En été, selon moi on a du temps, on est plus détendu, c'est le moment de prendre de bonnes résolutions pour la rentrée prochaine. Si nous prenons de bonnes résolutions pour notre santé (alimentation plus saine, plus de sports, etc) pourquoi ne pas en prendre aussi pour réduire un peu notre empreinte sur la planète?!
Seulement voilà selon
Yves Paccalet, il est déjà trop tard! Mis à part une prise de conscience plus que massive l'Humanité va s'éteindre plus rapidement que prévu. Dans son ouvrage, 2 grandes idées sont développées: la surpopulation et la nature mauvaise de l'Homme. Pessimiste… oui très! Exagéré… hum pas si sûr finalement!
Dans la première partie, l'auteur montre les conséquences de la démographie croissante de notre population mondiale sur notre planète.
« Prononcez le mot « population ». Cela vous prend une seconde. Dans le même temps , trois bébés ont quitté le ventre leur mère. (…) Trois bébés par seconde font cent quatre-vingts par minute. Deux cent soixante mille par jour. Quatre-vingt quinze millions par an: la population de la France et de l'Espagne réunies. »'
Des millions de nouveaux humains qui arrivent dans un monde déjà épuisé: plus beaucoup de ressources naturelles pour se nourrir, des forêts qui disparaissent au profit de mines à ciel ouvert… Tout cela pour finir entasser dans d'immenses tours, les uns sur les autres, étant donné le manque croissant de place surtout dans les pays déjà surpeuplés.
Dans une seconde partie, l'auteur pose le principe que l'homme est mauvais de nature. J'avoue ne pas être forcément d'accord avec l'auteur contrairement à l'idée précédente. J'aime à croire que l'homme est foncièrement bon au départ et que ce sont nos choix qui font de nous quelqu'un de bon ou de mauvais. Mais force est de constater que comme le déclare Paccalet, l'Homme est le seul animal vraiment cruel. Les animaux ne tuent que pour se nourrir. Nous sommes même passé maîtres dans l'art de créer des armes de plus en plus meurtrières. Des hommes aussi profondément égoïstes afin d'assouvir leurs besoins de possession et de domination.
« Voilà pourquoi nous ne lâcherons aucun de nos avantages personnels pour sauver notre mère la Terre… Nous préférons la voir crever que de renoncer à nos privilèges. Nous ne céderons rien (en tout cas , rien d'important: les autres n'ont qu'à commencer !: pour arrêter nos saccages et nos pollutions. »
Déjà à la fin des ces chapitres, j'avais déjà le moral dans les chaussettes. Et là l'auteur termine son ouvrage avec une série de treize scénarios catastrophiques qui décimerait l'espèce humaine: astéroïdes, catastrophes climatiques à cause du réchauffement de la planète, guerre nucléaire ou bactériologique, famine à cause de la surpopulation,…
Le style de Paccalet est volontairement fait pour choquer! Un de ces chapitres s'intitule quand même « Quelque chose en nous d'un peu nazi »! Mais peut être que pour toucher les gens il faut en faire beaucoup! Voire trop pour alerter et frapper les esprits…
Bref, une lecture qui n'est pas légère! Il est parfois bon de se rappeler que la littérature n'est pas là que pour nous divertir mais aussi pour nous faire réagir et nous faire prendre conscience de notre rôle à jouer dans le monde…
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