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3,52

sur 1621 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Traverser l'Europe à fond les manettes à bord d'un car flambant neuf en compagnie de suicidaires pour le moins atypiques, ça vous tente ?
Avant toute chose, ne pas s'arrêter au titre, pas la peine de courir chercher une boîte de mouchoirs en papier ceci n'est pas une histoire triste. S'il y a réflexion sur le suicide, elle est « férocement drôle » comme l'indique la quatrième de couverture.

Onni Rellonen, entrepreneur spécialisé dans la faillite et le colonel Kempainen, veuf et inconsolable retraité choisissent par hasard la même grange pour se suicider, une salvatrice rencontre puisqu'elle les empêchera de passer à l'acte. Se liant d'amitié, ils décident de fonder une association pour rassembler et aider d'autres suicidaires. Ils commencent par organiser un symposium où les déprimés se pressent car les suicidaires sont nombreux en Finlande ! Persuadés que le suicide est une affaire sérieuse ne souffrant aucun amateurisme et que l'union fait la force, c'est à bord du car de l'un d'entre eux que l'étrange troupe part vers la mort en une folle tournée à travers la Finlande puis l'Europe.

J'ai trouvé la lecture de ce roman inégale, il faut dire que je m'attendais à mieux vu la pub que l'on m'avait faite...
Au début du livre, je me suis un peu ennuyée à cause de passages longuets et pas très intéressants - en fait avant qu'ils ne quittent la Finlande - mais heureusement, la deuxième et dernière partie est vraiment agréable. L'histoire est amusante, c'est dynamique, il n'est plus question de s'endormir ! Certains passages sont complètement loufoques, c'est d'un burlesque ! Quel périple ! L'action est menée tambour battant par des personnages hauts en couleur. L'aventure regorge de situations cocasses, incongrues où l'humour noir se fait la part belle.
Les protagonistes sont attachants sauf ... qu'ils sont trop nombreux, à mon avis, et avec les noms finlandais imprononçables, franchement, je dois avouer que je me suis emmêlée les pinceaux plus d'une fois !

Enfin, je dois reconnaître que je ne suis pas une grande fan de la plume d' Arto Paasilinna, son style est un peu lourd, voire vieillot ou désuet. Je me suis demandée si c'était dû à la traduction ? Après réflexion, je ne crois pas : je pense que c'est juste le style de l'auteur. Quel besoin de citer les titres et professions avant le nom des personnes ? Pourquoi ce « détail » plus qu'autre chose ? Je ne sais pas, mais cela m'a agacée,vraiment agacée tout du long. Par contre, le vocabulaire est très riche : par exemple, le « bestiaire » est particulièrement impressionnant... Très instructif !! D'ailleurs, j'y pense, il faut aussi que je révise la géographie finlandaise... Tout cela donne un petit côté exotique au livre, malheureusement, en même temps ça gêne la lecture, la ralentissant.

En résumé, j'ai bien aimé suivre leur périple en Europe. J'avoue que je voulais surtout savoir s'ils allaient ou non se jeter à l'eau et ce qu' Arto Paasilinna allait encore bien pouvoir inventer comme situation improbable ! Malgré le style, malgré la lenteur au début du roman, impossible d'oublier certains passages vraiment hilarants et quelques personnages qui méritent le détour !
Inégal donc !! Cela reste le mot qui définit le mieux mon ressenti.
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Le lendemain d'une fête nationale, Onni Rellonen, entrepreneur d'une petite entreprise au bord de la faillite, se rend dans une grange avec l'intention de mettre un terme à ses jours. Il y rencontre le colonel Hermanni Kemppainen, veuf inconsolable, venu là pour les mêmes motifs. Agacés tous les deux par ce manque de tranquillité, ils discutent un peu et décident de rassembler tous les candidats au suicide pour profiter une dernière fois de la vie ensemble.

