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Irénée et Casimir ont été recueillis par leur oncle Baptiste, mais si Casimir donne toute satisfaction à son brave oncle d'épicier — il a vendu des anchois moisis en les faisant passer pour des anchois des Tropiques — Irénée ne rêve que d'une chose, devenir vedette de cinéma. Il devra apprendre bien des choses avant d'atteindre un but qui n'est pas celui auquel il aspirait.
Le film est célèbre avec sa phrase culte répétée par Fernandel sur tous les tons : « Tout condamné à mort aura la tête tranchée ». Les répliques, comme souvent chez Pagnol, sont savoureuses.
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"Je me voyais déjà tout en haut de l'affiche! En dix fois plus grand, mon nom s'étalait," IRÉNÉE !
Pardon, Charles Aznavour...


Écoutez le chant des cigales qui disent: tss tss tss, à Irénée, ce provincial naïf, qu'il est peut être le dindon de la farce..


Té, ce grand couillon, comme l'appelle son oncle, a forcé sur le pastis, et croit qu'on lui a fait un contrat pour devenir acteur, chez Meyerboom, à ... Paris!


Vous connaissez le livre, le film et Fernandel dans ce beau rôle ?
"Tout condamné à mort, aura la tête tranchée!"


Irénée, le Schpountz ( à vos souhaits! C'est à cause du Mistral) a un certain...génie, sans le savoir.
Re plongez dans ces dialogues savoureux, avé cet assent qui chante, qui vous traîne, vous entraîne et qui n'en finit pas...


Et puis, et puis, il y a un Casimir. Si, si, le frère!
Mais, malheureux, le frère qui a vendu un baril d'anchois, plein de champignons verts, en faisant croire que c'était des anchois des Tropiques! Vouai, môssieu!
Du gloubi boulga....

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Le schpountz est un film de Marcel Pagnol tourné en 1937 en même temps que Regain par soucis d'économies. C'est un scénario original de Marcel Pagnol (et non pas une adaptation de Giono comme l'ont été pas mal de ses films à cette période), imaginé lors du tournage du film Angèle : un des nombreux spectateurs du tournage s'était fait remarquer en essayant de se faire passer au milieu de la foule pour un personnage important. de là est née l'idée du Schpountz qui sera tourné 3 ans plus tard.

L'histoire d'un simplet plein de rêves et d'illusions qui se fait prendre en bourrique par une équipe de cinéma de Paris. C'est du niveau d'une comédie de boulevard ou de café théâtre, rien de plus extraordinaire que cela... en somme un vaudeville. Cela reste divertissant et agréable à lire sans être extraordinaire, le film que je ne connais pas et qui a eu un grand succès doit être plus intéressant. Par ailleurs on ne retrouve que peu la poésie et la bienveillance qui caractérise d'habitude tant Marcel Pagnol.
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On ne se lassera jamais des aventures drolatiques et poignantes d'Irénée Fabre, de son frangin Casimir, de "L'Oncle" épicier au grand coeur et à la Grande Gueule (miroir de celle d'Irénée), de l'arrivée de l'inénarrable Astruc à la casquette tournesolesque dans l'épicerie familiale, des productions Yaourt.Meyerboom & Cie en vadrouille ; "Le Schpountz" est bien LE chef d'oeuvre dramatique ET cinématographique (1937/1938) dû à Marcel PAGNOL (1895-1974), ce natif d'Aubagne qui avait fait le tour des moeurs très utilitaristes de LA Capitale... et qui, sans haine, nous schématisait en scénettes le "Comment ça marche"... Les tribulations d'un pauvre bougre pris dans la toile de ses rêves orgueilleux puis dans les rets d'un attrape-nigaud de première (et à plusieurs étages)...

Resongeons à tous ces anti-héros anonymes également attachants (natifs, eux, de l'Anatolie profonde) que met pareillement en scène le cinéaste secret Nuri Bilge CEYLAN (mélangeant, lui aussi, acteurs non-professionnels et professionnels - de son intime "Kasaba" au toujours très pur "Le Poirier sauvage"), ces modernes "Rastignac" ruraux partant immanquablement se fracasser os et dents aux portes des Grandes Métropoles... Istanbul-Paris : mêmes combats (perdus d'avance ?) ...

