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Ne te fie pas à cette couverture Girly
Car l'intérieur de ce livre est beaucoup plus …. Sombre et glauque.
JULY.
LONDON.
CANiCOULE (j'arrête pour l'anglais lol)
Nouvelle enquête pour le détective MAX WOLFE : une vidéo sur internet.
Un groupe de vengeurs masqués, le club des pendus, fait sa propre justice en exécutant des gens.
Ils sont 4.
Le lendemain la 1ere victime est retrouvée dans Hyde park.
Aucun indice sur le lieu, ni sur les auteurs du crime.

Très vite ce sont plusieurs exécutions qui ont lieu.
les vidéos sont mises en ligne, et sont même diffusées en direct sur internet.
Les victimes ne sont pas des innocents : ils sont tous coupables, relaxés ou libérés trop tôt : Un violeur, un chauffard ...

Leur sanction : la PENDAISON.
Le groupe fait référence à Albert Pierrepoint, célèbre bourreau anglais.
(Ah bon?! Connaissais pas)
En tout cas, le net s'affole et pour des millions de britanniques ils passent pour des héros.
Cela ne va pas aider la police qui va devoir protéger des "méchants" menacés.

Qui sont-ils ?
S'agit-il de vengeance personnelle ou bien d'une punition collective à l'encontre des criminels ?

Un roman bien NOIR.
Une enquête sordide.
Un thème qui divise : la peine de mort.
Ici, la justice est rendue par des vengeurs masqués.
C'est percutant & dérangeant.

Et toi, Minou, tu ne seras pas épargné.
tu vas assister au plus près à ces mises à mort.
G. L. O. U. P. S.
Et j'avoue que la pendaison, ben c'est vraiment BARBARE !
#Malaise.
aux 1ères loges Minou :
La longueur de la corde qui joue sur la durée de supplice.
La corde qui comprime les veines jugulaires, qui stoppe le flux sanguin vers le cerveau. le cerveau qui enfle. Les yeux qui se révulsent. La langue qui sort.
Les minutes qui s'écoulent telles des années.

Tu ne respires plus non plus et tu sens limite une pression toi aussi sur ta gorge.
Re G. L. O. U. P. S.

Un livre qui se dévore tout seul.
La tension ne fait que monter au fur et à mesure des exécutions.
Le rythme s'accélère.

Et aussi cette interrogation :
Peut-on se faire justice soi-même ?
Où est la frontière entre le bien et le mal la dedans ?
Comment ne pas être révolté quand des criminels sont remis en liberté. Quand la Justice montre ses limites, qui ne penserait pas à se venger ?
Peut-on en vouloir à ces personnes qui ont perdus quelqu'un de cher et qui voient le coupable impuni, alors qu'eux vivent dans la douleur.

Une ambiance lourde et une enquête sur le fil du rasoir que tu pourras pas lâcher.
Un bon thriller !
Je te le conseille, Minou.

