AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Isabelle Maillet (Traducteur)
EAN : 9782253171515
418 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3/5   25 notes
Résumé :
Par une chaude nuit d’été à Dublin, la psychiatre Margaret Mitchell signale la disparition de Mary, sa fille de vingt ans. Une semaine plus tard, on retrouve le corps de la jeune femme, violé et mutilé. Pour Margaret commence alors une lente descente aux enfers, dont elle ne sortira qu’en affrontant le meurtrier. En mémoire de Mary. Ce livre noir fascinant touche à nos sentiments les plus élémentaires : la profondeur de l’amour maternel, la douleur du deuil et le dé... >Voir plus
Que lire après En mémoire de MaryVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3

sur 25 notes
5
0 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
4 avis
1
0 avis
Tout était réuni dans ce roman pour me séduire et pourtant le charme n'a pas pris.
Margaret est une mère célibataire qui vit avec sa fille Mary, 20 ans, le père de celle-ci étant mort avant sa naissance. Elles vivent toutes les deux en Nouvelle-Zélande mais doivent revenir en Irlande, car la mère de margaret, Catherine, veuve, est atteinte d'un cancer généralisé et vit ses derniers moments.
A peine arrivées, Mary disparaît, Margaret alerte tout de suite la police, mais Mary étant majeure, il n'y a pas d'urgence pour eux.
8 jours plus tard, le corps de Mary est retrouvé par un homme promenant son chien au bord d'un cours d'eau. Commence une enquête d'une longueur incroyable, je n'ai pas du tout apprécié le style de l'auteur, elle décrit en détail des gestes du quotidien qui n'ont pas du tout leur place, les personnages ne sont pas crédibles, ni plaisants, et le dénouement, quelle horreur, une histoire tirée par les cheveux qui comble la déception du lecteur.
Commenter  J’apprécie          140
"En mémoire de Mary" est le premier roman de Julia Parsons, une auteur irlandaise née en Nouvelle-Zélande. Et pour un premier essai, ce n'est pas mal du tout puisqu'elle a écrit un thriller psychologique assez consistant (410 pages), certes d'une lenteur exaspérante et avec un rebondissement un peu gros (rôle de l'avocat de la défense), mais qui tient la route.

Margaret, une psychiatre irlandaise, émigrée en Nouvelle-Zélande, est de retour à Dublin avec sa fille Mary, jeune majeure, pour veiller sur les derniers jours de sa mère, atteinte d' un cancer et de la maladie d'Alzheimer. Une mère qui ne l'a jamais aimée car jalouse de la relation quasi-exclusive qu'elle avait tissée avec son père.
Un jour, Mary disparaît puis son cadavre est retrouvé par hasard, révélant aux experts les sévices que la jeune femme a endurés avant de mourir. Son tueur, s'éprenant de Margaret, se met à la harceler téléphoniquement.
L'enquête, elle avance à pas de fourmi. L'inspecteur en charge a ses propres problèmes personnels. de plus en plus désabusé par son métier, il ne rêve que de s'échapper sur son voilier. Son mariage bat nettement de l'aile depuis un bon moment, et les jours de blues (ils sont nombreux) il carbure aux pintes de bière et de whiskey. Pour couronner le tout, il s'entiche de Margaret dont il se voit le protecteur ultime.

On le voit, "En mémoire de Mary" est un thriller psychologique classique avec le tueur, la victime harcelée et le policier qui galère. Mais ici, Margaret ne réagit pas comme toutes les personnes harcelées. Et Julie Parsons, à grands coups d'analepses et de descriptions minutieuses, nous révèle la personnalité particulière de cette mère qui justifiera tous ses actes, même le dernier. Au risque de nettement ralentir le rythme de son roman et de faire fuir de nombreux lecteurs... mais ceux qui se seront accrochés auront droit à un dénouement inattendu.
Commenter  J’apprécie          70
En mémoire de Mary pourrait être le cent-millionnième thriller qui offre comme thème éculé l'enlèvement d'une belle jeune fille, sa torture, son assassinat, et l'enquête de la police qui s'en suit jusqu'à la découverte du coupable l'avant-dernière page. Ca pourrait, mais ce n'est pas.


Malheureusement, il est impossible de raconter l'intrigue, tant elle est originale, surprenante et talentueusement restituée par Julie Parsons. Margaret Mitchell (qui n'a pas écrit Autant en emporte le vent), psychiatre, rentre de Nouvelle-Zélande à Dublin pour accompagner la fin de vie de sa mère. Elle est accompagnée par sa fille Mary, qui en arrivant sur la terre de ses ancêtres fait une mauvaise rencontre et termine sa brève existence à la morgue.


