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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans la voiture, la petite Lucie fait triste mine. En effet, elle va passer un été sans maman, sur la côte italienne, chez des amis de cette dernière qu'elle ne connait pas trop. Une fois sa maman repartie, elle appréhende déjà les jours prochains... Mais, elle ne sait pas encore qu'elle va vivre des aventures aussi inoubliables que fantastiques! En effet, elle fait la rencontre d'un tout petit monsieur avec une grosse tête qui, semble-t-il, a le pouvoir de faire refleurir une pâquerette fanée. Serait-elle la seule à le voir ? Elle fait ensuite la connaissance de Ricardo, un gamin de son âge en vacances chez sa grand-mère. Lui aussi s'ennuie et les deux gamins sympathisent très vite. Un jour, ils voient, sur la plage, un poisson avec des jambes qui parle...

Un été sans maman ou la découverte d'un monde étrange pour la petite Lucie... En vacances près de la mer, la jeune fille va aller de découvertes en découvertes. Tout d'abord avec ces drôles de créatures qui vont ensuite l'emmener vers des lieux insoupçonnés. Elle qui pensait s'ennuyer tout l'été sans maman va passer des vacances aussi incroyables qu'inoubliables. Bienvenue dans le monde fantastique et onirique de Grégory Panaccione ! L'auteur nous emporte dans un voyage merveilleux en compagnie d'une gamine attachante et espiègle. L'absence de texte (seuls le petit homme et les poissons parlent) se marie parfaitement à cette ambiance fabuleuse et tendre. Graphiquement, le noir et le blanc et le coup de crayon élégant et très expressif rendent parfaitement compte des émotions et ressentis. Ce conte estival, doux et un brin poétique, est un régal, aussi bien sur le fond que sur la forme.

À noter que l'auteur s'est inspiré d'un fait réel et rend ainsi hommage aux 43 orphelins de guerre milanais morts noyés lors du naufrage de L'Annamaria sur les côtes italiennes, le 16 juillet 1947.
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Je retrouve avec délice l'esprit et le coup de crayon magique et délicat qui rend les personnages en noir et blancs très expressifs et vivants, peu de dialogues, comme dans " un océan d'amour" que j'avais adoré, en littérature jeunesse.

Cette petite fille Lucie, confiée par sa mère à un couplé d'amis, se retrouve esseulée en Italie, ..en bord de mer, elle fera connaisance du chien de la famille, s'amusera d'un cerf- volant et rencontrera un petit garçon sur la plage puis de drôles créatures se manifesteront!... nous basculons dans le fantastique.. un coup de baguette magique et hop des poissons parlants, un drôle de lutin! Lucie ira de découverte en découverte, observatrice de l'univers des adultes, elle partira en exploration..
Malgré les fantômes et l'hommage rendu par le dessinateur à un tragique naufrage impliquant des familles principalement des enfants, cette histoire m' a bel et bien conquise....en filigrane cela parle de tolérance, de différences, des peurs d'enfance ..l'amitié et l'amour, ingrédients essentiels à la vie ! le graphisme précis porte à merveille cet univers " bord de mer "et souvenirs de vacances...
Plongez sans crainte dans ce bel album!
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Je ne peux pas nier qu'il se soit passé quelque chose à la lecture. Il y a eu des étincelles, un peu de magie, en ce qui me concerne. Panaccione prend le lecteur par la main et le submerge (on est à la mer...) d'émotions, de tendresse, de souvenirs de vacances passées. Des vacances que nous avons un peu tous connues, avec des gens que l'on ne connaît pas et que l'on apprivoise (et vice versa) progressivement.

C'est ce qui arrive à Lucie, confiée par sa maman à quelques personnes pour l'été.

Peu à peu, Lucie va se libérer de la langueur des choses, et vivre des vacances pleines et vivifiantes. Des vacances qui devraient avoir le goût de l'insouciance. Mais les fantômes du passé viennent interférer avec le présent et avec l'imagination fertile de Lucie.

Panaccione produit un pavé qui se lit rapidement. Car il opte pour le 100% muet. Il doit donc détailler chaque événement. Pas ou très peu d'ellipse dans cette configuration. Chaque case suit la précédente logiquement, détaille tout, prend le lecteur par la main. Un peu à la manière de ces carnets où chaque page est presque la même que la précédente et que l'on fait défiler à toute vitesse, produisant l'impression de mouvement, de film.

Mais sur 280 pages.

C'est chouette au début, c'est frais, tendre, drôle mais un peu nostalgique. Puis on commence à trouver le temps un peu long. Et là Panaccione commence à ajouter des éléments. Comme un petit bonhomme taillé comme une tête de l'Île de Pâques. Ou un événement tragique survenu 50 ans auparavant.

Le tout sans parole.

