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Citations sur Encore heureux (11)

La fac, ça devrait être ouvert à tous. Et quand y a un mouvement, c'est là que ça devient un lieu de rencontres où on apprend plein de trucs, où on s'échange des expériences. À Jussieu, justement, on a imposé que dans les AG tout le monde puisse prendre la parole, pas que les étudiants encartés, les gars des LEP aussi, les fils d'immigrés, ceux des foyers de jeunes travailleurs ou les camarades qui vivent dans les squats. Et c'est ça qui fait peur au gouvernement, une université vraiment populaire.
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Le lycée, c'est déjà l'usine pour fabriquer des moutons. Si on ouvre sa gueule, on est puni, viré, réorienté, et puis direct dans une filière poubelle, mais moi je ne regrette rien. Passer dans la classe supérieure, c'est pas mieux, l'ennui à perpète. Et au bout du tunnel, tu finis par bosser huit heures par jour jusqu'à la retraite en oubliant le droit de vivre. Leurs diplômes, avec la crise, ça ne sert plus à rien, juste une carotte pour mieux te bastonner après avec un salaire merdique. À moins d'accepter d'être un petit chef au service du système. Alors autant se barrer tout de suite et récupérer des espaces de liberté ailleurs. C'est ça l'autonomie, qu'on s'organise un futur par nous-mêmes.
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Attendu que, s’il est permis d’appeler un chat un chat sans prendre des vessies pour des lanternes, les deux contrevenants mineurs, Bruno et Valentina, sous les apparences d’un exercice de réanimation, ne se livraient pas à un ­simple concours de baisers, mais aggravaient leur cas d’un attentat à la pudeur mutuelle.
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Cette crise exauce enfin ses vœux, elle va mettre le capitalisme au pied du mur, précipiter sa déliquescence programmée. Mieux encore, elle inaugure la saison des SOLDES MONSTRES, comme il l’avait inscrit au pochoir sur les coffres qui n’avaient pas cédé aux coups de boutoir de ses comparses.
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Attendu que, si l’on examine sa racine étymologique le mot ‘énergumène’ a beau provenir de deux sources distinctes – soit du latin ecclésiastique (energumenos), soit du grec antique (energoumenos)-, son sens premier revient au même : ‘celui qui est possédé du démon’, d’où un certain abus de langage quant à la qualification des faits reprochés à Bruno dans l’emploi de ce vocable comme le fera remarquer plus tard le professeur à la Sorbonne et père de l’enfant ainsi diffamé, M.Roger Lescot.
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Fini les cambriolages nocturnes, les tunnels souterrains creusés à grand-peine, ces Rapetou new look aiment à se déguiser en bourgeois, avec perruques, lunettes, hauts-de-forme et costumes-cravates. D’où leur surnom, comme une marque déposée : le Gang des Postiches.
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« Si j’ai accepté le deal, c’était pas pour le fric, mais pour faire connaître mes idées. Comme l’autre fouille-merde m’a filé 200 balles, j’allais pas refuser quand même. Ensuite, tout ce que j’ai dit dans leur canard, y a pas à avoir honte, je le pense vraiment. Et faites gaffe, on est de plus en plus nombreux à penser pareil. »
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A priori, il s’agit d’un personnage de pure invention, mais autant en avoir le cœur net. A-t-il jamais connu un « réfugié espagnol » ? Ou est-ce juste une idée comme ça pour brouiller les pistes ? « Non non, lui c’est pas un bobard, c’est quelqu’un. Enfin c’était… je l’ai plus revu depuis, ça fait déjà cinq ans… Mais Tomás, il existe vraiment. Il était traducteur en bandes dessinées, sauf que ça paye pas tellement ça. Ensuite il a eu pas mal d’ennuis avec la police, à cause de ses trucs militants contre la dictature. Comme il était pas d’ici et qu’on l’avait fiché anarchiste, il devait se tenir à carreau pour pas être expulsé… »
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Au risque de faire hurler les âmes sensibles de l’intelligentsia, répétons-le : nous trouvons injuste que les contribuables paient de lourds impôts pour que des idiots incapables de s’exprimer autrement que par des borborygmes fassent des études à nos frais, alors que nous manquons cruellement d’éboueurs.
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N’en déplaise à ceux toujours prompts à incriminer la violence policière, le caractère accidentel du drame ne fait aucun doute. Et d’ailleurs, comment contester l’intervention, même musclée, des forces de l’ordre sur l’esplanade alors que des individus masqués y avaient déjà entamé la dévastation des locaux administratifs et du laboratoire d’archéologie ? La gauche syndicale, elle, s’obstine à voir dans les agissements de cette « mouvance autonome » l’œuvre de provocateurs infiltrés par la Préfecture, et cela pourtant sans l’ombre d’une preuve tangible. D’évidence, il s’agit plutôt des rejetons monstrueux qu’a fini par enfanter un gauchisme en totale déliquescence. Au sein de la jeune génération, les esprits faibles ne manquent pas pour prendre au pied de la lettre le programme destructeur de leurs aînés soixante-huitards : « En finir avec la société de consommation. » Comment s’étonner ensuite que des gamins déscolarisés, épaulés par quelques loubards endurcis, jouent aux guérilleros urbains en mettant à sac les magasins ? Il est hélas à craindre que ces casseurs écervelés aient trouvé, en la personne du malheureux paumé Alain Bégrand, sans adresse, ni diplôme ni profession, leur martyr providentiel.
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