L'enquête policière n'est pas le thème du livre. Ce qui importe, ce sont les liens qui se nouent ou se sont noués dans le passé entre les différents protagonistes : la mère de la victime, l'enquêteur, le meurtrier, et d'autres dont je ne peux révéler l'identité, emportant très lentement le lecteur vers un dénouement en cohérence avec ce qui l'a précédé.


Julie Parsons, grâce à une écriture classique, riche, ample, grâce à son sens de la description du moindre geste quotidien, à son aptitude à évoquer le passé, nous emmène avec elle dans l'exploration de secrets de famille réputés inavouables et finalement avoués, rappelant avec force combien - particulièrement sur cette île où l'Eglise rétrograde s'est rendue coupable de tant d'exactions sur les enfants et leurs jeunes et souvent involontaires mères - le contrôle de leur fertilité et la prise en main de leur destin ont été pour les femmes des progrès inestimables.

Commenter  J’apprécie          30
Une histoire originale, celle de cette psychiatre dont la fille de 20 ans a disparu. le passé nous apparaît peu à peu. Est-ce que l'auteur a voulu nous noyer sous les descriptions, les circonvolutions mentales du personnage principal ?! C'est long : on s'y perd souvent... au point que - et cela ne m'arrive quasiment jamais - j'ai sauté des paragraphes. Je suppose que l'intention de Julie Parsons est de nous faire piaffer d'impatience. C'est un bon procédé en général, mais là il est quelque peu utilisé en excès.
Les portraits psychologiques eux aussi sont fouillés, détaillés, disséqués, du moins deux des personnages principaux et on a, là encore, droit à des descriptions très précises, jusqu'à la nausée (d'ailleurs que ce soit le commissaire ou la psychiatre, ne sont-ils pas pris de quasi délires alcooliques pour le premier, de vomissements pour la seconde ?!)
Ces ressorts psychologiques sont toutefois importants dans le déroulement de l'histoire, chacun jouant sa partition en fonction de son caractère, de son passé, de ses objectifs, de ses motivations et la fin, inhabituelle, est à la hauteur! Un bon livre malgré les reproches qu'on peut lui faire!
Commenter  J’apprécie          10
Une intrigue classique, mais le suspens n'apparaît vraiment que dans les dernières pages.
L'auteur auparavant nous aurait entretenu de considérations psychologiques (assez banales), du passé des personnages, en nous faisant languir : je me suis surpris à sauter certaines fins de paragraphes qui n'apportaient rien ni à l'intrigue, ni à la construction des personnages.
L'autre écueil est celui du passage d'un point de vue à un autre, d'un langage intérieur à un autre, façon Nouveau Roman, ce qui alourdit encore la lecture sans rien apporter de richesses supplémentaires.
Au bilan : une lecture superflue.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il pouvait être, et il était, aussi cynique que tout un chacun, mais il avait également conscience, dans ces moments-là, du rôle essentiel de la loi et de son application. Sans ce juge, ces avocats arrogants et bedonnants en robe et perruque, toute cette machinerie bureaucratique lourde et rouillée, c'était la porte ouverte aux expéditions punitives, aux milices privées, aux battes de base-ball sanguinolentes.
Commenter  J’apprécie          40
C'est toujours la même histoire. Difficile de croire qu'une jolie petite gueule puisse appartenir à un salaud. C'est tellement plus facile quand il s'agit d'un type petit, trapu, couvert de cicatrices d'acné et de crasse.
Commenter  J’apprécie          20
Tout avait commencé par un coup de téléphone, pourrait-on dire. Comme la plupart des affaires, en fin de compte. Mais avec le recul, on ne venait à se demander s'il n'y avait pas eu quelque chose de troublant au sujet de cet appel, une sorte d'impression tenace, du genre : "Minute, cette fois-ci c'est du sérieux".
Commenter  J’apprécie          10
McLoughlin savait que le courage, comme la confiance en soi, appartiennent à la catégorie des qualités imprévisibles. Certains jours, on les possède, mais la plupart du temps, elles brillent par leur absence.
Commenter  J’apprécie          20
Sans la quitter des yeux, il se rassit. Quand était-ce arrivé ? A quel moment avaient-ils cessé de s'aimer ? Il n'y avait pas eu de changement brutal. Pas d'incident particulier. Juste une lente et triste progression du mépris et de l'indifférence jusqu'à la répulsion, au désespoir.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (125) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}