"Le Schpountz" est une oeuvre immortelle. Merci encore à vous, cher Monsieur PAGNOL ! ... et longue vie, prospérité et postérité à votre cher Irénée/Fernandel au regard si touchant d'épagneul...
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Pièce de théâtre dont fut tiré un film avec Fernandel dans le rôle principal.
L'histoire d'un "pauvre bougre " qui faisant confiance à des parvenus croit pouvoir changer de vie, de destin; 'histoire émouvante, les réparties sont parfois cinglantes mais m'ont laissé un goût amère de par la manipulation de cet homme naïf et bon.
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Marcel Pagnol nous imagine là un "schpountz" hors pair qui fût
merveilleusement incarné à l'écran par Fernandel.
Ce schpountz n'entre pas dans la "case"que veut lui imposer son oncle qui lui dit "tu n'est pas bon à rien, tu es mauvais en tout".
Lui il ne veut pas travailler dans l'épicerie de son oncle et il veut être acteur de cinéma.
Il croit qu'il peut devenir quelqu'un de brillant et célèbre.
Son oncle s'inquiète de tout cela et craint qu'il se fasse manipuler.
Cette fable dresse des portraits criants de réalisme et ce sujet invite à la réflexion, sur ce qu'une société attend d'un citoyen, sur la question du libre arbitre et de la manipulation.
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Comme à son habitude, Marcel Pagnol, manie sa plume avec une telle finesse, une telle douceur, un tel humour, que l’on ne peut que succomber au charme de l𠆚uteur. J𠆚vais déjà vu le film (si bien écrit pour son interprète) il y a quelques années. Mais quelle plaisir de se replonger dans cette critique tout autant que cette éloge du microcosme cinématographique pré-seconde guerre mondiale. Comme souvent chez l𠆚uteur les personnages sont pures, naïfs et pudiques. Une douceur qui se lit larmes aux yeux et sourires aux lèvres comme tant d’œuvre du grand Marcel Pagnol.
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Tendresses et rêveries d'un ailleurs de promesses.
Rapidement désillusions et situations rocambolesques vont se succéder.
Avec le soleil et la verve propre à l'auteur, sur chant de cigale notre Schpountz se débattra dans les filets de ces joyeux drilles riant à ses dépens.
A lire avec plaisir et dépaysement assuré.

