Pour vendre telle marque de bière, les médias n’avaient besoin que de montrer des corps féminins idéalisés, et les acheteurs masculins mordaient à l’hameçon. Si cette tactique vieille comme le monde donnait l’impression d’exploiter les femmes et de flatter bassement les appétits masculins, des observateurs avisés avaient vu combien l’esprit des hommes intelligents – leurs idées, leur capacité de concentration, de compréhension – était constamment anéanti par la simple vue d’une poitrine attirante ou de cuisses fermes et lisses.
Elle avait appris l’importance des choses. La famille était importante. L’amour était primordial.
D’après son expérience, tous les hommes se considéraient comme des danseurs-nés et tous pensaient être des amants formidables. En vérité, la majorité d’entre eux ne connaissaient qu’un pas de danse – en général le pogo – et, sous la couette, ressemblaient à ces petits singes, dans les documentaires animaliers, que l’on voit farfouiller dans une fourmilière avec un bâton.
Les femmes sont les nouveaux maîtres du monde, se vanta Max. Mais désormais, je suis le maître des femmes.
« J’ai appris comment satisfaire n’importe quelle femme », reprit-il sur un ton neutre. Il ne frimait pas, en tout cas pas intentionnellement. « Jeune ou vieille. Grosse ou mince. De n’importe quelle origine. De n’importe quelle culture. Avec autant de rapidité que d’efficacité, je peux emmener n’importe quelle femme à des niveaux de jouissance supérieurs à tout ce qu’elle a jamais pu imaginer. »
Il reporta son attention sur son ordinateur. « J’ai réuni des données sur les réactions sexuelles des lycéennes, des étudiantes, des jeunes femmes actives. J’ai étudié les stratagèmes érotiques des prostituées des temples du Tadjikistan… des sexologues allemandes… des danseuses du ventre soufies. Les femmes dont tu as entendu parler, les riches et les puissantes, ne sont que la pointe émergée de mon iceberg sexuel. À l’époque où j’ai couché avec elles, je connaissais déjà par cœur mille façons de procurer du plaisir.
Donald Trump est Orgasmus Maxwell... He grab them by the pussy
Elle avait fait l’amour mais n’avait jamais connu l’orgasme, le véritable orgasme, le genre d’orgasme tonitruant qui vous donne des fourmis dans la mâchoire, celui dont elle avait entendu parler dans Cosmopolitan.
-Donc je suis censée avaler ça?
Maxwell rit devant tant d'innocence.il secoua la tête et répondit:"Non,ma chérie.C'est un suppositoire vaginal confectionné précisément pour accroître le désir féminin."
Penny sentit le lit bouger. Maxwell s'était levé. Elle entendit le bruit de ses pieds nus sur la moquette. "Tu as une heure pour quitter l'appartement". La porte de la salle de bains se referma.
Cent trente-six jours, précisément, s'étaient écoulés.
Cela faisait si longtemps que l’on se servait allègrement du sexe pour attaquer le cerveau des jeunes hommes que la société avait accepté cette pratique.