Citations sur L'héritage, tome 2 : L'aîné (77)
Trop de problèmes en ce monde sont causés par des hommes au cœur noble et à l'intelligence bornée.
L'histoire nous fournit de nombreux exemples d'individus persuadés d'agir pour le bien, qui commettent pourtant de terribles crimes.
Saphira, les membres d'une famille se pardonnent mutuellement, même s'is ne comprennent pas toujours très bien les actes et les motivations des uns ou des autres. Tu es ma famille, autant que Roran, voire davantage... Rien de ce que tu peux faire ne changera ça. Rien.
Le fait d'être quelqu'un de bien ne suffit pas à garantir la justesse de tes actes, ce qui nous ramène à l'unique protection que nous ayons contre les démagogues, les tricheurs et les foules en folie, et notre guide le plus sûr dans les aléas de la vie : un esprit clair et logique. La logique ne te trahira jamais, sauf si tu as mal estimé ou délibérément ignoré les conséquences de tes actes.
Vis au présent, souviens-toi du passé, et ne crains pas l'avenir, car il n'existe pas et n'existera jamais. Seul compte l'instant présent.
-Mais à qui - ou à quoi - rendre-vous un culte ?
-À rien.
-Vous célébrez le concept du rien ?
-Non, Eragon. Nous ne célébrons aucun culte.
Jusqu'à cet instant, il ne s'était jamais rendu compte à quel point la conscience de son identité était liée à sa condition physique.
Les meurtrissures de la chair étaient aussi des meurtrissures de l'âme.
Les être que nous aimons le plus sont parfois ceux qui nous sont le plus étrangers.
Ce que nous ne connaissons pas ne peut nous manquer.
Vis au présent, souviens-toi du passé, et ne crains pas l'avenir, car il n'existe pas et n'existera jamais. Seul compte l'instant présent.
S'il suffit de prononcer quelques mots pour obtenir ce que tu désires, c'est trop facile, et le résultat perd sa valeur.
A quoi bon apprendre à dominer les pulsions qui nous portent à blesser ou à tuer un agresseur. Si c'est pour nous servir sur le dos des plus faible sans tenir copte de ce qu'ils éprouvent.
Nous sommes des êtres imparfait mais nous ouvrons nous améliorer pour ne pas que cette imperfection nous détruise.
"Vis au présent, souviens-toi du passé, et ne crains pas l'avenir, car il n'existe pas et n'existera jamais. Seul compte l'instant présent."
Un matin, cramponné à une écaille de son cou, Eragon lui dit :
« J’ai inventé un autre nom à la douleur. »
« Quel nom ? »
« L’Effaceur. Parce que, lors ce que tu souffres, plus rien d’autre n’existe, ni pensée ni émotion. Ne reste que la lutte pour échapper à cette douleur. Lorsqu’il est assez puissant, l’Effacer t’arrache tout ce qui fait ton identité, jusqu’à te réduire à moins que rien, à une créature habitée par un seul but, un seul désir : s’échapper. »
« C’est le nom qui convient, en ce cas. »
« Je suis à bout, Saphira. Pareil à un vieux cheval qui aurait labouré trop de champs. Soutiens-moi mentalement, sinon je vais partir à la dérive et oublier qui je suis. »
« Je ne t’abandonnerai jamais. »
Le ciel étincelait d’étoiles, à présent ; le doux hululement des chouettes parcourait Ellesméra. Et le sommeil emportait le monde, calme et silencieux, à travers la nuit limpide.
Eragon se faufila entre les draps soyeux, s’apprêta à refermer le volet de la lanterne, et arrêta son geste, la main en l’air. Il était là, dans la capitale des elfes, perché à cents pieds au-dessus du sol, étendu sur une couche qui avait dû être celle de Vrael.
C’était plus qu’il n’en pouvait supporter.
Roulant hors du lit, il attrapa la lanterne d’une main, Zar’roc de l’autre, rampa jusqu’au nid de Saphira, étonnée, et se pelotonna contre son ventre chaud. Elle ronronna, étendit sur lui une aile de velours. Alors il éteignit la lumière et ferma les yeux.
Ils dormirent ensemble, longtemps, profondément ; ils étaient à Ellesméra.
Alors, adieu ! Bonne chance ! Ne mange pas de choux pourris, ne mets pas les doigts dans ton nez, et prends la vie du bon côté !