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En 1777, un prisonnier placé au secret par lettre de cachet est retrouvé mort au-delà des murs de sa prison parisienne. S'est-il malencontreusement tué ou l'a t-on envoyé ad patres ? Et que vient faire ici un anglais ?
A partir de ce point de départ, Nicolas le Floc'h va devoir démêler une affaire complexe, touchant de prés la couronne, en la personne de la reine elle-même. Dettes de jeu et petits cadeaux. Tout ceci est aux limites de la banale escroquerie et de l'affaire d'État.
Dans le même temps, Sartine, devenu ministre de la Marine, cherche, lui, à obtenir un avantage technologique majeur face à la puissante marine britannique.

Espionnage, dilapidation de capitaux par la Couronne, guerre d'Indépendance américaine en arrière fond, le décor de ce tome est ample et Parot perd facilement le lecteur dans son intrigue.
Ce qui n'a pas forcément une grande importance. L'entourage bienveillant de Nicolas est toujours là, on enchaîne les repas gastronomiques, et Parot nous fait visiter une cour de Versailles aux usages peu connus. Avec ce genre d'ouvrage, la forme compte autant que l'intrigue.
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Voici la septième enquête du célèbre Nicolas le Floch et je dois dire qu'elle ne pas pas vraiment plu. Pourtant, je prend toujours plaisir a lire un roman de Jean-Francois Parot mais la ce ne fut pas le cas.

Tout d'abord j'ai eu beaucoup de mal a entrer dans l'histoire, l'enquête est je trouve pas passionnante comme peuvent être les autres et puis il y a une multitude de personnages.

Malgré ça j'aime toujours autant voyager a cette époque tourmentée avec la révolution que l'on sent approcher a grand pas.

J'espère que l'enquête suivante "Le noyé du grand canal" me plaira davantage.
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J'ai retrouvé avec grand plaisir après plusieurs années de séparation, Nicolas le Floch, marquis de Ranreuil, commissaire au Châtelet.
Le cadavre anglais est sa septième enquête. Nous sommes en février 1777, au temps du carnaval. Louis XVI règne depuis trois ans, Sartine est ministre de la Marine, le Noir qui lui avait succédé, revient à la lieutenance de police, après l'intermède de Joseph d'Albert.

Un homme est retrouvé mort au pied de Fort l'Evêque, prison qui accueille les endettés et les comédiens. Une corde de draps témoigne qu'il a voulu s'échapper. Mais pourquoi risquer sa vie pour quitter une prison aussi bénigne où il était au régime de la pistole, recevant donc ses repas de l'extérieur ?
Ce qui paraît d'abord une affaire privée se révèle toucher aux secrets d'Etat et à la rivalité entre la France et l'Angleterre.
Par ailleurs, le commissaire est prié par la Reine, par l'entremise de madame Campan, de la sortir d'une de ses imprudences, qui l'ont mêlées aux escroqueries de madame Cahuet de Villers. Occasion aussi d'évoquer Madame Campan femme de chambre de Marie-Antoinette et Rose Bertin, sa modiste. Et pour parfaire le tout, un objet disparu de Sans-Souci réapparaît dans l'entourage de la Reine.


Ce que j'aime dans cette série, c'est l'immersion réussie dans le 18ème siècle. Tracé des rues et ambiance des tavernes, langue et expressions oubliées “prendre sur le temps” *, recettes de cuisine, plaintes du peuple, petits métiers, ainsi celui de Tirepot et son cri “ Chacun sait ce qu'il a à faire” **... Tout nous fait vivre cette deuxième partie de siècle que l'on ignore être la fin d'une époque. Toutefois de nombreuses réflexions sur la versatilité du peuple, le faisant passer de la bonhomie à la cruauté, laissent entendre que sa colère pourrait s'allumer.

Jean-François Parot avait déjà fait paraître chez Lattès avec Marion Godfroy “À la table de Nicolas le Floch”. Maintenant Pascale Arizmendi a publié aux Presses Universitaires de Perpignan “Nicolas le Flochle tableau de Paris de Jean-François Parot”, référence à l'ouvrage de Louis-Sébastien Mercier, que l'auteur a fréquenté (le livre, pas l'auteur évidemment), pendant ses études d'histoire. Pour en avoir lu des extraits, je le recommande à ceux que la série passionne.

Et si vous souhaitez cheminer avec ce commissaire du 18eme siècle, sachez qu'il faut lire ses enquêtes dans l'ordre, les personnages évoluent et des références sont faites à des événements antérieurs. le premier titre est L'énigme des Blancs-Manteaux. Vous connaîtrez aussi son ami et acolyte, l'inspecteur Bourdeau, personnage issu du peuple et gardant le cap entre sa fidélité sans faille au Roi et sa sensibilité aux misères du peuple et aux abus de certains “grands”. Misères et abus auxquels le Floch n'est pas insensible malgré sa qualité de marquis.