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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Albert Pierrepoint fut l'un des derniers bourreaux d'Angleterre. Mort dans le début des années 1960, issu d'une longue lignée de cette profession, il exécuta les criminels de guerre nazis après le procès de Nuremberg.
Et voici que dans la canicule de l'été à Londres de nos jours, des hommes sont pendus haut et court en direct via internet. En se penchant sur l'histoire des chacun ces hommes, Max Wolfe, policier, découvre qu'ils ont chacun été jugés pour des crimes et qu'ils sont ressortis de prison peu de temps après. Max mène l'enquête tout en s'occupant de sa fille adorée, Scout et de son cavalier king-charles tout fou, Stan. Il retrouve un ami d'enfance, Jackson Rose, devenu clochard, ancien militaire, revenu cabossé par ce qu'il a vécu. Max l'aide à trouver un job dans le grand marché londonien proche de son domicile.
Mais qui sont ceux qui décident de se substituer à une justice que d'aucun trouve partiale ? Comment rendre la justice et qu'est ce qu'est la justice ? Les victimes vont-elles mieux quand le coupable est derrière les barreaux ? Comment juge-t-on la mort d'un enfant ? Justice et vengeance sont-ils deux termes frères ?
De ce qui était peut être l'un des anciens lieux d'exécution (la potence de Tyburn) à Old Bailey (tribunal) ou le site disparu de la terrible prison de Newgate, Max va devoir plonger dans les archives du Balck Museum de Scotland Yard avec l'aide de son gardien, John Caine. Il va plonger aussi dans les sous-sols de Londres et ses stations de métro oubliées pour découvrir les coupables.
Un excellent policier très accrocheur, bourré de références sur la ville de Londres (c'est passionnant) et qui nous invite à nous poser de multiples questions sur la justice, la police et leurs rôles auprès des victimes, comme auprès des coupables.
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Ca n'engage que moi : Je trouve que l'on parle assez peu de cet auteur et pourtant, à mon avis, il le mériterait.
Cette histoire est une suite mais cela n'a aucune incidence pour suivre les investigations du principal personnage.
Les faits racontés et les meurtres perpétrés relèvent de l'histoire anglaise et de l'un de ses serial-killers le plus prolifique car il s'agit d'un bourreau. Les lieux existent réellement et cela rend le récit encore plus piquant de curiosité.
Le rythme est soutenu, les indices et les pistes avancés sont parfois étonnants mais c'est pour mieux rendre le suspens intense.
A lire ; c'est une vraie découverte.
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Quelle belle découverte que le club des pendus, de Tony Parson !
A priori, je prends un peu le train en marche car il s'agirait en fait de la suite de Des garçons bien élevés et de Les anges sans visage (deux livres que je ne vais pas tarder à commander je pense).
Pour autant, le club des pendus peut se lire aussi en one-shot : le fait qu'il y ait déjà deux récits avant n'a en rien perturbé ma lecture.
On découvre une Londres loin des circuits touristiques, une Londres aux longs couloirs souterrains, dans lesquels se déroulent des choses infâmes, absolument atroces.
Le prologue nous met immédiatement dans le bain et l'action qui se déroule tout au long de l'enquête est pleine de surprises et de rebondissements.
Très franchement, ce qui m'a d'abord attirée, c'est l'antinomie de la couverture : cette couleur entre rose bonbon et rose dragée, si tendre, si délicate, et cette corde de pendu… Si vous saviez les horreurs qui se cachent derrière, vous n'en reviendriez pas !
D'ailleurs, pour le savoir, il faut le lire… Un véritable coup de coeur pour moi !
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mouai, bof, j'ai pas trop accroché , un peu dispersé , personnages peu attachants pour moi
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Le Club des pendus de Tony Parsons frôle le polar social, l'auteur exprime le ras le bol des anglais à propos du multiculturalisme et de la justice bonbon envers les criminels. L'auteur exprime la barbarie de la peine de mort mais en même temps son rétablissement. le roman raconte l'histoire de la vengeance des victimes du système de justice en appliquant eux même une justice expéditive a ceux qui ont des peines légères malgré leurs actes. L'auteur nous dit à travers son personnage Max Wolfe inspecteur a la criminelle que se faire justice n'est pas possible car ce geste élimine la Loi, si la peine de mort est une vengeance « Quel mal y a-t-il à se venger parfois ? ». Je pense qu'il se passe quelque chose en Europe peut-être le retour des états-nation ou quelque chose de pire.
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Une histoire bien menée, un peu hard parfois, un peu triste aussi, on cherche à comprendre mais c'est impossible !
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Le polar le plus controversé de Tony Parsons.

"Je crois plutôt que nous sommes les derniers hommes sains d'esprit encore prêts à agir dans cette ville. Nous avons exécuté un violeur de jeunes filles. Un chauffard en délit de fuite après avoir écrasé un innocent. Une ordure qui a détruit la vie d'un ancien combattant pour pouvoir se droguer. Et ce serait nous, les détraqués?"

