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sur 196 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un essai en forme de pamphlet hyper-réaliste, hyper-pessimiste.
Yves Paccalet ne veut plus, dit-il, faire semblant de croire que l'humanité a suffisamment de ressources et de bonté en elle pour parvenir à renverser le processus du réchauffement climatique et de la destruction de la planète Terre. Il dresse un constat très noir sur la contamination, disparition progressive de civilisations "premières" comme les Papous, sur le dangereux déséquilibre entre le nombre d'humains et les ressources de la planète (qui ira grandissant avec le développement démographique annoncé), sur la violence inhérente à l'homme et qui ne peut que conduire à la catastrophe.
Dans son dernier chapitre, l'auteur (qui a fait partie de l'équipage de la Calypso du commandant Cousteau) va jusqu'à imaginer treize scénarios de fin du monde. Il dresse particulièrement la sonnette d'alarme en ce qui concerne la prolifération des armes nucléaires.
J'ai lu ce livre pour l'école : nous participons avec nos élèves de 7è à un projet d'envergure en lien avec le développement durable, le recyclage, la mobilité douce et un collègue m'a conseillé ce livre pour soutenir la réflexion sur le sujet en cours de français. C'est bien, ça me permet de travailler l'argumentation et les moyens expressifs du pamphlet mais j'ai eu du mal à soutenir l'esprit noir et tellement négatif de bout en bout, même si l'ironie y prend bien sûr une grande part. Et peut-être est-ce une manière pour moi de regarder ailleurs et de me voiler la face ? Mais que propose Yves Paccalet ? Peut-être dois-je chercher une réponse ailleurs dans les travaux de ce journaliste, philosophe et réalisateur de documentaires. Soyons réalistes, au point où nous en sommes et vu notre mode de vie, un changement radical concernant le climat me paraît bien difficile. Mais tout espoir, tout changement est-il vraiment impossible ?
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Cet essai sur l'avenir de l'homme ou Homo Sapiens et l'avenir de notre chère planète Terre est sans conteste, pessimiste, alarmiste mais pas moins juste et les problèmes abordés, ou plutôt dépeint donnent à réfléchir, à se dire que l'on DOIT se prendre en main tout de suite pour faire une grande marche arrière face à l'attitude de consommation matérialiste propre à l'homme qui pour cela pompe la planète jusqu'à la moelle.

Le problème c'est que l'homme n'est pas enclin à faire cet effort, que ce soit les simple gens ou les dirigeants, les riche ou les pauvres, les pays développés ou ceux proche du gouffre (famine, surpopulation croissante qui devrait doubler d'ici quelques années etc), tous autant que nous sommes, ont ne fait et ne fera rien. Trop égoïstes, trop attentiste, on parle de grenelle de l'environnement ou de pacte de responsabilité écologique, des accords de Kyoto, mais c'est du vent, il est déjà trop tard, si ce n'est pour nous, ce seRa pour nos enfants, car d'après l'auteur on peut très bien voir la fin de l'espèce dans moins d'un siecle, avant la fin de ce 21 ème siècle, et plus d'une menace nous pend au nez sans possibilité de retour en arrière, pollution, défiguration de l'aspect physique de la planète (mines en tout genre, forages pour l'énergie fossile, bétonnage de plus en plus envahissant et on peut continuer à énumérer les problèmes à l'infini.

Une autre grosse partie du problème est justement et simplement la guerre, mais pas les guerres classiques non, celle qui (je reprend les mots de l'auteur) nous pend au nez, la dernière, la nucléaire, l'atomique, celle qui éliminera quasi toute la population et les êtres vivants autant les animaux que les végétaux. Cette guerre la est inévitable et proche, l'auteur se demande comment on a fait pour pas qu'elle soit déjà arrivée.

Tout cela est sans compter les diverses mégas catastrophes qui pourrait surgirent a n'importe quel moment, météorites géante, volcan et tsunami dévastateur, et dans quelques millions d'années le soleil qui nous jouera des tours inévitables.

La ou je n'ai pas aimé cet essai et où je ne suis pas d'accord avec l'auteur c'est quand il traite du sujet du nazisme, pour lui nous somme tous un peu nazis, je suis désolé mais non, il y a encore des gens gentil et qui ne veulent pas dominer les autres. Abusé cette partie du livre.

