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Mathieu Palin nous fait suivre l'enfance de Wilfried, placé en famille d'accueil lorsqu'il est bébé.
Alors que l'avenir lui sourit, Wilfried démarre une descente dans la délinquance.

Pour moi, ça a été une lecture additive, je n'avais pas envie de lâcher ce livre... et peut-être pas envie de lâcher Wilfried en proie à ses démons.
Le fait d'alterner les chapitres concernant l'ado puis le personnel de l'aide à l'enfance, m'a donné l'impression de ne pas trop aller vers la morosité et de comprendre les problèmes qui peuvent découler d'un placement.
Bref un petit coup de coeur.

Bonne lecture
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"Sale gosse" est un bon premier roman.

Bien écrit, ce livre se lit facilement et le lecteur s'attache rapidement au personnage principal qui connaît un parcours de vie chaotique.

Will est un enfant à la dérive, que des travailleurs sociaux vont tenter, par tous les moyens mis à leurs disposition, de remettre dans le droit chemin.

Le sujet du roman est fort et actuel. Les personnages empathiques et bien caractérisés racontent le quotidien des enfants placés en foyer: leurs espoirs, leurs désillusions ...

L'auteur aurait pu, selon moi, rendre ce récit plus fort et intense aller en creusant plus encore l'état psychologique et émotionnel de son personnage principal.

J'ai bien aimé roman mais je n'ai pas pris le " coup de poing" annoncé en couverture .

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Le sujet m'intéressait particulièrement, côtoyant au quotidien des jeunes placés en famille d'accueil. le reportage sonne vrai, les dialogues sont eux aussi "vécus", tout est criant de vérité, y compris l'absurdité de la justice (vouloir rendre un enfant, là Wilfried, à une mère qui lui est inconnue, alors qu'il ne veut pas, alors qu'il veut rester dans sa famille d'accueil), et hop, c'est l'aller simple pour la PJJ après un renvoi de l'équipe de foot d'Auxerre. Voilà pour les grandes lignes. Mais l'auteur dresse plusieurs portraits (Wilfried bien sûr, son éducatrice Nina qui va l'accompagner avec foi et détermination, d'autres jeunes, les parents défaillants...) sans les creuser. Il reste donc un goût d'inachevé, une empathie irréalisée, c'est un reportage plus qu'une "psychologie" sur la situation de ces jeunes cabossés. Pour un roman, je m'attendais à une plongée plus intime. Mais le style est très agréable, le bouquin se lit vite et il n'y a pas de temps mort. Mais voilà : moi, Wilfried je le voyais pas s'en sortir. Il a reconstruit quoi ? Quel a été le moteur de sa renaissance ? Les rencontres (de Nina, mais aussi de son amoureuse Viviane) l'ont aidé à grandir, à mûrir, mais cette violence enfouie et dont nous parle l'auteur, elle est passée où ? Envolée ? Je suis mitigée donc... Merci en tout cas pour cette plongée très intéressante dans le monde de la PJJ (inspirée du vécu du père de l'auteur, qui a lui-même fait un stage en immersion).
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Une plongée dans le monde des Educs Spé et des jeunes délinquants, des gosses en famille d'accueil et en foyer, des gamines de 14 ans qui font des passes et des ados dont les mères ont été des femmes battues, le monde qu'on ne voit pas aux infos sauf dans les faits divers... de la violence, de la bagarre, du noir...oui, bien sûr, mais aussi de la tendresse, de l'espoir, des gens qui croient à ce qu'ils font, qui essaient tout pour que ces gosses ne se noient pas, qu'ils aient un minimum d'avenir, qu'ils survivent à leur enfance gâchée, sacrifiée, invisible pour la société. C'est un roman, et pourtant on sent que tout est vrai : les dialogues, les situations, les échecs, les maigres réussites. L'auteur est lui-même fils d'Educateur spécialisé, et il a vécu dans la banlieue qu'il décrit, puis s'est immergé 6 mois dans un foyer ouvert : il sait de quoi il parle et il le fait bien. Avec des mots justes. Sans fioritures. Et parfois avec des phrases pleines de poésie, brèves éclaircies dans une aube grise qui peine à se lever. J'ai été très touchée par ce livre, par ses personnages cabossés et fiers, par son réalisme qui pourrait le rapprocher d'un témoignage documentaire s'il n'y avait en plus une écriture sensible où certaines images donnent au texte une dimension réellement littéraire. Bravo et merci, Mathieu Palain.
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Journaliste, fils d'un éducateur à la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse), c'est naturellement vers son père que Mathieu Palain s'est tourné pour comprendre ce métier méconnu après une immersion de 6 mois à la PJJ où il a croisé les personnages de ce roman. « Au quotidien, les professionnels de la PJJ mènent des actions d'éducation, d'insertion sociale, scolaire et professionnelle au bénéfice des jeunes sous mandat judiciaire, pénal ou civil, et de leur famille. » [http://www.justice.gouv.fr]. Les éducateurs ont un rôle primordial, car ce sont eux qui accueillent les jeunes et les accompagnent jusqu'à leur majorité.

