C'est pas la vie de vivre dans un rétroviseur. La vie, faut aller la chercher où elle se trouve. En avant. Et pas faire le tri. Tout prendre. Avec appétit. Sans rougir.
C'est pas la vie de vivre dans un rétroviseur. La vie, faut aller la chercher où elle se trouve. En avant. Et pas faire le tri. Tout prendre. Avec appétit. Sans rougir.
Il ne faut pas essayer de fuir la douleur. Il faut l'approfondir au contraire. Savoir pourquoi ça fait si mal. La douleur rend unique.
L'amour, c'est donner, c'est tout faire pour le bonheur de l'autre. Mais, dans ce monde de crétins, on ne sait plus aimer. On veut pos-sé-der.
L'homme est accroupi.
À côté du lit.
D'abord elle ne le reconnaît pas.
Elle croit qu'elle est dans son cauchemar [...] Ce n'est pas l'homme du cauchemar.
C'est lui.
Elle respire et se détend.
Il pose la tête à côté de la sienne sur l'oreiller, la face enfouie dans la plume légère, et soupire. [...]
- Je voudrais être petit, tout petit, et dormir près de toi...
Il s'allonge sur les couvertures et la serre dans ses bras. [...] Il est lourd et chaud contre elle. Il murmure encore des mots qu'elle ne comprend pas. Elle s'écarte un peu pour reprendre son souffle.
L'impossible, c'était tout le reste. Pouvoir l'aimer sans le détruire, sans le torturer. C'était apprendre à aimer. Et ça, c'était sûr, ça prendrai du temps.
C'est bien de prendre son temps, mais qu'est ce qu'on en perd, du temps, en le prenant !
Les hommes gentils, on les aime beaucoup mais ... vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? moi non.
Pimpin, devant mon désarroi, me cita une phrase de Montesquieu qui disait grosso-modo : " la gravité est le bouclier du sot."
Mon chagrin je me le garde au chaud, pour moi toute seule. C'est à ce prix-là qu'il reste entier et vivant. Quand j'en parle, j'ai remarqué, il s'évapore. Il ne veut plus rien dire.