Et puis les répétitions à foison, le livre aurait facilement pu faire 100 pages seulement si l'on ôté toutes les parties répétées.
Le pessimisme également m'as fait rager, pas une seule fois l'auteur essaye de trouver des solutions si insignifiantes soit-elles, et il se délecte de ce cynisme, ce qui est tout de même bien triste, déjà que la dure réalité des sujets abordés dans l'essai sape le moral en profondeur, enfin bref.

Pour conclure je dirais que c'est un bon essai (mais pas plaisant) qui nous apprend pleins de choses, que malheureusement on ne sait pas que faire à nôtre échelle car de toute façon cela ne sert à rien, et du coup que je me suis tapé une tablette de chocolat aux noisette pour me consoler de broyer du noir à la sortie de lecture, que j'en veut à l'auteur de tout voir en mal mais avec le sourire et que je ne comprend pas que l'ont regrette d'avoir fait des enfants alors qu'on les aimes.
Dépressifs et âmes sensibles s'abstenir !

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Bon on va pas se mentir. En voyant le titre du livre je savais pertinemment que l'auteur avait déjà un parti pris.
Et pas qu'un seul. On a comprit l'être humain est irrécupérable et l'auteur soulève quelques idées d'extinctions de fin du monde très sympa.
Pour les adeptes de la théorie du complot on parle d'une maladie respiratoire ;) .
Bref, point du vue très égocentré de l'auteur mais qui ne manque pas de piquant.

A lire
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Curieux pamphlet que nous livre là le philosophe, naturaliste et ancien membre des expéditions du Commandant Cousteau, Yves Paccalet ! On nous expose une situation extrêmement noire mais aucune solution n'est proposée. Logique, car tout est perdu d'avance, il est déjà trop tard pour sauver l'humanité...

J'ai vraiment apprécié le cynisme et l'humour noir de l'auteur. le livre se lit assez facilement, l'écriture n'est pas trop lourde ou ennuyeuse. Je n'ai pas eu de moments de déprime en lisant cet essai car, dans le fond, je partage la pensée de l'auteur. Ceci dit, je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit (la surpopulation, par exemple) et j'ai parfois eu l'impression qu'Yves Paccalet se répétait. de plus, sa vision de l'humanité me semble un peu caricaturale. Non, nous n'avons pas tous "quelque chose d'un peu nazi" !

C'est un livre intéressant mais à ne pas mettre entre toutes les mains (dépressifs et grands angoissés s'abstenir...).
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Avec un titre pareil, il faut s'attendre à tout et surtout au pire. Plus pessimiste qu'Yves Paccalet, écologiste proche du Commandant Cousteau, tu meurs ! D'ailleurs la mort c'est ce qu'il promet à plus ou moins long terme à l'humanité qui, selon lui, disparaîtra de la surface de la terre comme n'importe quelle autre espèce animale.
Par son égoïsme, sa soif de domination, son désir de consommation effrénée, l'humanité pollue à tour de bras, saccage la terre, pille les ressources naturelles, prolifère et se prive de tout avenir. Sur le diagnostic, il est difficile de ne pas être d'accord : pollutions, tsunamis, bouleversements climatiques, prolifération nucléaire, pandémies diverses, surpopulation ne peuvent être niés.
Cependant, on reste dubitatif et partagé sur les projections catastrophistes développées par Paccalet qui joue les Cassandres en se basant sur la pire hypothèse et en la projetant dans l'avenir en se contentant de prolonger la courbe. Ainsi son analyse de la surpopulation nous amènerait dans environ un siècle à nous retrouver à 1 habitant au mètre carré, déserts compris. Il oublie de prendre en compte l'hiver démographique des peuples occidentaux, les ravages du sida et autres virus en Afrique noire, l'impact des conflits à venir et les pollutions massives qui risquent de transformer cette fameuse « explosion démographique » en dépeuplement vitesse grand V !
De même pour le réchauffement climatique qu'il impute uniquement à l'activité humaine alors que de nombreux savants, dont Claude Allègre n'en sont pas convaincus et pensent que celle-ci y participe mais pour une part beaucoup moins importante que les phénomènes naturels eux-mêmes. Et, pour terminer, Monsieur Paccalet nous propose 13 scénarios catastrophes pour la fin du monde.
1-La météorite tueuse
2-Le nuage interstellaire amenant un hiver perpétuel
3-Les volcans en furie
4-Le destin de l'île de Pâques (la déforestation généralisée)
5-Les armes de destruction massive
6-Gaïa défigurée (la révolte de la terre-mère)
7-Le destin de la mer d'Aral (assèchement de toutes les réserves d'eau)
8-Le sida du dauphin
9-L'effondrement de la bio-diversité
10-L'explosion de nouvelles épidémies
11-Les moissons d'OGM
12-Les trous dans la couche d'ozone
13-Les climats en folie
Tout y est, le catalogue semble complet aussi contradictoire que terrifiant… Paccalet, dans sa ferveur écologique, n'oublie qu'une chose : toutes ces projections ne sont valables qu'avec un progrès linéaire. Une simple réduction des ressources en énergie fossile suffira à tout remettre en question… Alors tout ce qui est excessif est insignifiant… Il faut simplement prendre ce livre pour ce qu'il est : un brûlot plein d'humour noir destiné à éveiller les consciences, un coup de gueule sympathique mais désespéré. A ne pas lire sans un moral d'acier !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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- Livre lu dans le cadre d'un Comité de Lecture -

