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3,82

sur 195 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Paccalet se décide enfin à avouer. Bah oui, cela fait trop longtemps qu'il simule la confiance et l'optimisme, cette fois c'est décidé, il vide son sac. Alors, évidemment, l'humanité est condamnée. Cela n'a rien d'étonnant et puis nous l'avons bien cherché...

Seules créatures douées d'intelligence et de réflexion (heureusement pour la planète que seule une espèce est capable de penser...), nous sommes fatalement les seuls à détruire, saccager, exploiter, exterminer, trucider... pour presque rien. Si, le pouvoir, l'argent, le plaisir. Mais enfin, il semblerait que nous ayons atteint un véritable tournant, n'en déplaise aux hypocrites de tous bords, aux indécrottables optimistes, aux inconscients, nous allons enfin payer pour nos fautes et nos actes.

Paccalet s'est amusé à proposer 13 (ah, chiffre maudit...) scénarios de destruction, à chacun de faire son choix. le réchauffement climatique, la guerre nucléaire, la pénurie d'eau, la surpopulation... bref, que des choses très réjouissantes et surtout largement méritées. D'autant plus que rien n'y est exagéré et que l'auteur a le mérite de soulever un sujet éminemment tabou chez les écolos : la surpopulation. Il ne sert à rien de refaire l'addition, nous sommes trop nombreux et nous courons à notre perte. Enfin, après la prochaine catastrophe (donc au choix, comme cité plus haut), les survivants se mangeront peut-être entre eux...

Nous sommes le cancer de la terre comme l'auteur le dit si bien. Et le pire, c'est nous pensons toujours que nous pouvons nous dissocier du sort de notre planète... A quoi sert un cerveau, je vous le demande...

Alors merci Yves Paccalet pour ce coup de gueule particulièrement jouissif.
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Vous avez loupé le grand show de la création du monde.
Pas de panique, vous assisterez sans doute à sa destruction.
Parce que l'apocalypse est pour demain, comme l'annonçait Jean Yanne dans les années 70.
Vraiment demain.

Publié en 2006 par le philosophe Yves Paccalet, cet essai 'amusé et désabusé' (sic) est aussi drôle qu'effrayant.
Drôle, par le ton, façon Julien Blanc-Gras ou Guillaume Meurice. Un humour du désespoir, du dernier recours pour une prise de conscience collective.
Effrayant, parce qu'on sait que l'auteur n'exagère pas. L'humanité court à sa perte, notamment depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, et ça s'aggrave de manière exponentielle. « Saccages et pollutions, nouveaux virus, destruction de la couche d'ozone, climats en folie, armes de destruction massive. »

Longtemps militant écolo optimiste, Yves Paccalet ne semble plus croire au salut et n'épargne pas son lecteur dans ce 'procès contre l'humanité'.
Références scientifiques à l'appui, il illustre ses propos d'exemples socio-politiques et économiques simples, pour montrer que les comportements humains sont collectivement auto-destructeurs.

On sait tout ça, en théorie.
On peut en lire des exemples flippants chaque semaine dans la rubrique 'Plouf' du Canard enchaîné, signée Jean-Luc Porquet.
Cette excellente synthèse de Paccalet renforce nos craintes.

Plus efficace qu'un thriller archi-noir pour se faire peur.
J'ai failli abandonner après la première évocation de la fin du monde.
Je m'y suis remise après quelques jours de pause, et j'ai même réussi à 'affronter' les treize scénarios possibles de la disparition du genre Homo, bien avant celle du soleil…

« Nous ne nous en tirerons que par la vertu d'une décroissance déraisonnable.
Sauf que c'est impossible, parce que personne n'en veut. »

On peut encore montrer que si, on en veut, en marchant pour le climat samedi (16/03/2019) ? 🤔
___

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=jUlXTZebMww
♪♫ https://www.dailymotion.com/video/xbev4b
« (…) Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profit. (…) »
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Écrit en 2006, ce texte n'a pas pris une ride.
C'est même le plus triste, le plus choquant, le plus édifiant, ce texte n'a pas pris une ride....
Constat pessimiste, mais sincère et réaliste. Nous sommes déjà prévenus, nous le savons, et nous ne changeons rien.
Aussi noir que semble ce texte, c'est l'humour de l'auteur qui redonne espoir au travers de ce tragique constat. Et que de belles références.
Une lecture qui chamboule et amène à la réflexion !
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Il y a des livres que l'on ne devrait pas lire, toute notre innocence s'envole c'est comme apprendre que le Père Noel n'existe pas, un ballon de naïveté qui éclate les mensonges véhiculés par les médias à tous les niveaux. Bien des choses mieux dites que je peux le faire parce que Yves Paccalet compagnon de Cousteau au début des années 70 écologiste de la première heure et philosophe un anarchiste comme on les aime. L'Homme détruit l'homme au nom du progrès, ne cesse de se multiplier, invente des subterfuges pour faire passer la pilule et en haut trône Dieu, Allah et le marché. Pour lui et je le pense la décroissance raisonnable devrais être notre mode de vie. Mais à l'heure actuelle personne n'en veut.
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Esclave de trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique, l'humanité est une espèce bête et méchante.
Elle gaspille, elle pollue, elle détruit, provoquant d'irréversibles déséquilibres dont elle devient la victime.
Elle s'autodétruit et c'est tant mieux !!