Le club des pendus, ou plutôt le club des bourreaux. Des justiciers masqués qui ont décidé de rétablir la peine de mort à Londres. Pourquoi les bourreaux ont-il enlevé puis pendu Mahmud Irani, Hector Welles et Darren Donovan ? Parce qu'ils jugent que les lois britanniques ont été trop laxistes avec ces trois individus. Alors les bourreaux ont décidé de se substituer à la justice et à la police, en appliquant une justice beaucoup plus expéditive, définitive même! Et ils continueront tant que le DC Max Wolfe ne les arrêtera pas. Et la tâche s'annonce ardue pour notre détective anglais, qui ne peut pas compter sur le soutien de l'opinion publique qui encense les bourreaux. Une enquête hautement sensible, et tendue à l'extrême!

Le club des pendus est à ce jour le polar le plus controversé de Tony Parsons, le livre a fait l'objet d'une forte polémique lors de sa sortie outre-Manche. Dans cette nouvelle enquête de son personnage fétiche, l'auteur soulève un problème récurrent dans la culture occidentale: la tentation de la justice sommaire prise en main par les citoyens. Se faire justice soi-même parce qu'on estime que le criminel n'a pas reçu la peine qu'il méritait. Dans le club des pendus, l'auteur a imaginé le pire scénario possible et illustre de manière implacable la violence qui règne dans la société britannique actuelle. Un constat lucide et sans concession, on est bien loin du légendaire flegme britannique. La montée de la violence et de l'intolérance est un fait.

