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Citations sur Les hommes cruels ne courent pas les rues (55)

Combien de fois, moi aussi, avais-je supplié un homme de m'aimer pour ensuite le rejeter parce que, justement, il m'aimait?
Combien de fois avais-je abandonné un homme pour les raisons précises pour lesquelles je l'avais adoré? Un homme meurtri qui ne comprenait pas, qui ne pouvait pas comprendre puisque, moi non plus, je ne comprenais pas. C'est cela que je voulais éclaircir. Cette haine soudaine de l'homme que j'avais séduit et à qui je reprochais justement tout ce qui m'avait séduit en lui. Cette haine viscérale qui me retournait les boyaux et me laissait pantelante, vomissante presque, me haïssant moi avec lui.
Ecoeurée. Fatiguée.
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Il te connait à peine et chaque fois que tu le vois tu lui fais une scène ! Tu sautes sur le premier prétexte pour t'inventer un abandon, une trahison. Comme s'il t'appartenait. Comme si ta vie dépendait de lui. Mais c'est faux, ma petite vieille. Ta vie, elle t'appartient à toi. Et il est temps que tu lui trouves un sens en dehors de l'homme adoré. Tu oublies qui tu es. Tu oublies que tu n'as besoin de personne, au fond. De personne. Tu te débrouilles très bien toute seule. Tu sais très bien vivre toute seule. Mais dès qu'un homme se pointe, un homme qui t'intéresse un peu, tu mets de côté la balaise, l'indépendante, pour retomber en enfance.
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Les hommes gentils, on les aime beaucoup mais ... vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? moi non.
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C'est le problème des gens qui réfléchissent trop : ils se retournent, et y a plus personne pour les suivre.
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Mais soudain une autre voix surgit. "Tu as peur parce qu'on t'a déjà fait le coup, hein? me susurre la fille formidable. C'est ça que tu redoutes? Dis-le. Mais ce n'est plus le même, pauvre idiote. Il est mort. Il est mort. C'est fini. C'est le passé. Tu prétends que tu l'as liquidé et t'arrêtes pas de le ramener sur le devant de la scène. Accepte. Accepte qu'on t'aime. Tente le coup. Arrête d'avoir la trouille. La trouille au ventre tout le temps dès que les choses deviennent sérieuses. La trouille d'aimer, la trouille qu'on t'aime, la trouille qu'on t'abandonne."
J'écoute la petite voix et j'attends.
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Il n'était bon qu'à ça, je me dis. A me faire du mal. A partir. A revenir. Et, moi, je subissais. Toujours à esperer qu'il fasse attention à moi la prochaine fois. Toujours à rêver que ça allait arriver. A attendre que ça arrive. Parce que j'étais habituée depuis longtemps, si longtemps...
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Il parle en s'adressant aux autres mais toujours son regard revient sur elle. Elle est prête à mourir pour lui. Elle n'ose pas lever les yeux, et, quand elle les lève, il la guette. Sans parler. Elle rougit. Il est beau. Il est grand. Il a les yeux noirs qui brillent.
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Les vraies New-Yorkaises ont compris: elles enfilent, pour bondir de bus en métro, de trottoirs en caniveau, des Nike qu'elles troquent à l'entrée du bureau contre des escarpins légers. Armée de femmes d'affaires montées sur semelles de caoutchouc brandissant l'attaché-case obligatoire. Obligatoires aussi: le tailleur beige ou marine, à jupe droite ou en godets, le chemisier à jabot, le sandwich plastifié pour ne pas perdre de temps à déjeuner, l'aisselle bloquée par le déodorant, la mine sévère mais maquillée indiquant que tout va bien, qu'elles ont leurs émotions bien en main. Dangereux l'émotion, dans le monde des affaires! Elle conduit tout droit au doute. On patine. On suppute. On s'effiloche la comprenette. Faut avoir l'esprit bien raide comme le tronc.
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Les gens qui réussissent à s'aimer du premier coup, je me demande comment ils font.
A mon avis, ce doit être bidon.
C'est vraiment dur de se comprendre, de s'ajuster, au début. Chacun plaque sur l'autre son petit rêve misérable de bonheur en espérant que le miracle va prendre. Que les deux rêves ne feront qu'un. Ainsi surgissent les malentendus. On prend un mot pour un autre, un baiser pour un autre, un silence pour une communion. Charlatanisme de contes de fées! Il n'y a rien de plus dur que les débuts: deux silences qui s'accordent, deux baisers qui veulent dire la même chose ou même deux soupirs à l'unisson. En fait, tout ça part dans toutes les directions mais on se persuade du contraire.
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C'est bien de prendre son temps, mais qu'est ce qu'on en perd, du temps, en le prenant !
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