Des notes, pas trop nombreuses, un peu plus de 7 pages pour un roman de 400, attestent de l'historicité de certains faits ou propos et donnent le sens des termes et expressions oubliées.


*prévenir une action de l'adversaire.
** Tirepot, qui est aussi une mouche, promène dans les rues deux seaux soutenus par une barre portée sur les épaules, cachés par des "robes" de toile cirée. Faut-il s'expliquer davantage ?


Défi "Le siècle des Lumières"
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Le cadavre anglais est la septième enquête de Nicolas le Floch commissaire au Chatelet, héros récurent de Jean-François Parot..
Un mystérieux prisonnier est retrouvé mort devant la prison ou il séjournait. Cependant, même si aux premiers abords il semble qu'il soit mort lors d'une tentative d'évasion, les indices laissent plutôt entendre qu'il a été assassiné lors de sa fuite. Rien de tel pour que Nicolas le Floch se lance dans une nouvelle enquête.
Je vais avouer tout de net que c'est la première fois que j'ai eu de la peine à rentrer dans une des enquêtes de Nicolas le Floch. Les éléments me semblaient un peu dispersés et j'avais de la peine à les rassembler pour bien comprendre les tenants et aboutissants. de plus, le marquis de Ranreuil va être chargé par la reine Marie-Antoinette d'une mission un peu délicate. En effet, la reine a accordé sa confiance un peu trop rapidement à une intrigante. Donc, oui, je le reconnais, j'ai eu un peu de peine à suivre car j'ai trouvé tout cela un peu trop emberlificoté.
La plongée dans cette période a cependant été un enchantement un fois de plus grâce à la plume de Jean-François Parot. Cet auteur a clairement un don pour restituer avec talent cette période de l'histoire et sait habillement mélanger les personnages de fiction avec ceux qui ont réellement existé.
Le petit monde qui environne notre héros est toujours aussi plaisant à retrouver. J'adore la famille que Nicolas a su rassembler autour de lui. Je n'en rajouterais pas plus comme certains passages obligés comme par exemple l'énumération de certaines spécialités culinaires qui réveillent les papilles des plus gourmands.

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Nouvelle enquête de Nicolas le Floch. 1777. Ce dernier se promène dans une rue, toute à ses pensées lorsqu'il découvre un cadavre. Un cadavre dont on ne sait rien mais qui semble avoir des accointances avec l'Angleterre. Tous les indices ou toutes les personnes pouvant aider à élucider ce meurtre semblent eux- aussi disparaître. Une intrigue bien complexe pour notre Nicolas, toujours très demandé puisque le voilà commandité pour sortir la reine d'un guêpier. Allant d'une enquête à l'autre, on retrouve Nicolas tous à ses amours et à ses souvenirs. Comme le tome avec la mort de Louis XV, on sent une page qui se tourne, des relations qui évoluent, une nostalgie de notre commissaire.
Le vocabulaire est toujours d'un excellent niveau (et j'en suis toujours très ébahie). L'immersion dans le XVIIIe s est garantie. Les pages nous tirent quelques grognements d'estomac avec leurs recettes très détaillées.
Je déplore juste une conclusion un peu alambiquée pour cet ouvrage où l'espionnage et la diplomatie à toute sa place. le style n'est déjà pas facilement abordable mais la résolution non plonge par endroits dans certaines confusions. C'est dommage.

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Challenge Séries 2020
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Un tome de la série que j'avais zappé ... donc un petit retour en arrière dans la vie de Nicolas le Floch.
Nous sommes en février 1777 et un mystérieux prisonnier meurt en tentant de s'évader de la prison du Fort L'Évêque.
Personne ne connait son identité.
Élément encore plus étrange : Nicolas et ses fidèles acolytes,
Bourdeau, Sanson et le docteur Semacgus découvrent qu'il n'est pas mort de sa chute mais a été assassiné ensuite.
Ajoutez à ceci l'arrivée en France de Lord Aschbury, chef du secret britannique, les déboires aux jeux de Marie-Antoinette et les tourments amoureux de Nicolas avec sa jeune maitresse Aimée d'Arranet et on obtient une aventure toujours aussi savoureuse de notre détective gourmet. Au menu cette fois (et ce n'est qu'un exemple) : crépinettes de cuisses de canard, pâté de macaroni à l'italienne et crème à l'anglaise frite :)

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Je poursuis ma découverte des enquêtes de Nicolas le Floch avec le septième tome, le cadavre anglais.