Wilfried est né du mauvais côté, il n'a pas tiré le bon numéro. Enlevé à sa toute jeune mère toxico, il est placé dès ses premiers mois dans une famille d'accueil ; c'est son parcours que l'auteur nous raconte. Wilfried grandit et s'en sort plutôt bien puisqu'il est promis à une belle carrière de joueur de foot professionnel, jusqu'à ce qu'il pète un plomb, se fasse exclure du milieu pour violence et se retrouve dans la zone. Un roman bien documenté où le métier d'éducateur est redoré. J'ai travaillé avec des jeunes de cet environnement, j'en ai reconnu quelques-uns ; tout est si réel dans le roman de Mathieu Palain, il ne manque rien, tout y est : violence, tendresse, incompréhension, dévouement, irresponsabilité, et injustice aussi.

Le tout petit truc qui m'a gênée, même si je sais que c'était nécessaire, c'est la langue, il écrit comme ils parlent : mal !
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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Voici un roman immersif dans les service de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse). C'est un récit brut et réaliste. Nous sommes plongés dans l'univers de différents protagonistes, ceux de la PJJ, Marc, Nina et d'autres et dans ceux des enfants, adolescents. Nous suivons le parcours de Wilfried, placé à l'age de 8 mois.

C'est un très bon premier roman, il est bien écrit. Une écriture et des dialogues bien menées. Un peu comme un scénario.
Le titre est interpellant et bien choisi. Cela fait réfléchir aux préjugés qu'on peut porter sur la délinquance juvénile.
Un bel hommage au métier d'éducateur. Les personnages qu'ils soient des enfants ou des adultes sont très bien décrits.
J'ai beaucoup aimé la lecture de ce roman.
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Voilà un roman dont j'attendais impatiemment la sortie en poche ! Je crois me souvenir qu'il avait fait l'unanimité lors de sa sortie aux Editions de l'Iconoclaste l'année dernière. J'ai beau avoir lu de nombreux livres sur le thème des enfants abandonnés, livrés à eux-mêmes ou en reconstruction, j'ai trouvé celui de Mathieu Palain particulièrement réussi.

Dans ce roman, l'auteur fait le choix de la multiplicité des points de vue. On échappe ainsi à la présentation caricaturale des choses. Dans le destin de Wilfried, il y a des coupables, mais il y a surtout des victimes. La mère biologique est aussi perdue que son fils et ne disparaît que parce qu'elle a du mal à supporter de voir cet enfant pour qui elle ne joue plus le rôle de mère, n'empêche qu'elle l'abandonne. Les parents d'accueil sont maladroits, mais aimants et si c'est leur envie d'adopter le garçon qui déclenche la catastrophe, elle n'est pas condamnable en elle-même. Les gens de la PJJ sont des hommes et des femmes, humains, avec leurs défauts et leurs qualités, avec le peu de moyens dont ils disposent, leur engagement plus ou moins profond… Et puis pour contrôler l'humain, il y a les règles, les codes et les lois, avec toute leur inhumanité.

L'auteur ne se perd pas non plus en dérives psychologisantes : si tout le monde tente de comprendre les élans de colère de Wilfried, Nina, elle, abandonne vite. Ce qu'elle veut c'est qu'il parvienne à se contrôler pour ne pas détruire sa vie. Au lieu de travailler sur le passé du jeune homme, elle veut le reconnecter à son avenir.
Dans cette histoire où l'échec est roi, où tous les espoirs sont balayés par une seule action (une bagarre, une crise de la mère, un besoin d'argent), ce qui m'a marqué, ce sont les petites victoires de tous. Si rien n'est édulcoré, ni dans la peinture des conditions de vie de ces jeunes, ni dans leurs actes de rébellion, on se surprend à s'attacher à eux, à sourire de leurs petites bêtises, de leur complicité et de leur concurrence.

C'est un roman vrai ! A la fin, rien n'est gagné mais l'espoir a repris sa place. Wilfried est sauvé non par une personne, non par une passion. Il est sauvé (du moins l'espère-t-on) par sa volonté propre, née de plusieurs rencontres, de plusieurs actions. J'ai beaucoup aimé !

