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Citations sur La Décision (103)

A quoi ça sert la vérité si la vérité fait si mal ?
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Elle a tourné la tête de l’autre côté, lèvres serrées, bouche close, à nouveau résolument lointaine, ça la menaçait trop, l’idée la rendait folle, je le sentais, j’ai repensé au verre qu’elle avait jeté contre le mur, c’était pareil à l’intérieur, elle aussi éclatée, éparpillée en milliers de petits morceaux acérés et tranchants, obligée de refuser l’évidence, elle ne pouvait accepter ça, il s’agissait de sa propre survie.
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Je dois dire que cette fille m'impressionne. Dans ma main, j'ai senti sa volonté à vivre et à lutter pour assumer ce choix beaucoup trop grand pour elle. A son age, je me suis dit, j'aurais jamais su, moi, être aussi forte qu'elle.
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J'étais blottie contre elle [ma mère], tout contre, elle passait ses mains dans mes cheveux, doucement, tendrement, sans rien dire, et peut-être ai-je pu croire, comme elle l'a cru aussi, que j'avais du chagrin, simplement du chagrin, un de ceux qui nous étreignent et nous angoissent, qui nous font pleurer et puis qui s'estompent et enfin disparaissent. Juste un chagrin de passage.
Les larmes ont cessé de couler mais le noeud qui me serrait la gorge ne s'était pas dissous. J'étouffais. Il fallait que je sois seule. J'ai repoussé ma mère. C'était pas du chagrin. Ça n'avait pas de nom, ça ne se consolait pas, ça ne s'oubliait pas, c'était là, c'était moi tout entière.
(p. 91-92)
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Louise dormait, paisible, un peu pâle, ma fille, ma petite, la même que j'avais regardée partir de la fenêtre ce matin pour se rendre à l'école. J'avais beau me raisonner, je n'arrivais pas à y croire. Yannick se tenait derrière moi, lointain, silencieux. On n'osait pas se regarder. Je me suis remise à pleurer, doucement. Yannick m'a prise dans ses bras. Je suis sortie de la chambre à contrecoeur.
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[...] tout ce que je sais que je ne peux pas donner.
A cause de cette attente que je n'ai pas vécue, à cause du désir qui n'a jamais grandi, de la violence aussi, de savoir qu'il ressemble à son père.

Mais ce n'est pas sa faute !

Je sais mais ça ne change rien.
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Pendant quelques instants, la seule chose qui a compté, alors que j'étais assis par terre dans ces toilettes, les mains pleines de sang, c'est de sentir cet enfant vivant.
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Rien ne reste aujourd'hui de l'innocence qu'on arborait ce matin-là. Comme si nous avions brusquement arraché nos masques d'enfants sages, ce n'était plus un jeu, la vie en vrai nous a sauté au visage, on est devenus grands, capables de faire des choix, des bons et des mauvais, d'être courageux, lâches, lucides ou hypocrites, insolents ou soumis, des hommes honnêtes ou des monstres.
Ou tout ça à la fois.
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P243/244

« Je te confie à d'autres qui vont savoir t'aimer, qui vont te voir grandir. Je te souhaite, mon cher ange, la plus belle vie du monde. »
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Je cherche sur son visage le portrait de son père, de cet enfoiré, de cet inconnu
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