Et c'est ainsi que l'humanité disparaîtra... EXIT HOMO SAPIENS !

"Je n'y crois plus. le temps a dissous mes résidus d'espérance. Je suis fatigué, ou excédé, ou les deux à la fois."
Yves Paccalet est écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste français. Collaborateur du Commandant Cousteau durant de nombreuses années, il intègre par la suite le parti Europe Ecologie Les Verts.
A 70 ans passé, Yves Paccalet nous propose ici un essai philosophique des plus provocateurs. Certes, on peut le décrypter comme une sorte d'humour noir, mais quel autre moyen a-t-on aujourd'hui pour faire prendre conscience à l'Homme du désastre dans lequel il s'est fourvoyé lui-même ?
"Si l'on pouvait mourir de honte, il y a longtemps que l'humanité ne serait plus là." (Romain GARY, La Promesse de l'aube).
L'auteur nous rappelle tout simplement l'urgence absolue de prendre ses responsabilités et des dégâts irréversibles que l'Homme a accumulé envers sa propre planète.
Alors oui, c'est pessimiste à l'excès, corrosif même et souvent dérangeant.
"J'ai essayé de croire à l'utopie de la combinaison favorable entre le poids de la matière grise et notre propension à vivre en tribu. Mon rêve ne fut pas déçu : il fut piétiné. Dévasté. Écrabouillé."
Comment garder ne serait-ce qu'une once d'espoir pour nous, nos enfants et les générations futures lorsque même les politiques n'en prennent pas la mesure ?
Yves Paccalet nous explique se sentir totalement impuissant face à ce tsunami dévastateur.
"L'homme est le cancer de la Terre [...]. Partout où j'ai trouvé du vivant, j'ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit, j'ai trouvé la volonté d'être maître."
L'homme, pourtant normalement doté d'une grande capacité de réflexion, d'analyse et donc d'intelligence, ne semble nullement avoir pris conscience de la gravité de la situation.
"L'homme est un animal pensant, et c'est ce qui le rend intéressant.
L'homme est un animal pensant, et c'est ce qui le rend méchant."
En partant du postulat - chiffres à l'appui - de l'effet dévastateur que l'homme a sur lui-même et et sur son propre environnement, il en appelle à la responsabilité de chacun dans cet état de faits.
"Les communautés humaines dites "primitives" meurent de la combinaison de quatre tragédies : l'épuration ethnique, les maladies infectieuses, le tsunami de l'économie marchande et la destruction des écosystèmes."
Il continue à procréer malgré les famines, à détruire ses richesses naturelles, à fabriquer des armes plus dangereuses les unes que les autres...bref, l'homme est purement un égoïste, et cela ne changera pas !
La destruction au nom du "progrès"....le progrès a bon dos !
"L'Homo sapiens obéit à trois pulsions principales : la reproduction, la possession et la domination."
Afin d'argumenter au mieux cet état de catastrophe, l'auteur part de 13 (13.....y voyez-vous, vous aussi, un signe de superstition? ) scénarios catastrophes potentiels, face auxquels l'homme pourrait bien se retrouver plus rapidement qu'il ne veut bien l'admettre.