Les candidats sont nombreux, et le petit groupe s'embarque dans un voyage en car à travers l'Europe, embarquant un peu par hasard un serveur amoureux de la vie qui les empêchent de déprimer en toute tranquillité. Mais à chaque fois que le grand saut est proche, quelqu'un trouve toujours une excellente raison de repousser l'inévitable à quelques jours plus tard...

L'auteur arrive à traiter le sujet du suicide avec une légèreté rafraîchissante, son humour est subtil. le livre est idéal pour se changer les idées et, paradoxalement, se remonter le moral.
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Lire ce livre dans le tram était l'occasion de se retrouver parmi les personnages de se roman qui se sont regroupés suite à une petite annonce passée par deux personnes suicidaires. Elles-même s'étant d'ailleurs rencontrées alors qu'elles s'apprêtaient à attenter à leur jour, le même jour au même endroit.

Il s'agit de Onni Rellonen (le président) et Hermanni Kemppainen (le colonel).

Cette rencontre va les unir dans cette quête de mourir dignement et ils vont alors fonder une association qui va les emmener bien au delà ce qu'ils avaient imaginé.

Dans ce livre je me suis retrouvée en Laponie, mais pas seulement, car les kilomètres vont défiler à bord du car de luxe La flèche de la mort de Korpela. Ce car qui va emmener les membres de cette associations de suicidés volontaires bien au delà leur but final.

La Laponie je l'ai déjà croisée il n'y a pas si longtemps dans le dernier lapon le polar d'Olivier Truc. Il s'agit là de deux livres bien différents outre ce pays en arrière fond.

L'auteur de ce livre est né en Laponie finlandaise et il dresse dans ce roman un tableau très noir de son pays,

"Les plus redoutables ennemis des Finlandais sont la mélancolie, ma tristesse, l'apathie. Une insondable lassitude plane sur ce malheureux peuple et le courbe depuis des milliers d'années sous son joug, forçant son âme à la noirceur et à la gravité. le poids du pessimiste est tel que beaucoup voient dans la mort le seul remède à leur angoisse. le spleen est un adversaire plus impitoyable que l'union soviétique"

Mais rassurez-vous ce tableau va vite par les rencontres et les péripéties se trouver bien moins noir que prévu... et même carrément drôle.

Un humour noir très désopilant !

"Un minuscule aléa avait sauvé la vie de deux solides gaillards. Rater son suicide n'est pas forcément ce qu'il y a de pire dans l'existence. On ne peut pas toujours tout réussir. "

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de ces deux personnages auxquels vont se joindre toute une ribambelle d'autres personnages.

Tous sont décrits par leurs raisons de vouloir en finir avec la vie. Mais là encore ce périple concocté par ces suicidaires anonymes nous emmène finalement bien au delà de ces tristes fins et plus qu'un manifeste pour le droit de se tuer, ce livre devient en quelque sorte un hymne à la vie où les rencontres et la vie en groupe balayent bien des soucis.

J'ai particulièrement aimé un personnage dans ce livre : il s'agit de Seppo Sorjonen très justement surnommé l'empêcheur de déprimer en rond qui va accompagner le groupe (suite à une volonté de suivre ce groupe mais sans vouloir se supprimer) et les empêcher de déprimé de mille manières !

Il se transforme en conteur hors pair et trouve toujours mille et une raisons d'aimer la vie.

" Mais tout groupe a son empêcheur de tourner en rond. l'extra Seppo Sorjonen, sans en demander la permission, se mit à évoquer ses souvenirs de Finlande. le pire était qu'ils étaient tous positifs. Il prit l'exemple du sauna. Sa seule existence, à ses yeux, faisant qu'aucun finlandais n'était en droit de se suicider, qu'elles que soient les circonstances, et en tout cas pas avant d'avoir pris un bon bain de vapeur"


Vous voulez embarquez à bord de la Flèche de la mort de Koperla ?
N'hésitez pas à vous inscrire à ce voyage
plus ou moins désorganisé et pas triste du tout...!
Certains voyages ne nous mènent pas toujours où l'on veut !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Ingrédients pour la recette finlandaise de suicide collectif selon Arto Paasilinna :