Lien : https://livresque78.com/2021..
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On se souvient tous de l'état dans lequel nous avait laissés le film Polisse réalisé par Maïwenn en 2011 :
Abasourdis. Abattus. Lessivés.
Ravagés par tant de violence, tant de coups, tant de sévices.
Les yeux trempés de larmes,
la gorge serrée,
le front bas.
Incapables
devant ces enfances mutilées, oubliées, trop secouées.


Et bien disons qu'il y a un peu de ça - beaucoup même, entre les pages de Sale Gosse de Mathieu Palain. Cette même urgence, ce même dégoût, cette Vérité avec un grand V. Car Wilfried nait du mauvais côté de la vie. Placé dans une famille d'accueil dès le plus jeune âge, il grandit balle au pied dans un centre de formation : à quinze ans, son monde, c'est le foot. Mais une colère gronde en lui. Wilfried ne sait pas d'où il vient, ni qui il est.
Un jour sa rage explose ; il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans la délinquance. C'est là qu'il rencontre Nina, éducatrice de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Pour elle, chaque jour est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de l'engrenage.
Avec Wilfried, un lien particulier se noue.


Les premières pages à peine entamées que nous voilà emportés.
Dans un roman haletant et percutant.
Un roman suintant le vrai (Mathieu Palais, originaire de Ris-Orangis, a intégré une équipe de la PJJ d'Auxerre pour écrire ce qui devait initialement être un article avant de devenir ce livre de 350 pages), la justesse et la fidélité.
Sa plume hyper-réaliste et sans fioriture nous plonge dans un univers bouleversant de rage et d'humanité. Dans les bras et les peurs de Wilfried, Vivianne, Ali, David, Adil, ou Mohamed.
Ces jeunes que la vie a laissé derrière elle avant même de leur laisser une chance.
Ces jeunes que l'on a battus, abandonnés, violés, oubliés, séquestrés, appauvris.
Ces jeunes qui n'ont jamais rien eu.
Et à qui l'on a tout pris.


Et malgré trois petites déceptions de lectrice (1. Je me suis sentie frustrée par le traitement trop esquissé de la relation pourtant fondamentale entre Wilfried et Nina. 2. Je n'ai pas bien compris la « disparition » de Marc au cours du roman alors qu'il semblait être un personnage-clef au début. 3. Et j'ai trouvé la fin un peu rapide.) je dois avouer que ce premier roman est une belle réussite que l'on dévore en quelques heures. le style est urbain et prenant, les personnages attachants et criants de vérité, et le décor planté avec justesse et sobriété.


