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Kev Walker (Illustrateur)Declan Shalvey (Illustrateur)
EAN : 9780785152217
280 pages
MARVEL - US (03/08/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
At the request of Steve Rogers, Luke Cage must lead his hardened team into battle to deal with a doomsday scenario unleashed in the pages of HULK! With the squad a man short, Cage recruits another prisoner to duty - and his pick will shock you! Will the Thunderbolts accept this new member, or will this heavy-duty wildcard tip the balance of power? Plus: An old friend breaks the Man-Thing out of the Raft to return to duty at the borders of our world. What danger awai... >Voir plus
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Ce tome comprend les épisodes 152 à 157 ; il fait suite à Shadowland - Thunderbolts (épisodes 148 à 151).

Au début du tome, l'équipe se compose de Luke Cage (responsable de l'équipe), Moonstone, Songbird, Ghost, Juggernaut, Mach V et Man-Thing. La première mission (épisode 152 & 153) consiste à stopper 3 énormes monstres lâchés par MODOK (dans Scorched Earth). Il se trouve qu'une nouvelle recrue a une idée très personnelle du travail d'équipe. du coup la mission prend plus de temps que prévu. Dans l'épisode 154, Jennifer Kale (n'hésitez pas à consulter Essential Man-Thing 1) vient rappeler la place naturelle de Man-Thing dans l'ordre des choses. Épisode 155, Stephen Strange aide Luke Cage à recruter une alliée plus ou moins consentante pour disposer d'une recrue capable de lutter contre les attaques magiques. Épisodes 156 & 157, les Thunderbolts sont envoyés pour enquêter sur l'apparition d'un château surnaturel. le conseil d'administration de l'équipe profite de l'absence de Luke Cage pour implémenter la création d'une deuxième équipe devant servir à au test et à l'entraînement des futures recrues du programme de réinsertion Thunderbolts.

Ce tome constitue une bonne aventure de superhéros (plutôt de supercriminels) décomplexée, avec des références à des personnages très secondaires de l'univers partagé Marvel, avec de bons coups bien tordus de la part des criminels, mais aussi de l'administration et des menaces divertissantes. Certes, il s'agit d'un plaisir régressif que de voir Juggernaut en train de frapper à grands coups des gros monstres pas beaux (lointains cousins de Godzilla), mais comme c'est bien fait, il n'y a pas de raison de bouder son plaisir. Certes Jeff Parker ne révolutionne pas le caractère de Moonstone (toujours aussi perfide) ou de Songbird (toujours prête à aider), mais d'un autre coté il respecte la dynamique du groupe. Et puis il a vraiment l'art et la manière pour doser l'intervention de personnages à haut pouvoir nostalgique. Il est entendu que dans une série d'équipe comme celle-ci, le scénariste n'a pas beaucoup de latitude pour faire évoluer les personnages. Il ne peut pas tuer les criminels empruntés à d'autres séries, il ne peut pas éliminer les piliers de l'équipe (comme Moonstone et Songbird) au risque de rendre le titre méconnaissable et il ne peut pas modifier le statu quo d'un personnage d'une série majeure. Il est donc obliger de faire intervenir son équipe à la périphérie de l'univers partagé Marvel, et Jeff Parker le fait très bien. Les Thunderbolts commencent par servir d'équipe de nettoyage après le combat de Hulk contre MODOK, puis ils assument les conséquences d'avoir déplacé Man-Thing, et enfin ils partent pour une chasse au dahu (ce château mystique qui doit beaucoup au château gothique à la Mike Mignola).

Évidemment, ce genre de récit parlera plus aux familiers de l'univers partagé Marvel qu'aux novices. Parker sait également cerner en quelques répliques la personnalité de chacun. Luke Cage est magnifique dans son rôle de dur à cuir, Cain Marko est ambivalent d'un bout à l'autre quant à son allégeance comme il se doit à son personnage. Et mademoiselle Hellstrom (personnage oublié de tout le monde, très vague souvenir) présente une personnalité délicieuse qui promet de faire monter le niveau de paranoïa et de tension au sein de l'équipe.

Kev Walker illustre tous les épisodes sauf le 154 et une partie du 157 qui sont confiés à Declan Shalvey. Walker utilise un style un peu massif et brut de décoffrage qui donne une épaisseur nécessaire aux personnages dotés de pouvoirs basés sur la force brute comme Juggernaut et ses monstres préhistoriques sont magnifiques. Moonstone perd son aspect de top modèle trop lisse pour basculer vers un visage aux expressions plus ambigües. Il est difficile de reconnaître le visage de Stephen Strange dans ce visage taillé à la serpe, par contre le château mystique a des relents de Mike Mignola qui en font un hommage réussi, sans en abuser. Les scènes d'action déménagent avec un grand sens de l'énergie et de la force des impacts. Comme pour les tomes précédents, le lecteur peut regretter que les décors soient régulièrement en option. le style de Shalvey fait penser à celui de Gabriel Hardaman dans Return of the Three Dimensional Man. Cela donne une esthétique un petit peu plus réaliste et un peu plus noir qui se marie également bien avec l'ambiance de la série en renforçant son aspect sombre.

Après la série "Agents of Atlas", Jeff parker continue de prouver qu'il sait créer des histoires à la périphérie des grands événements Marvel avec des personnages de second plan (ou même très méconnus) avec une forte teneur en action, sans oublier des dynamiques relationnelles originales et divertissantes. Ces scénarios sont servis par des illustrateurs disposant d'un bon savoir faire, même s'il ne s'agit pas d'artistes exceptionnels.
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