- Un autocar
- Un comité de trois personnes suicidaires
- 600 Finlandais mal dans leur peau et dans leur vie dont une quarantaine de jusqu'au boutistes.
- Un chauffeur désespéré
- Des centaines de litres d'alcool en tout genre
- du poisson
- Quelques projets de mise à mort
- 6 pays européens
- Un itinéraire olé olé qui varie en fonction des déboires
- Des noms de familles et de lieux finnois imprononçables
- Un petit village haut-valaisan

Vous mélangez le tout et vous saupoudrez de quelques bonnes pointes d'humour nordique et vous obtenez Petits suicides entre amis.

Les ingrédients laissaient pressentir un excellent moment de lecture. Mais hélas, la mayonnaise n'a pas pris. le rythme est lent, les idées - pourtant loufoques - tournent en rond, les descriptions des activités inintéressantes du groupes sont épuisantes de longueur ....
Si j'étais enthousiaste en ouvrant ce livre, je suis apathique et perplexe en le terminant.

Je referme mon deuxième Arto Paasilinna un peu déçue. Il m'en reste trois sur ma pile. Aurai-je le courage de m'y plonger ?

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Il y a de ces livres que l'on n'aime pas, mais que l'on ne déteste pas non plus… c'est le cas de ce bouquin. Je trouvais la prémisse de départ très intéressante : l'idée de faire un symposium pour les suicidaires, se transformant en une espèce de société secrète de la mort philosophant sur le meilleur suicide collectif. Génial. Et drôle, mais drôle noir, on s'entend. Mais bon, au-delà de cette idée, le livre traîne vraiment en longueur. J'ai eu l'impression tout le long de livre un épilogue à une histoire qui ne viendra jamais. Dommage. Je ne me suis attaché à aucun des personnages, je n'ai pas souri autant que j'aurais voulu, bref… je suis bien contente de l'avoir terminé. le seul point positif que je vois à cette lecture, mis à part la plume de l'auteur, c'est de suivre le road trip en autocar de cette bande d'hurluberlus, qui fait rêver un peu à des contrées lointaines.
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"Les plus redoutables ennemis des Finlandais sont la mélancolie, la tristesse, l'apathie.."
A la fête de la Saint Jean : le président Onni Rellonen accablé par la faillite de son entreprise et des accusations de fraude, décide d'aller se tuer dans une grange abandonnée, alors qu'il s'apprête à entrer : il entrevoit au travers des rondins, un homme qui est en train de se suicider ! C'est le colonel Kemppainem, veuf inconsolable qui a eu la même idée que lui, il va l'empêcher d'accomplir sa pendaison et, en discutant, ils deviennent amis et réalisent qu'ils ne doivent pas être les seuls dans leur pays à avoir cette tentation ! D'un commun accord, ils décident de passer une annonce dans un journal pour aider leurs concitoyens désespérés !
Il y aura 600 réponses, et ils demandent à Helena Puusaari ( directrice adjointe ) de les seconder pour traiter cet afflux de courrier. Après un symposium réussi à Helsinki, ils vont décider de partir en pullman à travers l'Europe pour aider, accueillir les suicidaires ! Ils vont faire des rencontres diverses, écouter les récits de nombreux désespérés avec des histoires et des parcours pathétiques et, même accepter parmi eux, l'empêcheur de déprimer Seppo Sorjonen : optimiste conteur qui va les conduire jusqu'au Cap de la " Fin de vie " au Portugal ! Une occasion pour Arto Paasilinna de critiquer les autochtones des pays traversés et d'éreinter la société finlandaise !
Périple joyeux, festif qui va permettre aux suicidaires de nouer des relations entre eux et, leur enlever l'envie de mourir !
Arto Paasilinna nous livre une fable "loufoque", pleine d'humour, de dérision et de bonne humeur ! un " feel good" finlandais avec des personnages attachants et une écriture légère et agréable !
L.C thématique d'octobre: Cap au Nord.
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On navigue entre incrédulité et rires. Quel étrange roman qui nous narre les aventures rocambolesques d'une bande de suicidaires.
De la Finlande profonde au cap Finistère au Portugal, nous suivons les déboires, bagarres, découvertes touristiques et humaines de ces désespérés qui le sont de moins en moins.
Pour finir par une jolie critique mi-figue mi-raisin de la bureaucratie finlandaise...

