On s'est juste embrassés

On s'est juste embrassés est une histoire profonde et touchante au coeur de l'univers des grandes banlieues parisiennes. Dans un style d'écriture assez violent et cru, la narratrice, qui n'est autre qu'Aïcha ne mâche pas ses mots. le lecteur est plongé dans une histoire sensible et Isabelle Pandazopoulos explore de fond en comble son héroïne. Elle étudie avec justesse sa psychologie face aux événements qu'elle endure. L'ensemble est très réaliste et crédible : il n'est pas difficile de croire que le récit est sans doute bien présent dans notre actualité. Il mêle des sujets très importants dans la vie quotidienne de chacun : famille, amour, amitié... au sein de la banlieue parisienne.
Plus généralement, dans On s'est juste embrassés, c'est toute la crise d'identité de l'adolescence qui est racontée à travers le personnage d'Aïcha. C'est une ado perdue faute de soutien scolaire, amicale, familiale et les trop nombreux non-dits qui l'entoure.  Beaucoup s'y reconnaitront car il est surtout question d'honneur et de réputation, ce que nous voulons tous les jours défendre, habitants de ZEP ou pas, fille ou garçon.

Aicha est une adolescente vivant avec sa mère dans une cité à Paris. Elle est la meilleure amie de Sabrina, est embrasse un jour son grand frère. Ce dernier raconte ceci à toute la cité en exagérant les faits. Depuis ce jour là, Aicha a une mauvaise réputation.
J'ai bien aimé ce livre car il m'a ému. J'ai ressenti une grande violence dans ce roman qui montre la profonde tristesse que traverse le personnage principal. En effet, Aicha est la narratrice de cette histoire, c'est donc au travers d'elle que nous découvrons l'histoire, ce qui nous permet de partager ses sentiments de rage et de tristesse. Une grande solitude ressort de chez elle. Entre les problèmes à la cité, à l'école et de famille: je ne m'attendais pas à tant de dureté dans l'histoire. L'auteur emplois le discours direct et du langage familier permet de nous faire entendre la violence des mots adressé à Aicha.
Cependant, je trouve que l'héroïne du roman ce pose beaucoup de questions sur sa famille alors que le thème premier du livre était celui de la rumeur. Pour moi, le livre s'éloigne du sujet principal auquel la narratrice accorde peu d'importance. Cela m'a dérangé car je m'attendais à une histoire portant sur la rumeur alors que le livre raconte plutôt un problème familial.

Adrien

Dans ce livre j'ai bien aimé l'histoire globale et la morale de l'histoire, car pour commencer cela m'a permis de savoir et de comprendre tous les débuts d'une rumeur et les conséquences. ça m'a également permis de réfléchir sur la manière dont on peut sortir de ce cercle vicieux.

Aïcha, quinze ans, vit seule avec sa mère, qui refuse de parler du passé. Tout ce qu'Aïcha sait de ses origines, c'est que ses grands-parents étaient Algériens, ce qui fait d'elle, « comme on dit aux infos », une « Française issue de l'immigration ». Et Aïcha envie Sabrina Boussaïd, sa meilleure amie, qui vit dans la cité voisine, et qui a une vraie famille, avec quatre petites soeurs et un grand frère, Walid… La vie d'Aïcha va soudain basculer : « T'as couché avec Walid ? » Cette question est la pire des humiliations. Aïcha, qui n'a fait qu'embrasser Walid, proteste, mais personne ne la croit, et, au collège, la rumeur enfle et se répand. Méprisée, rejetée par tous, Aïcha perd ses repères, sèche les cours et fugue.

L'avis de Pauline, 15 ans : Ce livre décrit le mal-être adolescent et les implacables "lois" de la cité avec réalisme. L'auteur a bien su rendre l'agitation intérieure de la bouillonnante Aïcha grâce à un style dense et un langage authentique. Un seul regret : la relation mère-fille aurait mérité d'être encore plus fouillée.

