Panorama, n°540

Dieu, pour nous tziganes, ce n'est pas un vieil homme dans le ciel avec une barbe. Pour nous, Dieu, c'est la profondeur des choses. Le Christ en parle très bien. Je n'ai pas encore compris le monde. Mais je sasi ce que le ciel exige de moi. Alors, je pose la main sur tout ce qui est beau.
(Alxandre Romanès)

Ainsi les larmes ont côtoyé la joie - et continuent de le faire - sans que nous maîtrisions le calendrier des événements et des sentiments. Comment vivre ces situations opposées, cette cohabitation d'émotions contraires ? Je n'entrevois pas d'autre solution que de caler nos pas dans ceux des plus petits, et de faire comme les enfants : vivre un instant après l'autre, comme il vient. Accepter de rire si l'instant est joyeux et de pleurer s'il est triste. Accepter de vivre en vérité ce que nous ressentons. Et s'apercevoir que cela n'ébranle pas ce que nous sommes.
(Anne-Dauphine Julliand)

Le chant met en jeu tout notre corps. C'est un souffle qui vient de l'âme en passant par le diaphragme.
(Anne Etchegoyen)