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sur 4671 notes
Dans ce deuxième tome des « Souvenirs d'enfance » de Marcel Pagnol, suite de « La Gloire de mon père », l'auteur nous conte sa rencontre avec son grand ami Lili des Bellons. Avec lui, il va parcourir les collines, découvrir la nature, apprendre à poser des pièges. Mais « le Château de ma mère », c'est avant tout le récit des trajets que lui et sa famille menaient à travers les propriétés privées où se trouvaient des châteaux. En effet, lorsque la famille décide de monter à la Bastide Neuve tous les samedis, le trajet est long et il faut trouver un chemin plus rapide. C'est Bouzigue, le piqueur du Canal de Marseille, qui leur fournit une clé permettant de passer à travers les propriétés et de gagner ainsi du temps. Mais ces trajets seront également une épreuve angoissante pour la mère de Marcel. Cette frayeur éprouvée par Augustine restera gravée dans la mémoire du petit Marcel.

Ce deuxième tome est l'occasion pour Marcel Pagnol, outre de raconter ses souvenirs, d'évoquer le destin de Lili et de son frère Paul à la fin du livre. On s'émeut lorsque l'on découvre la fin tragique de son ami et de son jeune frère.
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Comme pour le précédent livre, La gloire de mon père, j'ai eu ce livre pour Noël et c'est sans doute un des plus beaux cadeaux que j'ai pu avoir.
On retrouve ici tous les protagonistes du précédent opus et pour gagner du temps afin de gagner la Bastide, Joseph a eu la chance (par un de ses anciens élèves) de se procurer une clef qui lui permettait de traverser des propriétés privées, avant que…
On a toujours le même plaisir de lecture, avec cette écriture vive, faite de mots simples mais issus quelquefois du patois provençal, ce qui nous oblige à chercher un peu dans le dico ; mais c'est un privilège que d'enrichir son vocabulaire, grâce à ces mots que l'on n'utilisera peut-être jamais. Voilà mon amour de la lecture.
Pour ceux qui ne l'ont pas lu, précipitez-vous, pour les autres retournez-y, la joie de lire et de vivre du petit Marcel est communicative.
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Après mon coup de coeur pour La gloire de mon père (lu cet été), il me fallait évidemment lire la suite des Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol. J'ai trouvé le château de ma mère quelque peu différent, tout aussi émouvant oui mais plus mélancolique aussi.

Nous retrouvons Marcel qui a bien grandi depuis. Et quel bonheur de retrouver cette famille si aimante, en plus du soleil de la Provence ! J'aime toujours autant le petit Paul, mais le couple formé par Joseph et Augustine (les parents de Marcel Pagnol) ou encore l'oncle Jules et la tante Rose me sont tout aussi sympathiques. Dans ce roman, l'été s'estompe pour faire face à l'automne. Viendront ensuite les fêtes de Noël. La tendresse familiale laisse place à un nouveau paysage. S'annonce bientôt la fin de l'enfance, le début des obligations auxquelles on ne peut se soustraire, la prise de conscience que la vie n'est un long fleuve tranquille pour personne, aussi. La fin de l'histoire fut d'ailleurs un choc pour moi. Même avec un regard adulte, j'ai senti l'émotion monter face à ce saut dans le temps (de plusieurs années) que nous propose Pagnol.

La plume de Marcel Pagnol est toujours aussi belle. L'on prend même une véritable bouffée d'oxygène à courir dans les collines aux côtés de Marcel et de Lili. Hauts comme trois pommes, nos deux amis font les quatre cents coups. Fuir la foudre, attraper des oiseaux, se détacher (doucement) de leurs parents : tout est synonyme d'aventures ! À nouveau, Pagnol réussit un véritable tour de force : celui de partager ses souvenirs, de manière très réaliste, tout en gardant cette magie et cette insouciance propres à l'enfance. Pour rappel, Marcel Pagnol avait environ une soixantaine d'années au moment de rédiger les deux premiers tomes de ses Souvenirs d'enfance.

Pour moi, le château de ma mère c'est le personnage de Lili des Bellons, ce petit garçon des collines qui n'a peur de rien… Ni de l'orage, ni de l'école, ni de la vie. C'est aussi la timide mais si tendre Augustine, que Marcel Pagnol perdra jeune. Ce sont aussi des scènes inoubliables, dont celle (inévitablement) où toute la famille longe, en file indienne et de manière illégale, plusieurs domaines pour rejoindre plus rapidement leur maison de campagne. Il y a également ces valeurs d'entraide, et de goût du bonheur alors que l'on possède parfois peu. de ce que j'ai pu lire de Pagnol jusqu'ici, les romans de cet auteur sont pour moi une valeur sûre, à lire et à relire sans modération.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Deuxième opus des Souvenirs d'enfance de Pagnol. Comme le premier, ce bouquin m'a enchanté. J'ai souri à bien des moments. Mais j'ai également versé quelques larmes. Un livre rempli d'émotions, de tendresse et d'amour. Une ode à l'enfance, à l'amitié et à la mère. J'ai adoré. Et le temps à passé beaucoup trop rapidement. Pagnol, c'est un grand et il mérite haut la main sa place à l'Académie.
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je trouve vraiment touchant ce volume, plein de sensibilité et de sentiments : l'adolescence de Marcel, l'éveil du sentiment amoureux, l'amour familial (envers son père et sa mère, mais aussi son petit frère et sa soeur).
Je trouve l'oncle impayable et ... la scène du test du fusil sur la porte des toilettes ("est ce que je peux sortir maintenant?") !
Ca sent toujours bon la garrigue et les vacances aussi !
une jolie lecture, que je trouve indémodable !

