Elle était mère, j’avais refusé de l’être.
lui ne sachant pas quoi faire de mon silence, moi ne sachant pas quoi faire de ses mots.
et je comprends soudain qu’elle n’a plus rien à perdre puisqu’elle a tout perdu, elle s’est vidée d’elle-même, trahie par son propre corps, et maintenant n’est plus rien, ne veut rien, n’existe plus vraiment, comme une marionnette, un chiffon
[…]je pourrai faire ce que je veux, j’ai pensé, et c’est ça qui est arrivé, sauf qu’en vrai, ce que je veux, j’en sais rien
Elle était encore pleine de toutes ces illusions que, moi, j'avais perdues, pleine de larmes et de sentiments quand j'étais vide.
Elle était ma mère, j'avais refusé de l'être.
Cette fois je serais là plus forte, je ne vais pas me laisser faire, je vais gagner, je veux vivre.
Je sombre dans un chaos où je perds toute raison d'exister.
S'il est venu au monde, c'est qu'il l'a voulu avec acharnement et que ce désir là, son désir de vivre, il lui appartient, quoi qu'il advienne.
une émotion brute , douloureuse et si lourde, ça monte crescendo (kuzco)
attendre, attendre si fort que les larmes ont coulé (corey)