Je n'ai pas fini ce livre. Je n'y suis pas arrivé. Pourtant j'ai essayé, je suis allé à plus de 400 pages. Mais je n'ai pas pu le finir.
C'est en grande partie dû à deux choses : d'abord au découpage du roman, qui ne me convient pas du tout. le roman est découpé en quatre parties... et c'est tout. Pas de chapitre découpant chaque partie, seulement des sauts de lignes. Donc on a là l'équivalent de chapitres de plus de 150 pages, ce qui est beaucoup BEAUCOUP trop pour moi. C'est comme si quelqu'un me racontait une histoire sans que je puisse dire quoi que ce soit, et ne faisait des pauses que toutes les heures ou deux.
Et puis c'est aussi la faute à un récit et des personnages inégaux. Je m'explique : j'ai bien aimé Joséphine et Marcel, Zoé un peu aussi... Sauf que je me fiche complètement de ce qui leur arrive. Je ne saurai pas dire pourquoi, ce n'est pas comme si ce qui leur arrive était ordinaire, mais je pense que c'est dû à cette surabondance de description, de dialogue, de dialogues intérieurs. L'action met peut-être trop de temps à avancer pour moi.
Pour ce qui est des autres personnages, ou ils ne m'inspirent rien, ou je les déteste. Soit je ne m'identifie pas à eux, soit j'espère de tout coeur ne plus entendre parler d'eux.
C'est donc non sans frustration que j'ai arrêté de lire
Les yeux jaunes des crocodiles, vaincu après ce qui m'a semblé comme un combat interminable, noyé par un océan de personnages et de situation dont je n'avais que faire.
"Ce roman, c'est la vie." dit la quatrième de couverture. Et bien oui, sauf que la vie, c'est très souvent ennuyant. Comme l'a été pour moi ce roman.