le suicide et ses aspirants. Leurs "aventures" sont improbables, jamais drôles, jamais attendrissantes, et on a parfois l'impression que l'auteur se faisait chier quand il écrivait son bouquin. Comme prévu, nous avons droit à une Happy End.

Bref, ce bouquin m'a déçu.
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