Yves Paccalet, philosophe et naturaliste, connaît son sujet.
S'il nous fait souvent rire et nous choque parfois de ses propos « extrémistes », il nous place systématiquement devant une affligeante réalité que nous ne pouvons ni réfuter, ni ignorer.

Un pamphlet teinté d'ironie et d'humour noir… magistral !!!!
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J'ai adoré ce livre au point que je l'ai lu trois fois. Je suis aussi pessimiste qu'Yves Paccalet avec cet essai pamphletaire. J'irai même plus loin en disant que là où les gens voient le progrès, moi j'y vois une régression (comme dans La machine à explorer le temps de H.G. Wells), et là où ils voient l'intelligence, pour ma part, j'y vois une stupidité incurable mondiale (comme dans Idiocracy de Mike Judge). Heureusement que l'auteur prédit la fin de l'humanité pour 2100. Seul petit bémol, lorsque l'humain disparaîtra, il va entraîner plusieurs autres espèces avec lui. Donc, je suis entièrement d'accord avec les propos que l'auteur a écrit dans ce livre.
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Oui l'humanité disparaitra, et alors vraiment bon débarras ! 10 après, ce livre à est pourtant terrible d'actualité, Yves Paccalet aurai pu l'écrire hier qu'on y verrait que du feu. le pire ? Ce qu'il dit dans cet essai, à l'âge de 60 ans, moi à peine 30 ans, je fais le même constat.
Nous ne sommes bons qu'à détruire et persécuter les autres et la planète. Pourtant on essai de faire que la pilule pas mieux, en militant dans des groupes qui « veulent » améliorer les choses. Mais c'est le combat d'une minorité contre la majorité qui a tort. Et comme le dit l'adage totalement déformé de Darwin : c'est la loi du plus fort. Et cette déformation fausse règne en maître… Les puissants se contrefoutent de la planète du moment qu'ils s'en foutent plein les poches. Les humains peuvent se faire massacrer à la pelle, surtout restée vous faire tuer chez vous ! Détournons les yeux. Il suffit de voir les terribles actualités : Ebola, la « crise » des migrants, février le plus chaud depuis les relevés météorologiques, tigres plus nombreux en captivité que dans la nature…
Et malgré la « prise de conscience » écologique, rien ne change ? Parce qu'il n'y a PAS de prise de conscience. L'éducation semble bien dérisoire quand d'un côté on dit aux enfants qu'il faut préserver la planète quand de l'autre côté eux et leurs parents changent de smartphone tous les 2 ans. On met les verres dans la poubelle verte et on coupe l'eau du robinet quand on se brosse les dents, hop j'ai bonne conscience, mais rien ne change. On produit toujours plus de déchets et les guerres de l'eau existent toujours et vont s'aggraver.
Vous, moi, on participe tous à notre lente agonie. Pourvu qu'elle soit rapide.
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En 2006 l'auteur, philosophe et écologiste de la première heure, faisait un constat connu depuis des années et tellement encore d'actualité aujourd'hui ☺️

Les hommes impactent l'environnement de manière irréversible. Nous pouvons que nous "remercier" de la pollution et du saccage de notre planète terre. Heureusement on est train de faire disparaitre les humains, de nous supprimer comme les absurdes bipèdes que nous sommes...

J'ai adoré cet essai plein d'humour noir mais tellement véridique. Quand je l'ai lu j'ai évidemment pensé à Hugo Clement qui à son tour essait d'alerter tout en expliquant les choses, en partant de faits, de constations et d'un travail de recherche important.
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On n'est pas dans la merde, merci l'homo sapiens.
Merci les destructeur de la nature . Merci les lobbyistes des pollueurs. Merci les inventeurs d'armes chimique et autres.
Merci les politiques qui n'ont rien à foutre de leur pays. Merci au philosophes.
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Si vous ne savez pas encore où l'Humanité nous amène, lisez ce livre, après...
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