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En avant, une jolie fiction - l'enfance, les vacances d'été, la mer, les copains, la magie - pleine d'humour et d'innocence. En fond, l'histoire vraie d'un naufrage et d'une quarantaine d'enfants morts noyés rendant la double lecture sombre et émouvante.
Bien que ce ne soit pas mon roman graphique préféré de cet auteur, son univers mérite que l'on s'y arrête un instant.
Un été sans maman est un roman graphique original et touchant dans lequel on retrouve complètement l'univers cher à Panaccione :
De l'illustration (presque) sans paroles, rendant l'expérience de lecture différente : au lieu de s'abreuver du texte on va se concentrer sur les illustrations et leur émotionnel pour comprendre le fil de l'histoire.
Des personnages inédits et touchants comme cette petite fille que sa maman va confier à des amis italiens le temps d'un été. Mais également des personnages familiers pour le lecteur ayant déjà vécu « l'expérience Panaccione » : le grand gaillard blond que l'on retrouve dans Toby mon ami, Match ou Chronosquad, son chien également. Dans une interview à propos de Chronosquad, Gregory Panaccione déclare qu'il utilise ce personnage blond comme un réalisateur mettrait en scène son acteur fétiche. Ce qui est à la fois rare et déroutant dans l'univers de la bande dessinée.
On y retrouve également des figures plus « extraterrestres » qui apportent au récit un côté fantastique à la fois loufoque et oppressant.

A parcourir et à ressentir !
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Une très belle BD sans paroles ou presque qui nous plonge dans l'univers de l'enfance et de son imagination. Lucie passe une semaine de vacances sans sa mère et fait la connaissance d'un garçon avec qui elle va vivre une aventure fantasmagorique. le fait que ce soit muet n'enraye en rien la fluidité de la lecture et npus permet d'apprécier la douceur des dessins, c'est très réussi.
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Nous connaissions déjà Grégory Panaccione qui avait dessiné (entre autres) l'album « Un océan d'amour » que nous avions adoré (BDA LUP. écrit par Lupano). Il signe ici entièrement cet BD dans laquelle nous partons, non loin de chez nous, à Albenga. Vacances d'été en Italie pour ce petit français qui se retrouve immergé dans la langue italienne qu'il ne comprend pas et où les rêves vont se mêler à la réalité. Histoire sans parole très émouvante autour d'un drame survenu dans les années cinquante au large de l'ile Gallinara.
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Une très jolie bande dessinée, sans paroles. On retrouve dans quelques personnages les traits de Chronosquad. Les expressions sont charmantes. Un mélange d'onirisme, de sentiment d'abandon, du temps qui passe, de fantômes.
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Une espèce d'ovni ce roman graphique en noir & blanc, sans paroles. Une petite fille, Lucie est accueillie pendant les vacances chez une amie de sa mère qui vit avec son compagnon en Italie, au bord de la mer, face à une petite île. Sur la plage Lucie se lie d'amitié avec un petit garçon, Riccardo. Et puis sort de l'eau un poisson sur pattes, par la suite apparait dans la maison, un petit bonhomme sans corps, une tête et des jambes qui cherche la proximité de Lucie. Ce petit être, Roberto, serait le double d'un petit garçon noyé il y a longtemps. Si on est intriguée par ce personnage, et sous un charme étonné provoqué par cette apparition, on ne comprend pas bien ce qui se passe. Mais peut-être n'est-ce pas important, il suffit de se laisser emporter par cette ambiance et situation irréelles, ce fantastique qui ne s'explique pas.
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Grégory Panaccione travaille dans l'animation, il est aussi coloriste, mais il est surtout le dessinateur de la génialissime BD Un océan d'amour 🥰. On le retrouve également aux crayons de Quelqu'un à qui parler, Toajêne et Âme perdue.

J'aime son univers vraiment particulier, plein de sensibilité et d'amertume. Son trait très expressif est un bonheur à regarder. Il donne vie à ses personnages et à son monde avec tellement de talent et je ne m'en lasse pas.

Dans Un été sans maman, il nous fait vivre un été tout en lenteur et jeux d'enfants où l'étrange va petit à petit s'infiltrer. On suit Lucie confiée par sa mère à des amis, sur la côte italienne. Elle ne les connais pas et ne parle pas leur langue (la BD sera quasiment sans texte), mais elle va petit à petit s'ouvrir à eux et eux à elle, se faire un ami (en plus du petit chien 😄) et explorer ce bout de plage ensoleillé.

