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EAN : 978B0000DO5HL
Rouge et Or (30/11/-1)
5/5   1 notes
Résumé :
Cette histoire de la pénétration française dans le Sahara est intéressante dès le début : les raids solitaires de Caillé et de Duveyrier, malgré le raccourci inévitable que l'auteur a dû leur donner, sont racontés avec cet entrain qui lui est spécial, et ils forment une « ouverture » excellente.

Aux chapitres suivants on assiste à la marche de la mission Foureau-Lamy puis on passe à l'ère moderne de la conquête : Lyautey, Lapérinne, Le Père de Foucaul... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Qui se souvient des exploratrices françaises qui ont traversé le Sahara ou l'Afrique à peine colonisés ?

- Isabelle Eberhardt, d'ascendance russe, française par son mariage, est connue par son oeuvre littéraire et notamment ses « amours nomades »
- Aurélie Picard, alias la princesse des sables LalalaTidjania (Aurélie Tidjani) est évoquée par plusieurs écrivains.
- Pierrette Bideau fut la première femme à traverser seule le Sahara en voiture dès 1936 pour rejoindre son fiancé le Lieutenant Branstetter … en 1941 elle rejoignit à Londres la France Libre et contribua à la Libération.

Son aventure Saharienne est racontée par Aleth Paluel-Marmont dans « Conquérants des sables » qui sort également de l'oubli René Caillié, premier européen à visiter Tombouctou en avril 1828, et Henri Duveyrier qui traversa le Sahara en 1860.

Passionnant ouvrage qui suit aussi Lyautey, Lapérinne et Charles de Foucauld.

La romancière publia également « Princesses de l'air » qui retrace les exploits de six pionnières de l'aviation et qui est fort bien documenté.

Des ouvrages parus dans les années 1950/1960 et qui n'ont pas de successeurs hélas … c'est ainsi que la mémoire oublie les pionnières !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tous ne sauraient être nommés. Tout ne saurait être retenu de ce qui a été tenté ou réalisé pour nous rendre aujourd'hui familier un désert grand comme huit fois la France !
...

Nous voudrions faire, toutefois, exception en faveur d'une curieuse et singulière figure saharienne, Pierrette Bideau, que nous croyons bien être la seule femme à avoir affronté les obstacles et les dangers du Tanezrouft sans autre compagnon qu’un jeune chien bull pittoresquement dénommé Bouboule. Elle donna témoignage, dans cette circonstance, d'une telle somme de volonté, de discipline, d'application, qu'elle s’égale sans nul doute aux plus hardis des Sahariens et que rapporter ici son exploit est rendre hommage à sa vaillance.
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