Mon premier livre de
Boris Pahor
Le verre à moitié plein : l'histoire est intéressante et assez méconnue en France.
Boris Pahor l'a visiblement vécue et le cheminement intellectuel, moral et géographique de Rudi entre Trieste et le karst des maquisards est en partie autobiographique (en tous cas, le contexte). C'est l'histoire de la mise en place de la République de Salo, gouvernement fasciste sous la direction de Mussolini et de la résistance slovène à l'enrolement dans les troupes de la Wehrmacht.
Le verre à moitié vide : un style d'écriture qui m'a anesthésié. Lent, académique, ampoulé et empétré dans un mélange de descriptions de la nature, d'histoires pseudo-sentimentales avec Vida et Majda et d'états d'âme qui m'ont littéralement assomés.
Ca n'est qu'un avis personnel, bien sur, j'ai abandonné au bout de 200 pages sur 300, signe que je n'avais pas même la motivation des 100 dernières...
Est-ce la traduction (Jure Kozamernik?), le fait d'avoir trop lu de
John Fante et de
Bukowski ces derniers temps ;-), l'approche de l'été, ou bien... ce livre, écrit en 1955 n'a été traduit qu'en 2013 pour le centenaire de l'auteur (un coup de com?)