Si vous êtes des lecteurs assidus de New Noise, vous connaissez
Rafael Panza pour lire régulièrement ses chroniques éclairées dans votre mag préféré. Vous le savez donc passionné de rock. Peut-être ignorez-vous que l'homme a des lettres et qu'il affectionne également la littérature. Si, c'est possible. Il ne se contente pas d'écouter de la musique amplifiée ou de lire des livres sans image, il analyse les rapports entre les deux. Et il le fait avec un soin universitaire, terme qui, je vous le rappelle, n'est pas synonyme d'ennui. Combien d'entre nous se sont entendu dire : « ça, c'est un roman rock », ou « ça, c'est un groupe intello » (sous entendu, qui sait lire) ? Eh bien, il ne suffit pas de le dire, encore faut-il le prouver. C'est ce à quoi s'attelle l'auteur, lors d'une démonstration dense mais claire, pointue mais abordable.
Voici quelques éléments d'une thèse difficile à résumer dans une chronique.
I : le rock dans la littérature ou Qu'est-ce qu'un roman rock ? L'étude de romans emblématiques,
Human Punk de
John King, High Fidelity de
Nick Hornby,
Teen Spirit de
Virginie Despentes ou
Rue des martyrs de
Patrick Eudeline, pour ne citer qu'eux, dévoile plusieurs points communs :
reprise de thèmes chers aux groupes de rock (la bande de potes et de musiciens, la critique de la société moderne, les addictions, le rêve d'un ailleurs),
mise en lumière de motifs rock (le rockeur/antihéros, le rock comme religion),
utilisation de morceaux rock comme moteur narratif (pour créer une ambiance, une émotion, coller à l'état d'esprit du héros),
création d'un style (emploi d'un langage vraisemblable au service d'un tempo fait d'alternances de différents rythmes, le tout mâtiné d'humour noir).
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