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Le Château de ma mère commence là où s'est arrêté La Gloire de mon Père. Les parents de Marcel et l'oncle Jules et la tante Rose ont décidé de passer toutes leurs vacances à la Bastide neuve. Oui, mais voilà, la route est longue, et Augustine si fragile, que quand Joseph rencontre en chemin Bouzigues, un ancien élève devenu contrôleur du canal, il accepte après moult tergiversations le double de la clef qui lui permettra de longer le canal en coupant à travers les propriétés privées. du reste, Bouzigues compte sur son ancien instituteur pour faire une partie de son travail à sa place en lui signalant les éventuelles anomalies.
Au début, tout se passe bien, et peu à peu, les différents propriétaires se rendent compte du manège de la petite famille. Entre le jardinier qui fait semblant de les chasser et fera le guet pour eux en leur laissant des légumes à l'occasion, au noble qui les reçoit solennellement et se fait un plaisir de les voir, tout ira bien jusqu'au jour où, à la dernière propriété, un cadenas leur barre la route. Peur d'Augustine, humiliation de Joseph, l'affaire finira bien grâce au culot de Bouzigues et de ses collègues, mais Joseph et Augustine ne voudront plus jamais prendre le raccourci.
Dans le Château de ma mère, on suit les Pagnol pendant presque toute une année, jusqu'au début des grandes vacances.
On apprendra à la fin que Marcel reverra ce château où Augustine a eu si peur : par hasard, pour le tournage d'un film, il en est devenu propriétaire.
On en saura un peu plus aussi sur les destins pour la plupart tragiques de ses proches : Augustine, le petit Paul, et Lili des Bellons.
J'ai trouvé ce deuxième opus aussi réussi que le premier.
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Dans ce deuxième tome de ses souvenirs d'enfance, Pagnol continue de conter sa vie dans les collines auprès des êtres qui lui sont chers, ici plus particulièrement sa mère qui était craintive en prenant les raccourcis des châteaux. Il achètera, une fois fortune faite, celui qu'elle redoutait particulièrement à cause du garde. Mais, dans ce tome, viennent aussi les malheurs avec le décès prématuré de la mère adorée et de l'ami Lili des Bellons, tué à la guerre de 14, mort au milieu de "plantes dont il ne connaissait pas le nom". Pagnol évoque aussi bien les moments heureux dans la splendeur provençale que les autres qui sont le cours de la vie.
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Challenge de cette année, varier les genres de lecture, replonger dans des lectures d'enfance …



Pour le coup je n'avais jamais lu le château de ma mère, j'ai vu le film un million de fois mais pas lu le livre ! C'est donc presque une découverte pour moi.

Finalement l'adaptation cinématographique est tellement juste (du moins dans mes souvenirs) que ce n'était pas vraiment une découverte !





De quoi ça parle ? « Cette histoire est vraie, mais elle s'est passée il y a bien longtemps, quand vos grands-parents étaient encore des enfants... A cette époque, des charrettes et des fiacres roulaient dans les rues, et quand une auto arrivait, on l'entendait venir de bien loin... Alors les chevaux prenaient le mors aux dents, et les gens couraient s'abriter sous les portes cochères... Mais il a une chose qui ne changera jamais : c'est l'amour des enfants pour leur mère, et j'ai écrit ce livre pour apprendre aux petites filles comment leurs fils les aimeront un jour...»

Le bonheur que c'est ce livre !

C'est la suite directe de la gloire de mon père, on est dans la même ambiance, l'écriture magnifique de Marcel Pagnol qui parle avec passion de ses souvenirs d'enfance !

Ce livre est un véritable plaisir de lecture, les pages défilent toute seule, on est plongé dans cette époque de l'enfance et de l'innocence !

L'histoire d'amitié avec Lili est merveilleuse et tellement bien décrite qu'on s'imprègne des sentiments de Marcel Pagnol comme si on le vivait.
J'ai vu le film un nombre incalculable de fois étant petite et tout au long de ma lecture j'avais ces images cinématographiques qui collaient aux pages.

Il n'y a pas un million de choses à dire sur ce livre, il fait parti des classiques français qu'on devrait tous avoir dans sa bibliothèque. À lire en cas de coup de blues parce que ce livre est un véritable booster de moral !

Tout y est simple, beau, authentique.

Je n'ai pas les 2 tomes suivants mais je vais vite aller les chercher parce que j'ai vraiment hâte de retrouver Marcel enfant, et puis je ne les ai jamais lus et je n'ai pas non plus vu l'adaptation qui en est tirée. Contrairement aux 2 autres ça sera une découverte à 100% et je suis carrément impatiente !
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Le bonheur est aussi fragile qu'une fleur cueillie. Certes, il durera encore quelque temps. Mais viendra l'heure où Marcel rencontrera la mort, pas encore venue le chercher car lui, il a un destin à construire. Destin qui l'amènera un jour, dans un jardin, à marcher dans les pas d'un fantôme tant aimé lorsqu'il était encore de chair.
Le château de ma mère conclue ainsi l'insouciance de l'enfance avec, au final, le goût amer de la perte…Ensuite, il faudra grandir.
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"Le château de ma mère" est un véritable délice, on y retrouve cette belle provence si bien décrite par Pagnol. Je l'ai encore préféré au premier tome des souvenirs d'enfance de cet auteur à la plume si légère et si fine à savoir "La gloire de mon père".
L'amitié qui lie le jeune Marcel à Lili des Bellons, le jeune braconnier, l'histoire en elle-même, la présence de personnages si "pagnolesques" comme Bouzigue et bien d'autres éléments font de ce roman un livre agréable à lire, vivant, terriblement attachant et particulièrement emouvant, je pense notamment à la fin.
Un essentiel de la littérature française à mon sens!
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