L'avis de la rédaction : Isabelle Pandazopoulos connaît l'univers dont elle parle dans ce roman, et cela donne à son récit une grande sincérité. Même si l'histoire semble parfois s'emballer, on apprécie ce récit qui ne sombre pas dans la caricature.

Aïcha vit en banlieue, tout va bien jusqu'au jour où sa meilleure amie croit qu'elle a couché avec son frère Walid. La rumeur fait alors le tour de la cité... Aïcha sombre dans la dépression.
Je suis mitigée sur ce livre, j'avais pourtant adoré "la décision" du même auteur.
Le sujet est intéressant, la rumeur et l'honneur des filles dans la cité. Il est aussi question des familles monoparentales, des secrets de famille, de l'amitié et finalement de l'amour.
Le sujet est bien traité mais il m'a manqué un petit supplément d'âme, un je ne sais quoi dans l'attitude d'Aïcha qui m'a agacée à certains moments.
Mais ce livre plaît beaucoup aux ados filles ! Ce sont elles qui me l'ont conseillé ;)

J'ai adoré ce livre. Il m'a emporté loin de là où je me trouvais. J'ai appris certaines choses grâce a ce fabuleux roman.

Un très joli livre. Une superbe histoire racontée par Aïcha. L'avantage de cette histoire c'est que c'est raconté d'une manière, avec des mots familier dans un langage autre que celui que l'on peu rencontrer. Les insultes y font leurs preuve et je trouve que ça rend nos personnages et cette histoire plus réelle, plus vivante. En plus, cela se passe dans un endroit qui existe réellement. Et je peux l'affirmer car il m'arrive d'aller dans ce coin de Paris, il m'arrive aussi de traîner dans la galerie du Auchan.
Ce livre parle d'une fille: Aïcha, de sa meilleure amie, qui se retourne contre elle d'un coup, de Walid, de la mère d'Aïcha... et de pleins d'autres personnages qui sont raconté par notre narratrice qui se croit dur comme fer mais qui à un petit dont il faut prendre soin.

Je viens de commencer. C'est typiquement le livre qui devrait plaire à mes élèves !
Aïcha fréquente des amis dans une cité. Un jour elle embrasse le frère de sa meilleure amie. Bien sûr, il est odieux, "une vraie racaille" comme le dit sa soeur, il ne peut pas s'empêcher de répandre des rumeurs dans le lycée, la cité... Ils ont fait bien plus !
Aïcha va devoir se démener entre son lycée et sa vie familiale qui n'est pas des plus joyeuses!

Un livre touchant qui ne laisse pas indifferent.

Un roman jeunesse à destination des adolescents : vie dans une cité où tout se sait trop vite, échec scolaire, racisme, premiers émois, disputes entre amies, amour/haine de la mère, père disparu, fugue, dépression. Je crois que je n'oublie rien. C'est plutôt bien fait, mais c'est surtout super triste! A mettre entre les mains de vos hyperactifs hyperplaintifs. "Tiens, arrête de râler, ça pourrait être pire, tu pourrais t'appeler Aïcha".

L'héroïne, Aïcha, se définit elle même comme une française qui porte un nom arabe. Elle habite juste à côté de la cité Paganini, où vivent tous ses amis. Un jour, elle embrasse le frère de sa meilleure amie. le lendemain, la rumeur a fait d'elle la pute du quartier. Plus personne ne lui parle.

Mais les soucis d'Aïcha ne font que commencer: sa mère, qui l'élève seule depuis le départ de son père, tombe dans une profonde dépression. Aïcha ne se connait pas d'autre famille, même si elle devine de sombres secrets derrière les silences de sa mère. Entre fuite et rage, elle ne sait plus où elle en est...

Côté écriture, c'est correct. Je peux même être plus précise dans ma critique: ça remue beaucoup trop pour moi. Cela colle parfaitement à l'intrigue, mais Aïcha passe son temps à aller ici ou là puis retour, puis re-départ... Pas top pour mon mal des transports.

En revanche, côté émotion, je pense que les adolescents doivent s'y retrouver. C'est brut, souvent, tulmultueux, tout en hésitations puis en nuances, on passe en deux phrases de la colère aux larmes.

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