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J'ai découvert cette auteure et ce livre grâce à nameless, que je remercie. Comme nos avis coïncident souvent en ce qui concerne les policiers et les thrillers, je me doutais bien que ce livre me plairait.

Et je me suis régalée! D'abord, j'ai été séduite par l'écriture, minutieuse dans les descriptions, subtile pour analyser les états d'âme des personnages.

Si Julie Parsons est née en Nouvelle-Zélande, elle a habité en Irlande à partir de l'âge de douze ans. Et c'est la verte Erin qu'elle nous présente ici, pour mon plus grand plaisir...Nous sommes dans le comté de Cork, au bord de la mer, dans une magnifique propriété . Lydia, une dame âgée toute frêle, en est la propriétaire. Elle fait visiter son jardin, connu dans le milieu horticole.

Frêle mais toujours déterminée et pas si innocente que cela... Voilà qu'un ange blond, Adam, s'immisce dans sa vie et lui rend service , si bien qu'elle finit par lui demander de retrouver sa fille Grâce, avec qui elle est fâchée depuis des années. Un monstre intérieurement, qui va mettre toute une famille, si dispersée soit-elle, en danger.

N'en disons pas plus, sinon que les thèmes de l'abandon d'enfants, des secrets empoisonnés, de la vengeance sont ici au coeur du suspense.

Une lecture psychologiquement prenante, une intrigue bien construite. Je ne comprends pas que quatre critiques seulement soient écrites pour ce roman, qui mériterait davantage de lecteurs! Certes, il date de 2005, mais il est réimprimé, à la demande, par l'éditeur. Alors, laissez-vous tenter...
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À la recherche d'une auteur néo-zélandaise, ma curiosité a été interpellée par cette femme née à Auckland et qui vit en Irlande depuis l'âge de douze ans.
C'est la crise économique de l'après guerre qui a poussé ses parents irlandais à aller chercher une vie meilleure aux antipodes. La disparition mystérieuse de son père à été la fin de l'aventure néo-zélandaise pour le reste de la famille. le retour en Irlande a été un choc pour ces enfants Kiwi. "C'était comme un voyage dans le temps," nous raconte Julie, "la Nouvelle-Zélande était ouverte, laïque et égalitaire, un monde en Technicolor, l'Irlande en comparaison était un pays borné et conservateur".
Une des motivations de l'écriture de thriller de l'auteure est que pour accepter le grand mystère de ce qui est arrivé à son père, elle peut au travers de ses romans, raconter des histoires qui portent en elles un mystère et qu'elle peut résoudre à chaque fois.
Et bien voilà, j'ai été fortement récompensée. Cette étape irlandaise a été un vrai plaisir.
Le style de l'écriture est épuré sans être desséché, les paysages, les atmosphères, les caractères, les sentiments, les personnages ... Tout est très juste, poignant et représentatif d'un milieu rigoriste.
Des récits de vies qui ont dérapé à un moment ou à un autre, nous sont dévoilés par l'intermédiaire de personnages qui sont des premiers ou des seconds rôles toujours attachants. Chaque histoire nous montre une facette d'univers qui s'écroule ! Mais nous ne serons jamais pris pour des voyeurs, des esprits malfaisants se réjouissant du malheur des autres.
Les secrets de famille, nous le savons bien et pourtant tout le monde nous le répète : .... ne devraient pas exister !
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Nouveau thriller psychologique de Julie Parsons qui se déroule en Irlande, cette fois-ci à Dublin et dans le comté de Cork à l'extrême sud-ouest de l'île.
Alors qu'on évolue dans de magnifiques paysages côtiers irlandais, on a là un roman très noir du fait des agissements d'un personnage haïssable au plus haut point. Voleur, violeur, tueur en série, parfait psychopathe en puissance, qui s'imagine être l'instrument d'une vengeance qu'un ancien codétenu ne peut assouvir.
Tout tourne autour des inévitables secrets de famille qui, tus pendant des décennies, ont empoisonné et éloigné une mère de sa fille unique. Ces secrets ont créé de telles failles que toutes deux ont laissé un parfait inconnu s'immiscer dans leurs existences... pour leur propre malheur.

Julie Parsons est une auteur de thrillers injustement méconnue mais il faut dire qu'elle n'a écrit que six romans en une décennie. Un septième est paru en mai 2017 mais n'a pas encore été traduit en français.