Alors allez-y les yeux fermés, pourrait-on dire.
Quoique…
Gardez les tout de même ouverts : il se pourrait que vous en ayez besoin pour voir autrement la réalité de ces vies que la chance a épargnées.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Pour moi qui travaille dans le social, j'ai toujours quelques appréhensions à lire un livre qui traite du sujet. Je crains, bien sûr, en premier lieu la multitude de lieux communs, les inexactitudes sur le métier d'éducateur et par ricochet sur les personnes que ces derniers accompagnent. Mais force est de constater que Mathieu Palain s'est fort bien documenté. Il a fait même plus en s'immergeant dans cette réalité particulière que représente la PJJ.
Alors, au final, ça donne quoi ? Et bien, cela donne un livre au ton juste, qui dévoile les incohérences parfois très grandes de la protection de l'enfance, enfermée dans un cadre légal qui donne la primauté au lien du sang au détriment , trop souvent, du développement secure de l'enfant. Au milieu de tout ça, les travailleurs sociaux. Ces derniers essaient de se débattre au milieu de ce bazar et si cela ne marche pas tout le temps, ils ont au moins le mérite d'essayer et d'y croire encore et toujours. C'est cette force vive que donne à voir Mathieu Palain mais celle aussi de ces enfants, écorchés vif souvent, attachants également.
Entre Nina et Wilfried se nouera une relation particulière, qu'on trouvera dans tout parcours professionnel d'un éducateur. Chacun avancera dans son parcours avec ses doutes et ses craintes. Ce ne sera pas facile mais il y aura de beaux moments et d'autres un peu moins reluisant. Mais c'est effectivement une vraie tranche de vie qui nous est présentée ici, sans artifices avec juste ce qu'il faut de "romance" pour nous embarquer.
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Voilà encore un roman marquant qui nous parle de l'enfance défavorisée et qui se lit comme un témoignage.
L'auteur, journaliste de métier, nous explique en fin d'ouvrage que son propre père était éducateur à la PJJ. Il nous raconte quel parcours professionnel et personnel il a suivi avant d'effectuer lui-même un stage de six mois, en immersion totale à la PJJ d'Auxerre. Ce qui devait être un simple article de journal est devenu ce roman.
Quand Wilfried naît, Louise sa mère est toute jeune et complètement paumée. Après mûre réflexion, Marc Winzembourg et son équipe qui la suit, et bien entendu la juge aux affaires familiales, décident de lui enlever l'enfant, alors âgé de 8 mois pour le placer dans une famille d'accueil.
Une décision difficile, un déchirement mais c'est dans l'intérêt de l'enfant. Au début sa mère vient régulièrement le voir mais un jour, elle ne donne plus signe de vie et personne ne peut alors l'obliger à le faire.
Wilfried grandit et se passionne pour le foot. En plus, il est doué et intègre un centre de formation. Mais alors qu'il a 15 ans, un jour de colère il se bat avec un autre joueur de l'équipe adverse. C'est l'exclusion définitive ! Son rêve de devenir un joueur professionnel s'effondre.
Le pire c'est qu'il ne sait même pas pourquoi il a fait ça !
Thierry et Anna, les parents d'accueil, cherchent à comprendre ce qui lui arrive tandis que Wilfried renoue avec certains ados du quartier, se fait renvoyer du lycée où il s'ennuie sans le foot, se détache de sa famille et tombe peu à peu dans la délinquance... C'est ainsi que l'équipe d'éducateurs dans laquelle Marc est toujours en activité, se penche sur le cas du jeune adolescent.
A la demande de Marc, c'est Nina, elle-même issue d'un milieu défavorisé, qui va s'occuper du jeune homme. Elle va tout faire pour l'aider.
Pendant ce temps, Thierry et Anna déposent une procédure d'adoption voulant prouver à Wilfried leur attachement, mais Louise, la mère est retrouvée : elle doit signer les papiers pour renoncer définitivement à ses droits...

Voici un roman très réaliste et totalement crédible écrit dans un style journalistique ce qui ne m'a pas gêné du tout. On sent bien que l'auteur sait de quoi il parle et par moment j'ai revécu avec lui la relation que nous avions avec certains de nos élèves de LEP, quand nous tentions de leur donner un cadre, des règles adaptées pourtant à leur âge, mais que dès la sortie du lycée ils oubliaient, le groupe reprenant tout son pouvoir... et le lendemain, il fallait tout recommencer.

Je l'ai lu d'une traite tant j'ai été touchée par ce jeune ado écorché vif qui se cherche, voudrait comprendre pourquoi il a été abandonné, qui sont ses parents biologiques et s'assurer que sa famille d'accueil ne lui donne pas de l'amour uniquement parce qu'ils sont payés pour ça.
Le lecteur a peur pour lui, peur qu'il n'y arrive pas, peur qu'il fasse de trop mauvaises rencontres.
Mais il n'y a pas que lui dans l'histoire, on croise d'autres jeunes perdus, des jeunes qui ne savent pas faire confiance à la vie, parce que de vie, ils n'en ont pas, ni d'amour, ni d'avenir, ni personne justement qui leur fasse confiance et leur donne une image positive d'eux-même.

Ce roman est aussi une plongée dans le quotidien de tous ces éducateurs qui se débrouillent pour essayer de sauver des enfants, et des ados en perdition. C'est en effet comme le dit la quatrième de couverture, une véritable course contre la montre pour les empêcher de tomber dans un engrenage irréversible, prendre les bonnes décisions face à une famille incapable de jouer son rôle dans une société inhumaine, où la pauvreté qui ne devrait pas être une fatalité, entraîne souvent des violences, et des actes répréhensibles. Les parents répliquent sans le vouloir, les violences qu'ils ont eux-même connus enfants et cela semble parfois inéluctable...
C'est une histoire contemporaine emplie de générosité et très émouvante qui à mon avis peut-être proposée aux lycéens et devenir l'objet de débats afin d'amener peut-être plus de tolérance et de compréhension.
Car c'est une histoire heureusement porteuse d'espoir qui fait réfléchir le lecteur sur tout ce gâchis humain, entièrement créé par notre société trop inégalitaire... mais moi je veux croire que tous ces jeunes diront un jour, comme le fait dans le roman, Viviane, dans la bouleversante lettre posthume adressée à sa mère : "Je te promets de faire mieux"...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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