Petits suicides entre amis

Alors que la Finlande est souvent citée comme le pays le mieux classé pour le "bien-vivre", l'auteur commence son récit en évoquant la mélancolie, la tristesse et l'apathie comme les plus redoutables ennemis des Finlandais. Toujours aussi "mal pensant" sur son pays, d'une plume à l'humour caustique, il nous narre l'histoire de Onni Rellonen, PDG presque quinqua, pas trop mal de sa personne, mais le coeur brisé, l'âme en peine et du colonel Hermani Kemppainen, tout aussi déprimé, qui décident de se suicider, sans le savoir dans la même grange. de cette rencontre nait une sorte d'amitié qui va pousser les deux suicidaires à organiser un rassemblement de désespérés au sein d'une association. S'en suit, un road movie des plus délirants à bord d'un autocar de la Finlande au Portugal. Une histoire totalement déjantée, désopilante doublé d'une réflexion véritablement satirique sur le suicide et la société finlandaise dans son ensemble.

Ca faisait un petit temps que je n'avais pas mis 5 étoiles à une lecture, mais j'ai trouvé celle-ci absolument incroyable ! C'est le premier roman d'Arto Paasilinna que je lis, et j'ai ri du début à la fin. Quel humour noir absolument décapant ! Dès les premières pages, quand deux candidats au suicide se retrouvent par hasard dans la même grange pour en finir, et passent finalement du bon temps ensemble, on se dit que cet Arto Paasilinna est drôlement gonflé de faire rire sur un sujet aussi grave. Mais il persiste, et, l'air de rien, nous emmène en voyage avec un groupe de suicidaires, comme si tout cela était parfaitement normal. Il distille dans son récit des petites phrases hilarantes, mais en toile de fond subsiste cette réflexion sur le suicide, et je ne peux m'empêcher de penser que cette lecture ne conviendra sans doute pas à des lecteurs confrontés de près au suicide d'un proche… On peut rire de tout, mais peut-être pas avec tout le monde…

Enième relecture très plaisante même si l'effet de surprise n'y est plus ! Malgré son thème que certains pourraient trouver sinistre, c'est une lecture qui donne le moral ! La mélancolie est une culture nationale finlandaise et le suicide manifestement son expression la plus extrême !

Deux suicidaires se retrouvent au même endroit pour mettre fin à leur vie, l'un veut se pendre, l'autre se tirer une balle ! Cette rencontre va mettre en route un mouvement qui sera difficile à arrêter et même si quelques pertes sont à dénombrer tout au long de la virée, elle ne cessera que quand leur moyen de transport disparaîtra !

Deux suicidaires non suicidés, une petite annonce et un symposium plus tard L Association libre des mortels anonymes est née ! L'Europe est à eux !

Sur un fond d'humour et d'écrits déjanté Paasilinna démontre que pour un suicidaire il y a bien souvent une solution pour le tirer de son marasme ! Mettre fin à la solitude est le premier pas mais l'ordonnance de Paasilinna n'est absolument pas recommandée comme solution !! Quoique ?!

Challenge 50 Objets 2022/2023
Pioche Pal juillet 2022 : Laehb80
Challenge Solidaire 2022

Les Finlandais ne manquent jamais de se prévaloir d'un taux de suicide hors norme, et pourtant les baromètres les donnent souvent comme l'un des peuples les plus heureux du monde. Arto Paasilina pratique un humour noir qui survit admirablement à la traduction. En l'occurence, il nous emmène sur ce terrain de réflexion avec sa maestria coutumière.

J'avais gardé un très bon souvenir de "Petits suicides entre amis" que j'ai lu il y a quelques années. Quand j'ai vu Arto Paasilinna dans la liste des auteurs du Challenge solidaire de Gwen21, j'ai tout de suite pensé à le relire.
Et j'ai retrouvé avec plaisir les aventures du groupe des Mortels anonymes, mené par un colonel veuf qui s'ennuie, un président de société en faillite et une directrice adjointe d'un institut de formation.
L'humour très second degré et la légèreté avec laquelle le sujet de la dépression est traitée font de ce livre un moment de plaisir malgré le thème.
La camaraderie et la solidarité se développent tout au long du périple des suicidaires et Arto Paasilinna nous fait voyager dans plusieurs pays tout en nous faisant découvrir les habitudes de vie des Finlandais, toujours avec autodérision.
Et petit bonus, les personnages sont appelés le plus souvent par leur fonction en plus de leur nom, ce qui permet de ne pas être perdu quand on ne maîtrise pas le finnois.

Un petit roman très drôle. Des situations cocasses : des suicidaires qui se retrouvent dans un road trip pour aller se jeter en haut d'une falaise. c'est sympathique !
Mine de rien cela respire la joie de vivre malgré l'abattement de tout le monde (presque tout le monde). Ils veulent tous en profiter un peu avant de mourir.
Un livre sur l'impact de la solitude contrebalancé par l'impact des relations humaines !
Un très bon moment passé en compagnie de cette "joyeuse" bande.

Ne vous laissez pas abuser par le titre, ce livre est divertissant ! Un matin, Onni Rellonen, homme d'affaires en faillite, se rend dans une vieille grange pour se suicider ; mais en arrivant, il y découvre le colonel Hermanni Kemppainen sur le point de se pendre. Ne se sentant plus seuls dans leur détresse, les deux hommes renoncent à se donner la mort et se lancent dans un projet fou : rassembler d'autres candidats au suicide. Ils organisent d'abord un symposium, la discussion pouvant avoir des vertus thérapeutiques, puis, avec quelques suicidaires, ils entament une expédition depuis la Finlande jusqu'au Portugal dans un autocar de luxe. Leur devise : se tuer à plusieurs, c'est mieux.
Arto Paasilinna nous offre un road-trip burlesque, au cours duquel des Finlandais de tous milieux sociaux, qui ont perdu le goût de vivre, se retrouvent liés dans une destinée commune. Mais vont-ils vraiment vers la mort, ou seront-ils peu à peu sauvés de leur vie mortifère en passant de bons moments ensembles ?

Par une étrange coïncidence, Onni Rellonen et le colonel Hernanni Kempeinen se rencontrent dans une grange déserte. Hernanni se trouve là pour se suicider (par pendaison) et Onni souhaite se brûler la cervelle avec un pistolet. Finalement Onni sauve Hernanni d'une mort certaine et les deux hommes font connaissance autour d'une bouteille se racontant les malheurs qui les ont amenés à vouloir en terminer avec la Vie.
ils decident alors de venir en aide à leur compatriotes dépressifs en créant une association qui aurait pour but d'assister leurs membres dans leur projet de suicide.
Comme dans le magasin des suicides de Jean Teulé le suicide est ici le prétexte (drôle de surcroît) de s'interroger sur les difficultés des humains à vivre.
Après une assemblée générale assez mouvementée (600 suicidaires invités , une bonne centaine présents) pour entériner un projet de suicide collectif, nos amis réussissent à convaincre un tour operator (suicidaire lui aussi) de leur prêter un car pour se jeter dans la mer dans le grand nord...
Finalement la troupe d'irréductibles suicidaires, après la Norvège, décide de reporter le suicide vers un lieu plus clément : la Suisse ...
Le ton est délicieusement ironique... et j'ai souri de nombreuses fois aux aventures des ces suicidaires motivés....Une réussite...

Génial

Le roman qui a révélé l'humour noir de cet écrivain venu du froid. Un délice.