Honnêtement, il m'a été difficile de rentrer dans cet essai philosophique, tant la provocation est poussée à certains endroits à son paroxysme ! Mais finalement, en avançant dans le lecture, il est difficile, même à sa propre échelle de ne pas se sentir "coupable".
Et c'est probablement à partir du moment où l'on prendra conscience de notre responsabilité individuelle d'une part, et collective d'autre part, que des actions profondément significatives pourront être menées.
Nous sommes dans un tel déni, particulièrement nous, habitants occidentaux chanceux des pays riches, que seule la colère pourrait faire réagir.
Alors qu'attendons-nous pour réagir ? Tel un cri de désespoir, l'auteur nous indique qu'il y a urgence. Urgence vitale. Urgence de survie.
Alors respect, monsieur Paccalet, d'avoir osé ce coup de gueule au nom de la survie des générations suivantes et de notre planète Terre !
Au moins, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas...
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Yves Paccalet, militant écologiste convaincu, qui a tenté de prévenir pendant des années, décide de baisser les bras. Quoi qu'on dise à l'Humanité, elle tient vraiment à scier la branche sur laquelle elle est assise. A ce stade d'aveuglement, de cruauté, d'imbécilité, on se demande si le monde perd vraiment quelque chose à la disparition de cette race (en même temps que les autres, hélas), bien plus cousine du cafard, du rat, des termites que du panda ou du dauphin.
Il passe alors en revue tout ce qui fait que notre disparition est désormais inéluctable.

Un pamphlet que je contre-signerais volontiers (cf. suite de la note de lecture sur mon blog, URL ci-dessous)
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Après avoir lu ce livre, je suis un peu déçu pour différentes raisons. Tout d'abord, l'auteur est pour moi trop pessimiste bien que je n'ai guère d'estime moi non plus pour l'humanité. Il peint le portrait des Hommes en un tableau unique ce qui me dérange beaucoup. Cela me rappelle un défaut de l'Homme justement, celui de mettre tout le monde dans le même sac pour faire un raccourci qui rend le discours complétement faussé.

Bien sûr je n'ai pas parcouru le monde, je n'ai pas son expérience, mais tout de même, nous ne sommes pas tous nazis, nous n'idolâtrons pas tous la guerre, nous ne plongeons pas tous les yeux fermés dans les bras de la consommation, nous ne crachons pas tous sur Gaïa.

Ceux-ci dit, le passage concernant les scénarios du futur est vraiment très bon, car ce livre concerne une majorité et parmi celle-ci, des gens bien au-dessus de nous pauvre mortel, des Hommes Dieu qui n'ont pourtant rien de spirituel.

Pour résumé, les constats sont vraiment sans défaut et vraiment alarmant, cette histoire sur les papous entre autres, mais ce qu'en retire l'auteur est pour moi beaucoup trop extréme… Au fond, ce livre manque juste d'un peu d'optimisme même si ce n'est pas le but ici.
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Paru une première fois en 2006, ce pamphlet pessimiste sur l'avenir de l'humanité est un bijoux que je conseille quand même. On sait tous que la pédagogie environnementale ne fonctionne pas sur le long terme, alors des petites piqûres de rappel, même pour constater qu'on va droit dans le mur, ça a du "bon".

Yves Paccalet est une sorte d'eco warrior à sa façon, il a longtemps fait partie de l'équipe de Cousteau et après avoir navigué sa bosse aux quatre coins du monde, il décrit point par point en quoi l'Homme est à lui seul un désastre non seulement pour son espèce mais aussi pour la planète.

En quelques paragraphes il donne les chiffres de ce qu'on a pu bousiller au fil du temps, les conséquences que nous allons subir, pays développés comme le reste du monde.