Ce volume reprend la recette qui fait le succès de la série : Nicolas se trouve mêlé bien malgré lui à une affaire plus obscure qu'il n'y paraît et qui met en péril la sécurité du Royaume. Des sous-intrigues se greffent à la première, perturbant le beau commissaire qui finit par tout comprendre et sauver, temporairement, la tête de Louis XVI.

Comme toujours, l'intrigue policière est alambiquée au possible et sert de prétexte à faire revivre le Paris et le Versailles du XVIIIe siècle. Cette fois-ci le dénouement m'a un peu déçu car il a un goût de « tout ça pour ça ? ».

Et puis, je reconnais que je me suis sentie un peu perdue dans L Histoire. Mes connaissances sur cette époque sont faibles (et je pèse mes mots) aussi j'ai eu un peu de mal à comprendre certaines références. Mais je ne peux pas en vouloir à Jean-François Parot d'être plus érudit que moi ;-)

Malgré tout, j'ai passé un agréable moment car j'adore le style de l'auteur. C'est très bien écrit, je me suis régalée.
Et puis j'aime tellement les personnages que c'est toujours un plaisir de les retrouver. J'ai apprécié l'évolution de Nicolas dans cette enquête. La joute verbale entre notre commissaire et Sartine à la fin du roman est jubilatoire.

Une chose est sûre, je ne tarderai pas à lire le prochain tome !

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Toujours aussi intéressant !!
Ce commissaire des années 1780 est remarquable et cette histoire débute avec l'évasion d'un anglais de Fort-l'Evèque.
Conspiration entre la France et l'Angleterre et intrigue que la Reine demande à notre cher Nicolas de résoudre…
Toujours émerveillé par le phrasé de ce roman, je suis toujours autant comblé.

Livre ou film, je mélange un peu.

On aime ou on n'aime pas les romans historiques, moi j'adore. Cela nous aide à comprendre notre passé, notre histoire, quelle qu'elle soit. Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tête la première, dans ce roman-historique pour en connaître la fin.

Bonne lecture à vous.
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Paris 1777. Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet est appelé pour constater le décès d'un prisonnier du Fort-l'Evêque, apparemment mort en tombant lors d'une tentative d'évasion. Qui est-il ? Même le directeur de la prison ne le sait pas.

Dans le même temps notre héros est chargé par la reine Marie-Antoinette de contrer les menées d'une femme malhonnête qui se prétend introduite à la cour pour escroquer les naïfs. Elle a ainsi engagé des dépenses au nom de la reine.

Entre ces deux enquêtes Nicolas se pose beaucoup de questions. Il est très attaché à la monarchie. Il a la confiance du roi Louis 16 comme il avait celle de son grand-père, Louis 15, et cela compte pour lui. Mais il souffre aussi de voir les membres de la cour traiter avec mépris le petit peuple. Lui-même, fils illégitime du marquis de Ranreuil, reconnu sur le tard par son père, a été élevé assez modestement par un chanoine. Pour moi c'est le principal intérêt de ce livre, plus que l'enquête policière, de montrer la France à la veille de la Révolution.

Jean-François Parot écrit bien, comme "à l'époque" :

"Il y a une dame qui estime que la chasse est ouverte et que la cour est le dernier lieu où l'on braconne. Cette dame, toute friande et appétée de profits, se voit demander aide par la reine. Peignez-vous le tableau ! Sa majesté n'en récoltera pas la moindre miette et l'autre rapinera sans vergogne. C'est de cela qu'elle tire sa subsistance dans les manigances troubles des entresols et des antichambres. La reine, sachez-le, n'est qu'un prétexte, une signature, une clé naïve qui ouvre les portes... et les coffres. Tournez votre regard vers ceux qui disposent des fonds nécessaires et qui constituent de prévisibles victimes."
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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1777 , Paris , un prisonnier se prépare à s'évader de la prison du Fort Leveque.
Nicolas le Floch perdu dans ses pensées fait le bilan des années écoulées: l'évolution de sa vie professionnelle, les progrès de son fils Louis, devenu page à la cour et promis à un bel avenir …Au milieu de la nuit il est appelé pour constater le décès d'un prisonnier qui a chuté de la fenêtre de sa cellule : l'enquête peut commencer .
Il est toujours passionnant de s'immerger dans la vie populaire du XVIII e s , si dure , si brutale et frugale et de la comparer à celle des nobles …
J'ai bien aimé aussi le scandale qui s'approche de la reine et les tentative de Nicolas pour démanteler cette cabale .
Par contre, si j'aime d'habitude les recettes et les détails des repas , cette fois j'ai frôlé l'indigestion à la lecture des détails culinaires … !!! Cependant je reste fan de cette série.
« Un point c'est tout. »
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