Mais l'auteur n'oublie pas de captiver ses lecteurs de polars en nous offrant un whodunit londonien plein de suspense et de rebondissements. Tout est subtilement et efficacement contrôlé. On suit avec beaucoup de plaisir l'enquête de Max Wolfe qui va encore une fois utiliser tout son savoir-faire pour démasquer les coupables se trouvant parmi les nombreux personnages du livre. Avec un art consommé du récit, écrit dans un style limpide et concis, Tony Parsons nous offre ici son roman le plus abouti à ce jour. Un mélange explosif de polar d'enquête et de roman noir de critique social. Après, chacun se fera son opinion sur ce sujet très sensible. Un polar qui ne laisse pas indifférent, ça c'est certain!
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Londres. Juillet. La canicule étouffe la capitale britannique sous ses feux vengeurs. L'équipe de la surintendante principale Swire visionne l'exécution de Mahmud Irani, ancien membre du gang des violeurs de Hackney. La video postée sur le net montre en effet les derniers instants du violeur reconverti en chauffeur de taxi puis son agonie, pendu par une corde accrochée à un tuyau du plafond.
Le lendemain, son cadavre est retrouvé en plein milieu de Hyde Park. En l'absence d'un lieu du crime et de témoins, commence alors une enquête de routine, longue et fastidieuse: "Appliquons la procédure "RIE" à toutes les personnes qui avaient des raisons de haïr la victime, commençai-je. Remonter la piste, Interroger les victimes et Éliminer de la liste des suspects." (Page 48). Car tous les experts mis sur le coup, notamment l'inspecteur Max Wolfe, ont beau s'abîmer les yeux à force de visionner la video, aucun indice ne permet d'identifier les auteurs du crime, encore moins le lieu.
Quelques jours plus tard, une deuxième exécution: "-On a une deuxième pendaison, dit-elle la voix chargée d'adrénaline. Regarde sur Internet. -Je serai au bureau dans un quart d'heure, je la verrai à mon retour. -Max, regarde-la maintenant, dit-elle en reprenant sa respiration. Cette fois-ci, c'est en direct." (Page 59). Un assassinat par pendaison? Mais qui de nos jours peut bien vouloir exécuter quelqu'un par pendaison?
S'agit-il de vengeances personnelles ou de punition collective à l'encontre de criminels parvenus à se glisser entre les mailles parfois bien lâches du filet judiciaire? Ces vengeurs masqués à l'effigie d'Albert Pierrepoint, le bourreau le plus célèbre d'Angleterre au milieu du 20 ème siècle avec plus de 435 exécutions à son actif, sont-ils des héros ou de vulgaires serial killers? Afin de répondre à cette complexe question morale, Max Wolfe va devoir s'immerger dans les entrailles de la cité londonienne encore imprégnée d'un lourd passé qu'elle s'efforce en vain d'oublier.
L'enquête: le lecteur a la chance de suivre l'enquête de l'intérieur, assistant aux séances de briefing, aux investigations, aux ressources mobilisées pour trouver les auteurs des meurtres, notamment la séance avec le spécialiste dans le but de dresser un portrait psychologique des tueurs ou les explications de Tara concernant la biométrie vocale. J'ai particulièrement apprécié les discussions avec l'historien spécialiste du vieux Londres Adrian Hitchens afin de localiser l'endroit où les exécutions ont lieu.
Une des richesses de ce roman sont les détails concernant les procédures d'enquête, notamment dans cet extrait quand Wolfe et Whitestone arrivent sur le lieu où le premier cadavre a été découvert, ajoutant une touche de réalisme appréciable: "Avec nos gants bleus en nitrile, nos masques blancs et nos chaussures recouvertes de sachets plastique, nous marchions sur des plaques de la médecine légale invisibles à l'oeil nu. Ces plaques, transparentes, légères, Whitestone et moi les posions sur l'herbe devant chacun de nos pas avec mille précautions. Un chemin  non contaminant se dessinait jusqu'au cadavre." (Page 36).
Le club des pendus est un roman dense, non par son nombre de pages, mais par sa profondeur, n'hésitant pas à aborder de plein fouet la question très complexe de la justice. Dès les premières pages, Tony Parsons suscite chez le lecteur un sentiment de révolte face aux déficiences du système judiciaire aux jugements parfois injustes, comme le montre le procès des jeunes gens qui ont tué Steve Goddard à coups de pied, le mettant en condition pour la suite...
L'envers de la médaille: ceux qui restent, dont les vies sont détruites, qui ne trouveront jamais la paix, même pas l'apaisement de voir punis les criminels qui ont fait voler leur vie en éclats;  la femme et les enfants de Goddard, la mère du petit Daniel renversé par un chauffard, qui "ne s'est jamais remise de la mort de son fils...Même plus capable de sortir un chien deux fois par jour. de se lever de son lit pour lui donner à manger, ni pour se laver ou emmener sa fille à l'école. Elle ne voit plus aucune raison de faire tout ça." (Page 77).
La tension dramatique monte crescendo au fur et à mesure des exécutions, désormais filmées en direct. le suspense est presque palpable. Les personnages sont ballottés par cette histoire qui ne peut laisser personne indifférent. L'intrigue est ficelée de main de maître. le lecteur est pris dès les premières pages et n'en sortira certainement pas indemne, confronté à sa propre conscience, devant répondre à cette question cruciale, comme Max: et si c'était votre propre fille, âgée d'à peine onze ans, qui s'était retrouvée dans cette salle avec ces hommes, ces violeurs brutaux et insatiables? Et si c'était votre propre petit-fils qui aurait perdu la vie à cause d'un chauffard inconscient? Comment auriez-vous réagi, inspecteur? Qu'auriez-vous fait? 

Lien : https://legereimaginarepereg..
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Quel plaisir de retrouver Max, sa fille Scout et leur chien Stan.

Encore une fois, Max se rend au Black Museum pour son enquête qui fait ressurgir le spectre de l'ancien bourreau Albert Pierrepoint.

Un groupe de 4 personnes font justice eux-même et pendent d'anciens meurtriers jamais condamnés (ou très peu).

Si l'enquête est plutôt classique, j'ai aimé, encore une fois, découvrir un quartier de Londres loin des circuits touristiques. Et celui-ci se situe même sous la surface.

J'ai aimé que l'auteur pose la délicate question du rôle de la police qui doit protéger même les extrémistes religieux, et de la justice qui parfois ne condamne qu'à de petites peines. Cruel dilemme.

Une série que je prends plaisir à retrouver à chaque fois pour la capitale britannique qu'elle me permet de découvrir.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'ancien couloir des morts qui rétrécissait pour contenir physiquement le condamné.
Lien : http://alexmotamots.fr/le-cl..
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