Loin des prophéties de Paco Rabanne sur la fin du monde et autres cultures tribales, même si ce qu'il prédisait en 2007 sur les années 2015 ne s'est pas produit, Yves Paccalet tape fort, très fort même et malgré l'absence de phrases optimistes ou des solutions à apporter, son désespoir reste un message d'espoir pour les générations futures.

J'ai kiffé, même malgré l'ambiance qui règne en ce moment, vous allez apprendre à détester encore plus votre prochain. L'auteur, d'abord fier défenseur est aujourd'hui blasé, face à des groupes hypocrites qui se contentent de passer de la pommade sur des cancers inguérissables.

Voilà. Si t'en veux y'en a plein, ça coûte cinq balles, alors à ce prix là y'a moyen que tu puisses en croquer toi aussi nan ?

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En été, selon moi on a du temps, on est plus détendu, c'est le moment de prendre de bonnes résolutions pour la rentrée prochaine. Si nous prenons de bonnes résolutions pour notre santé (alimentation plus saine, plus de sports, etc) pourquoi ne pas en prendre aussi pour réduire un peu notre empreinte sur la planète?!

Seulement voilà selon Yves Paccalet, il est déjà trop tard! Mis à part une prise de conscience plus que massive l'Humanité va s'éteindre plus rapidement que prévu. Dans son ouvrage, 2 grandes idées sont développées: la surpopulation et la nature mauvaise de l'Homme. Pessimiste… oui très! Exagéré… hum pas si sûr finalement!

Dans la première partie, l'auteur montre les conséquences de la démographie croissante de notre population mondiale sur notre planète.

« Prononcez le mot « population ». Cela vous prend une seconde. Dans le même temps , trois bébés ont quitté le ventre leur mère. (…) Trois bébés par seconde font cent quatre-vingts par minute. Deux cent soixante mille par jour. Quatre-vingt quinze millions par an: la population de la France et de l'Espagne réunies. »'

Des millions de nouveaux humains qui arrivent dans un monde déjà épuisé: plus beaucoup de ressources naturelles pour se nourrir, des forêts qui disparaissent au profit de mines à ciel ouvert… Tout cela pour finir entasser dans d'immenses tours, les uns sur les autres, étant donné le manque croissant de place surtout dans les pays déjà surpeuplés.
Dans une seconde partie, l'auteur pose le principe que l'homme est mauvais de nature. J'avoue ne pas être forcément d'accord avec l'auteur contrairement à l'idée précédente. J'aime à croire que l'homme est foncièrement bon au départ et que ce sont nos choix qui font de nous quelqu'un de bon ou de mauvais. Mais force est de constater que comme le déclare Paccalet, l'Homme est le seul animal vraiment cruel. Les animaux ne tuent que pour se nourrir. Nous sommes même passé maîtres dans l'art de créer des armes de plus en plus meurtrières. Des hommes aussi profondément égoïstes afin d'assouvir leurs besoins de possession et de domination.

« Voilà pourquoi nous ne lâcherons aucun de nos avantages personnels pour sauver notre mère la Terre… Nous préférons la voir crever que de renoncer à nos privilèges. Nous ne céderons rien (en tout cas , rien d'important: les autres n'ont qu'à commencer !: pour arrêter nos saccages et nos pollutions. »

Déjà à la fin des ces chapitres, j'avais déjà le moral dans les chaussettes. Et là l'auteur termine son ouvrage avec une série de treize scénarios catastrophiques qui décimerait l'espèce humaine: astéroïdes, catastrophes climatiques à cause du réchauffement de la planète, guerre nucléaire ou bactériologique, famine à cause de la surpopulation,…

Le style de Paccalet est volontairement fait pour choquer! Un de ces chapitres s'intitule quand même « Quelque chose en nous d'un peu nazi »! Mais peut être que pour toucher les gens il faut en faire beaucoup! Voire trop pour alerter et frapper les esprits…
Bref, une lecture qui n'est pas légère! Il est parfois bon de se rappeler que la littérature n'est pas là que pour nous divertir mais aussi pour nous faire réagir et nous faire prendre conscience de notre rôle à jouer dans le monde…
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