Et le lecteur que je suis trouve le temps très long. Car pas d'ellipse. Pas d'explication "off", donc tout doit être patiemment montré et expliqué, vu que c'est le parti pris de l'auteur. Et au milieu de ces cases sans texte, quelques dialogues quand un chien surgit.

Panaccione essaie de faire rentrer beaucoup de choses, et vu son choix éditorial du "tout muet", cela nécessite un pavé, qui me semble rétrospectivement inutile. Pour une analyse très fine de l'ensemble, je renvoie le lecteur à la chronique de jamiK.
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Cet été, Lucie va en Italie chez des amis de sa mère. Elle va y rester seule avec ce couple qu'elle ne connaît pas et leur chien.

Nous suivons Lucie dans un album quasiment sans paroles, laissant le lecteur apprécier le dessin et se faire lui même l'interprète de ses aventures.
Les quelques phrases en italien auraient mérité une petite traduction surtout pour les enfants.
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Le titre fait un peu peur dans la mesure où l'on pourrait croire qu'une enfant a perdu sa maman et qu'elle va passer un été sans elle. Fort heureusement, il n'en n'est rien puisque la maman dépose sa fille Lucie chez des amis en Italie. C'est au bord d'une grande plage en face de l'île de Gallinara. Bref, un décors plutôt idyllique.

Un drame s'est pourtant produit en 1947 où un bateau à moteur transportant 84 enfants a fait naufrage à une centaine de mètres de la rive. Or, peu de passagers savaient nager. Près de 43 enfants sont morts noyés.

On retrouve le fameux personnage propre à chaque bd de Grégory Panaccione et qui ressemble à Gérard Depardieu. C'est toujours aussi drôle et espiègle mais sur un fond de vieille tragédie d'antan citée plus haut.

Le récit est muet par moment mais il y aura quelques dialogues pour ponctuer ce récit un peu fantastique. le trait de l'auteur est toujours aussi plaisant à voir. Cela se lit avec beaucoup d'aisance. le scénario réserve également quelques surprises.

Une oeuvre d'une grande tendresse avec une certaine sensibilité.
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Après le sublime "Un océan d'amour" et les funs "Chronosquad", Grégory Panaccione revient avec un album quasi muet. L'été tendre, poétique et un tout petit peu fantastique d'une petite fille curieuse!
A ne pas manquer!
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En avant, une jolie fiction - l'enfance, les vacances d'été, la mer, les copains, la magie - pleine d'humour et d'innocence. En fond, l'histoire vraie d'un naufrage et d'une quarantaine d'enfants morts noyés rendant la double lecture sombre et émouvante.
Bien que ce ne soit pas mon roman graphique préféré de cet auteur, son univers mérite que l'on s'y arrête un instant.
Un été sans maman est un roman graphique original et touchant dans lequel on retrouve complètement l'univers cher à Panaccione :
De l'illustration (presque) sans paroles, rendant l'expérience de lecture différente : au lieu de s'abreuver du texte on va se concentrer sur les illustrations et leur émotionnel pour comprendre le fil de l'histoire.
Des personnages inédits et touchants comme cette petite fille que sa maman va confier à des amis italiens le temps d'un été. Mais également des personnages familiers pour le lecteur ayant déjà vécu « l'expérience Panaccione » : le grand gaillard blond que l'on retrouve dans Toby mon ami, Match ou Chronosquad, son chien également. Dans une interview à propos de Chronosquad, Gregory Panaccione déclare qu'il utilise ce personnage blond comme un réalisateur mettrait en scène son acteur fétiche. Ce qui est à la fois rare et déroutant dans l'univers de la bande dessinée.
On y retrouve également des figures plus « extraterrestres » qui apportent au récit un côté fantastique à la fois loufoque et oppressant.

A parcourir et à ressentir !
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Une très belle BD sans paroles ou presque qui nous plonge dans l'univers de l'enfance et de son imagination. Lucie passe une semaine de vacances sans sa mère et fait la connaissance d'un garçon avec qui elle va vivre une aventure fantasmagorique. le fait que ce soit muet n'enraye en rien la fluidité de la lecture et npus permet d'apprécier la douceur des dessins, c'est très réussi.
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Nous connaissions déjà Grégory Panaccione qui avait dessiné (entre autres) l'album « Un océan d'amour » que nous avions adoré (BDA LUP. écrit par Lupano). Il signe ici entièrement cet BD dans laquelle nous partons, non loin de chez nous, à Albenga. Vacances d'été en Italie pour ce petit français qui se retrouve immergé dans la langue italienne qu'il ne comprend pas et où les rêves vont se mêler à la réalité. Histoire sans parole très émouvante autour d'un drame survenu dans les années cinquante au large de l'ile Gallinara.
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Une très jolie bande dessinée, sans paroles. On retrouve dans quelques personnages les traits de Chronosquad. Les expressions sont charmantes. Un mélange d'onirisme, de sentiment d'abandon, du temps qui passe, de fantômes.
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