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Marcel Pagnol fait partie de ces auteurs que l'on commence à aimer un peu, et qu'on finit par aimer beaucoup, au point de vouloir tout lire de lui : pièces de théâtre, scénarios de cinéma, romans et nouvelles, souvenirs, essais…C'est qu'il a excellé dans tous les genres, et surtout que dans chacune de ses oeuvres, il nous fait partager un morceau d'humanité, comme on partagerait un morceau de fromage sur du pain, un bon bain de campagne, arrosé de l'eau de source, pure et rafraîchissante.
Après les Souvenirs d'enfance, après les romans, après le théâtre, voici donc maintenant que nous ouvrons le cycle des scénarios de cinéma. Vaste programme, tant Pagnol s'est hissé, dans ce domaine-là aussi, au niveau des plus grands. Avec le Rouquier de « Farrebique », on peut considérer Pagnol comme un des plus grands cinéastes qui aient su montrer le monde paysan dans sa vérité, bien avant Raymond Depardon ou Hubert Charuel (« Petit paysan »). le cinéma, pour Pagnol, est une seconde nature, en tous cas un prolongement de son oeuvre littéraire. le schpountz, à cet égard est significatif, car le cinéma est présent dans le film, dans la mesure où le sujet évolue de la « mise en boîte » d'un benêt de village à une réflexion sur le cinéma, et le rôle du comique.
Irénée travaille dans l'épicerie de son oncle Baptiste « entre la morue sèche et le roquefort humide », mais il sait qu'il a un don de comédien. Une troupe de comédiens de cinéma, menés par Dromard et la jolie Françoise, se joue de lui et lui fait signer un faux contrat. Mais Irénée, prenant tout pour argent comptant, monte à Paris. Les comédiens, confus, essayent de le faire changer d'avis, en vain. A force d'intervenir auprès de Meyerboom, le producteur, ils finissent par lui trouver un petit rôle. Et là, surprise, il se révèle un acteur exceptionnel. Et c'est triomphalement, avec Françoise qu'il a épousée, qu'il revient prouver à son vieil oncle qu'il avait raison de croire en son étoile.
Il y a deux façons de voir deux films dans le film : la première consiste à voir dans le Schpountz, une partie « marseillaise », résidant principalement dans les scènes de l'épicerie et dans la rencontre du schpountz et des comédiens, et une partie « parisienne », dans les studios de la capitale avec les comédiens et le producteur. La seconde façon de voir le schpountz, serait de voir à la fois l'histoire d'une mystification qui se retourne contre ses auteurs (l'arroseur arrosé en quelque sorte), et une réflexion-introspection sur le cinéma, vérité et mensonge, et aussi rôle de l'acteur et plus précisément de l'acteur comique.
Vous connaissez sans doute le film, vous savez déjà que Fernandel y est inoubliable.
On se souvient avec délices des scènes de l'épicerie :
L'ONCLE (Fernand Charpin) : C'est toujours la même chose. Et ça sera toujours la même chose. On ne saura jamais, on ne saura jamais qui c'est qui a laissé la corbeille de croissants sous le robinet du bidon de pétrole. Non, ça on ne le saura pas. Et j'aurais beau faire une enquête policière, voilà une affaire dont je ne saurai jamais rien.

Ou plus loin

IRÉNÉE (Fernandel) : Je vois clairement où tu veux en venir. Tu vas me dire que je suis un bon à rien.
L'ONCLE : Oh que non ! Bon à rien, ce serait encore trop dire. Tu n'es pas bon à rien, tu es mauvais à tout. Je ne sais pas si tu me saisis, mais moi, je me comprends.
IRÉNÉE : Je te saisis, et je suis profondément blessé.

Et l'on n'a pas oublié non plus la tirade sur la loi du 25 septembre 1791 du code pénal qui indique dans son article 3 que « Tout condamné à mort aura la tête tranchée », phrase qu'Irénée déclame sur tous les tons.


Quel texte ! Quel auteur ! Quels acteurs ! et derrière tout ça quel amour du cinéma et des comédiens !
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J'ai enfin ouvert, et lu, ce livre acheté pour le Challenge solidaire. Je ne me voyais pas relire le Château de ma mère ou un autre grand classique de Pagnol, j'ai vu ce titre "Le Schpountz" que je ne connaissais pas et surtout le dessin de Sempé en couverture, et me voici, un an après, finalement ravie de cette lecture que j'ai trouvée bien amusante et rafraîchissante !

C'est en fait un film écrit par Pagnol en 1937-1938, dont Fernandel a le rôle principal, celui du "Schpountz", càd le jeune provincial niais fada de cinéma, qui pense avoir un don d'acteur et qui devient la cible d'une farce jouée à ses dépens. "Non seulement un bon à rien mais mauvais en tout" dit de lui son oncle, petit commerçant, qui l'a recueilli après qu'il soit devenu orphelin. Son oncle est un homme de bon sens et ne croit pas du tout au rêve de son neveu... Il va pourtant être détrompé :)

Le plaisir du livre, que le cinéma ne permet pas, c'est qu'on a le temps de savourer les répliques comiques de Pagnol, malgré leur rythme trépidant.

"Qu'est-ce que c'est ce gars-là ?"
"Bogidar Glazounov. C'est un Allemand ou un Turc... Enfin, il a pris un nom russe, et il parle avec l'accent italien ; ça lui a permis de devenir un grand metteur en scène français..."

C'est une lecture coup de coeur, un petit bijou d'humour bon enfant, avec quelques belles réflexions sur la solidarité familiale et une jolie histoire d'amour en ligne de fond :)

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