Eve est assistante dans un magazine à New York, rêve d'écrire et est un peu amoureuse de l'un des patrons…
Je suis très cliente des comédies romantiques, surtout à cette période de l'année, en prélude des comédies de Noël. Je ne suis donc pas trop regardante sur le scénario. Mais là, c'est un copier-coller de Bridget Jones. Aucune originalité, des incohérences (elle passe une nuit catastrophique avec un homme, mais est tout contente quand elle le rappelle quelques semaines plus tard et elle est déçue de ne pas terminer la soirée au lit avec lui ????). C'est convenu, cousu de fil blanc, et ce n'est même pas drôle.
La prochaine comédie romantique qui commence avec une assistante dans le monde de l'édition, je l'abandonne à la page 10.
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alors.... j'ai mis vraiment longtemps à venir à bout de ce livre. les premiers chapitres sont vraiment trop longs... 1 chapitre = 1 mois de la vie d'Eve Vitali et de ses accolytes Tabitha et Roseanne, nous évoluons avec elle dans les lieux branchés de Manhattan.
personnages qui deviennent "attendrissants" à la fin. me suis laissée embarquer aux deux derniers chapitres.
lecture estivale adaptée, faute de mieux.
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Pendant un moment, je me consacre avec délectation aux sushis. Jusqu'à ce que je me rende compte que Zeke me fixe. Vite, j'essuie mes lèvres. Les baguettes, ça n'est pas l'idéal pour se nourrir avec élégance.
— Je t'en prie, Eve, continue à manger. C'est un plaisir de te regarder. Le va-et-vient de ta langue, c'est si érotique que...
— Peut-être ferais-tu mieux de manger aussi.
— Oh, Eve... j'aurais l'impression de me masturber.
Je manque m'étouffer. Je tousse. Suis à deux doigts de recracher mon morceau de sushi. La serveuse m'apporte de l'eau et Zeke me tape gentiment dans le dos. Finalement, je me reprends et me recompose une expression sereine. Mais j'ai du mal à croire ce que mes oreilles ont entendu.
— Eve, je ne voulais pas te choquer ! Vraiment. Je suis désolé. Mais je n'y peux rien : je suis quelqu'un de très, très sexuel. Pardonne-moi et détends-toi.
— Je suis détendue.
Je ponctue mon affirmation en tendant mon verre. Du saké,
vite !
Tab arrive, un gâteau au chocolat de sa confection dans les mains. Immangeable, découvrons-nous au dessert. Ça me réconforte. Ma mère et
moi ne sommes pas les seules à louper les recettes les plus simples.
— Bien joué. Tu avais encore un peu de lucidité. Donc une fois que tu as été rassurée, tu as entrepris de le déshabiller.
— Pas exactement. Je suis allée aux toilettes. A cause du saké... Bref, j'ai fait ce que j'avais à faire.
— Certaines contingences sont incontournables...
— N'est-ce pas ? Après, je reviens dans le salon. Les lumières sont tamisées, le machin-chose qui charge trente CD en même temps est en marche, j'entends une chanson du genre : « Faites l'amour à la femme de vos rêves », et je le vois, lui, sur le canapé, en caleçon Calvin Klein, tu sais, celui avec une longue ouverture devant... Une ouverture qui béait, par laquelle Guignol se frayait un chemin...
— Oh ! là, là... Juste la tête, ou tout entier ?
— Euh... Disons que ce que j'en apercevais avait atteint une croissance suffisante pour être d'ores et déjà emballé. Mais... ce n'était pas ce que je regardais.
— Hein ? Et pourquoi donc ?
— Des poils. Il a des poils partout. Même sur les épaules.
— Grands dieux ! C'est incroyable !
.
Tab adore ses escarpins italiens. L'insulte lui fait manifestement l'effet d'une gifle. Un affront pareil, MTV ou pas, elle ne peut le laisser passer.
Elle se jette sur les mannequins et s'ensuit une mêlée confuse où les verres se fracassent sur le sol, où résonnent des coups sourds, ceux-ci pour la plupart décochés par Rosie qui est venue prêter main-forte à Tabitha...
La sonnerie d'un téléphone me déchire les tympans. Oh, Mon Dieu... ma pauvre tête... J'ai si mal que je n'arrive pas à ouvrir les yeux. A tâtons, je cherche la saleté d'appareil et je décroche. Ma langue... de quoi est-elle faite ? De carton mouillé ? Impossible de prononcer autre chose que «a...ô » !
— Bonjour, mademoiselle Vitali !
Hein ? Qui crie donc comme ça ? Qui ose me réveiller en fanfare ? Je me redresse sur le lit et ouvre les yeux. Par exemple ! Je suis en soutien-gorge et petite culotte ! Pourquoi n'ai-je pas mis mon pyjama et... Ça alors... ces draps... ce ne sont pas les miens...