Très vite, elle va découvrir un petit être étrange dans les murs de la maison. D'autres créatures fantastiques vont s'inviter et l'entraîner dans une quête qui la mènera sur une île abandonnée et son très lourd secret.

C'est vraiment une histoire douce-amère qui m'a beaucoup rappelé Totoro (mais en plus sombre). J'ai bien sûr adoré tout l'aspect fantastique/onirique. Lucie est à croquer. L'histoire est très belle et m'a serré le coeur 😭❤️. Doux-amer, cela résume très bien cette BD que je ne peux que recommander. 😊
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
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Lucie n'est pas heureuse d'être en vacances sans sa maman. Elle n'arrive pas à comprendre et à communiquer avec les amis de sa mère. Dans sa chambre temporaire, elle découvre deux portraits: un en 1947 qui représente un papa avec son fils entouré de deux infirmières et le deuxième en 1977 représente deux hommes dont l'un est plus âgé que l'autre. Lucie aimerait lire mais tous les livres sont dans la langue inconnue. Elle aimerait faire du cerf-volant mais elle ne sait pas comment et lorsque le mari du couple vient l'aider, elle ne le comprends pas. Elle s'amuse enfin lorsqu'elle s'envole, entraînée avec le cerf volant. Elle fait la connaissance d'un jeune garçon de son âge avec qui elle peut enfin jouer. C'est alors qu'un drôle de poisson à pattes se met à leur parler. Il leur apprend qu'il vit sur l'île gallinara et qu'il s'est déplacé avec ses amis juste pour retrouver un ami qui a fugué et qui n'à pas le moral. Quelques temps après, elle fait la connaissance de ce personne avec un masque assez topique et avec des pieds. Il s'appelle Roberto. Grâce aux deux enfants, il va retrouver le sourire et va rentrer auprès des siens.
J'ai été assez surprise en lisant cette bd parce que je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit muette à 90%. Ca laisse la possibilité au lecteur de s'imaginer les dialogues sur base des expressions des personnages. Malgré tout, ça n'a pas déranger ma lecture et je me dis que j'en lirais un peu plus souvent parce que ca m'a beaucoup plu. Ici dans cette histoire, j'ai trouvé les personnages assez étranges. Des poissons parleurs et qui ont des pieds, c'est très perturbants mais à la fin de l'histoire, on comprends pourquoi ils sont ainsi. Une bd très sympathique à découvrir!
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J'ai bien senti qu'il y avait un fond historique ou au moins symbolique dans cette BD, mais je trouve qu'une mise en contexte au début (une explication de ce qu'il s'est passé pour ces enfants italiens morts noyés) n'aurait pas été de trop pour mieux comprendre. J'ai adoré les dessins, le côté fantastique loufoque avec des créatures étranges, un peu à la miyasaki, et la touche d'humour par ci par là, voila pourquoi je mets 3,5 étoiles, mais le manque de mise en contexte (tout le monde devrait pouvoir comprendre à quel évènement historique cela fait référence) m'a bloquée, je ne savais pas trop ce que j'étais sensée comprendre. de plus, certains passages sont un peu compliqués à saisir étant donné qu'il n'y a quasiment pas de dialogue. Mais cela reste très joli et plutôt compréhensible.
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Très déçue par cette BD.
Ça commençait très bien. J'ai beaucoup aimé les dessins, tout ce qui passe, sans mot. Et puis c'est devenu n'importe quoi. Les premières paroles et l'arrivée de ces personnages imaginaires m'ont gâché le plaisir.
Quand j'ai lu le "contexte historique" à la fin, j'en ai voulu à l'auteur d'avoir mis cette note essentielle à la fin. Un seul conseil : lisez la référence historique avant de lire cette BD.
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a petite Lucie passe un été sans sa mère chez des mais de sa mère donc en Italie.
Et d'abord assez triste elle se laissera aller et se rapprochera des animaux présents, imaginaires, d'un jeune garçon.
Beau, riche, créatif, inattendu. J'avais beaucoup aimé un océan d'amour et je suis encore convaincu par ce chef d'oeuvre, plein d'émotions, de poésie, de surprises et d'humanité.
Pour encore rappeler que les mots ne disent pas tout puisque cette oeuvre est à 95 pour cent muette et n'en est pas moins un chef d'oeuvre de construction par ses personnages et son imagination.
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