Sympathique livre du farfelu Arto Paasilinna.
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Réussir son suicide n'est pas chose facile. Nous embarquons donc pour un grand voyage vers la mort. Mais en cherchant la mort, peut-on trouver de bonnes raisons de vivre ? Ne serait-ce que partager la vie d'un autre suicidaire ? Après tout, les malheurs ne s'ajoutent pas... Roman toujours aussi loufoque de cet auteur finlandais ... peut-être un peu plus répétitif et moins intéressant que d'autres ...
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Onni Rellonnen, PDG, proche de la cinquantaine ne va pas bien. Il va même très mal et décide donc de mettre fin à ses jours. Il choisit pour cela une grange, en pleine nature, où il sera tranquille pour passer de vie à trépas. Or en s'approchant de la grange, il remarque un homme à l'intérieur, qui au vu de sa tenue est militaire -colonel d'ailleurs-. Onni réalise que le colonel se prépare à mourir lui aussi en se pendant. Une fois la corde nouée autour de lui et alors qu'il allait succomber, Onni entre dans la grange afin de secourir le malheureux.
Le projet commun aux deux hommes a échoué. Qu'à cela ne tienne ! Ils disposent de bien des ressources. Ils prennent la décision de regrouper au sein d'une association des finlandaises et finlandais qui auraient envie de se suicider.
Après une réunion organisée aux petits oignons et grâce à un transporteur qui se propose d'être leur chauffeur de car, les voilà qui partent glaner dans le pays celles et ceux qu'ils avaient pu rencontrer ou qui leur avaient écrit. le car flambant neuf sera le dernier lieu où ils vivront puisqu'il est prévu de le faire rouler à vive allure jusqu'à une falaise où il s'échouera au bas, dans la mer. Mort garantie.
Ainsi, ils récupèrent une femme battue, un directeur de cirque, un éleveur de rennes, un employé des chemins de fer...tous suicidaires et volontaires pour ce projet commun.
Après s'être rencontrés et s'être enfin décidés, le bus joue son rôle de futur cercueil en roulant à toute allure pour s'échouer bien plus bas dans les eaux froides.
Manque de chance pour eux, cela ne se déroule pas comme prévu....

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Mon avis : un livre plaisant à lire, plutôt drôle, simple, qui m'a fait passer un bon moment. C'est ce que je recherchais. Pas besoin de se concentrer ni de trop réfléchir. Un livre pour se détendre.

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J'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre, j'ai aimé certaines choses et beaucoup moins certaines autres. Mais globalement, je n'ai pas trop apprécié ma lecture.

C'est un livre quelque peu étrange, mais ça, je m'y attendais. Ce qui m'a un peu dérangée, c'est que ce n'était pas assez sérieux pour être réellement touchant et pas assez déjanté pour être vraiment amusant.
Quelques passages m'ont fait sourire par leur côté ironique mais je n'ai pas trouvé ça suffisant.

Je n'ai pas trop aimé la représentation des femmes dans ce roman. J'ai eu l'impression que les trois quart du temps, elles étaient là pour cuisiner...
Je n'ai pas non plus aimé la fin, que j'ai trouvé vraiment absurde. Je sais très bien que ce livre n'est pas fait pour être crédible, mais là, c'était trop.

Malgré quelques bonnes trouvailles et une écriture plutôt agréable, je n'ai pas réussi à accrocher à ma lecture.
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