Je ne peux que recommander à tous ceux qui veulent lire un bon roman policier ou thriller anglo-saxon qui ne se déroulerait pas en Angleterre de se plonger dans un roman de Julie Parsons. Derrière la beauté des paysages se cache la noirceur de la société irlandaise.
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Histoire passionnante que je viens de relire.
Sombre vengeance par personne interposée ; les personnages sont très intéressants et les descriptions des lieux et "du pourquoi, du comment" précis ; on s'y croit et le récit tient en haleine jusqu' au bout.
Trawbawn magnifique propriété en cette belle Irlande qui me fait rêver.
Ecriture fluide, simple et terriblement efficace.
Un régal de lecture très agréable.
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je vais joindre ma voix aux quelques lecteurs de cette bien jolie surprise.Ma bibliothèque allait fermer quelques jours ,alors un peu pressée par le temps ,au hasard ,je saisis ce livre entre autres .

Il faut rendre justice à cet auteure quasi inconnue si j'en juge par le peu de lecteurs sur Babelio .
J'ai aimé la musique douce amère de ce thriller !l'écriture est belle ,poétique !L'atmosphère nous fait passer du chaud au froid .

J'aurais voulu remonter le temps pour sauver ces héroïnes si attachantes .La haine ,la violence ,la désespérance d'un monde qui pourrait être si beau avec ces jardins comme celui de Trawbawn comme au premier matin du monde avant que le diable s'y glisse
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Quatrième livre que je lis, que dis-je, que je déguste de Julie Parsons. J'y retrouve une écriture ciselée, des descriptions superbes, que ce soit celles des paysages, souvent magnifiques, de la maison où vit Lydia, une femme âgée, qui vient d'enterrer son mari et à qui sa fille a tourné le dos, mais aussi les sentiments, impressions, pensées des personnages, toujours décrits avec finesse. La peinture, dans ce roman, se fait par petites touches, à la façon d'un impressionniste, voire d'un pointilliste par moments, notamment quand l'auteur nous emmène à la découverte de Grace, la fille de Lydia, Grace qui a fui sa mère et qui vit à Dublin.
Des histoires s'entremêlent, des histoires de filles-mères, des histoires d'abandon, de mensonges, de trahisons - et le passé, quel qu'il ait pu être, revient irrémédiablement se rappeler à votre bon (ou plutôt) mauvais souvenir!
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Lydia Beauchamp, une vieille dame ratatinée par l'âge, au poignet présentement cassé, vit solitaire dans son domaine de Trawbawn, magnifique propriété avec vue sur mer dont elle fait visiter les jardins exceptionnels puisqu'elle est une paysagiste à la renommée internationale. Rapidement, le lecteur apprend que la solitude de Lydia n'est pas volontaire. Sa fille Grace s'est enfuie à 17 ans et n'a plus de contacts avec sa mère, précisément depuis que celle-ci l'a fortement incitée à mettre au monde un bébé-de-père-non-révélé par la fautive, puis à s'en débarrasser dans une institution pour filles « déchues », tenue par l'Eglise anglicane irlandaise réputée pour ses couvents où des bonnes soeurs, au nom d'une morale, du maintien de l'ordre ou d'une religion, se livrent par charité chrétienne avec la complicité des familles et des autorités, au placement ou à défaut, à l'élimination et à l'inhumation de bébés bien involontairement subversifs.


Bref, Grace traîne sa vie durant, et bien qu'elle ait réussi à construire une famille, la douleur d'avoir dû abandonner son petit garçon, vêtu, le jour de son adoption, d'un "gansey" qu'elle lui avait tricoté, tandis que Lydia rumine sa culpabilité, ses nombreuses culpabilités. Lydia, charmante mamie inoffensive ?


Grace est devenue enseignante et donne bénévolement, comme pour mettre sa souffrance au service d'autres victimes, un cours d'écriture dans une prison de femmes. Julie Parsons émaille et rythme son roman d'extraits des écrits des détenues, tous plus poignants les uns que les autres, abandons, incestes, violences conjugales, alcoolisme, toxicomanies, qui rappellent sans voyeurisme combien et comment les femmes sont méprisées, maltraitées, ici ou ailleurs, hier comme aujourd'hui et sans doute demain encore. Mais il s'agit aussi d'un roman sur les secrets de famille, que l'on ne veut pas révéler par crainte de faire mal à ceux qui en deviennent les récipiendaires, et qui finissent par détruire des générations entières d'enfants ou petits-enfants qui en sont les victimes, quelquefois par bienveillance. Un sujet universel, traité avec sensibilité et réalisme qui se referme sur une très belle maxime :

" Veritatem dies aperit".
Le temps qui passe révèle la vérité.
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Un bon polar psychologique.
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