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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Julie PARSONS. Noir dessein.

Un thriller comme nous les aimons. Rachel Kathleen Beckett est en prison à Dublin. Elle est accusée d'avoir tué son époux, Martin Anthony Beckett. Elle est sous les verrous depuis 12 ans ; bien qu'elle ait clamé son innocence pou ce meurtre, les jurés l'ont condamnée. Elle était architecte et mère d'une fillette, Amy, qui refuse actuellement de la rencontrer et qui vit dans une famille d'accueil. André Bowwen, agent de probation, à l'origine de la mise en liberté conditionnelle de notre héroïne va tout faire pour la mettre en condition pour recouvrer la liberté. Il va lui trouver un logement, un travail. Mais cette liberté est soumise à des contraintes que Rachel doit accepter et suivre à la lettre. Elle doit se présenter régulièrement auprès de son agent de probation, signaler tout changement de domicile, de travail, et surtout, en aucune façon, tenter de voir sa fille. Est-il possible de demander à une mère de ne pas voir sa fille, de tenter de l'apercevoir, d'entrer en contact avec elle ? C'est inhumain. Rachel désire lui expliquer ce qui s'est réellement le soir de la mort de son mari. Pourra-telle se réinsérer dans la vie civile?

Nous connaissons le tueur de Martin. Ce dernier, policier, avait un frère adoptif. Et le soir de l'assassinat, Daniel Beckett, appelé au secours par Rachel, va dissimuler toutes les preuves qui pèsent sur lui, afin que Rachel soit coupable. Rachel ne s'est pas défendue lors de son procès ; elle a eu une liaison avec son beau-frère et c'est ce dernier qui est le véritable père d'Amy. Pendant ces douze longues années, Rachel va mettre en place sa vengeance. Et cette dernière sera à l'aune des ses années de privation de liberté. Une très bon thriller psychologique avec des rebondissements retentissants. Les fils mêlés, emmêlées, se démêleront au gré des enquêtes ; Rachel a eu le temps de composer son scénario. En prison, elle a été la confidente de jeunes filles perdues, suite à des galères dues en grande partie à la drogue, à la prostitution ; Mais comme le dit l'adage populaire : « la vengeance est un plat qui se mange froid » et en douze ans tout est froid. Je vous conseille la lecture de ce roman. ET moi, je vais lire d'autres titres de cette auteure. ( 07/05/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le découpage de l'intrigue en 3 parties, le début, le milieu, la fin, est simple et primal. Au cours du début, le lecteur découvre Rachel Beckett, architecte, censée avoir assassiné son mari, et condamnée en conséquence par un tribunal irlandais à perpétuité. Dans cette entrée en matière très concentrée l'accent est mis sur le milieu carcéral, ses journées longues et lentes, rythmées, par les immuables heures des repas, des sorties sans lumière, des changements de lieux au cours desquels cliquettent les clés des matones qui ordonnent l'arrêt ou le franchissement de certaines portes. On y découvre aussi la solidarité qui peut naître entre les détenues, les plus lettrées ou éduquées offrant leur aide aux plus intellectuellement ou socialement démunies en contrepartie de leur expérience sur le terrain, car rien n'est vraiment gratuit derrière les hauts murs. Les relations homosexuelles, livrées en quelques phrases et pourtant essentielles à leur survie sont également hurlantes de vérité.


Dans la partie centrale, on retrouve Rachel, qui durant 12 ans d'enfermement a eu tout le temps de mitonner son implacable vengeance à l'encontre de celui qui lui a laissé porter le chapeau à sa place. Elle est aux prises, sous liberté conditionnelle avec son agent de probation, qui a lui-même quelques problèmes conjugaux à régler avec sa mourante épouse, et avec Jack Donnelly, flic confronté à des meurtres qui semblent a priori sans rapport avec l'intrigue. Elle se prépare lentement à solder ses comptes. Mais avant d'atteindre son but, Rachel qui a aussi perdu l'amour de sa fille confiée aux services sociaux, franchit les étapes de la réintégration dans le monde réel : sa chambre ne dépasse pas 8m2, la taille de sa cellule ; elle réapprend à traverser un carrefour sans qu'une gardienne ne lui en donne l'ordre ; elle ne sait pas partager ses repas ; elle accepte un travail dans un pressing. Elle avance à petits pas, formatée par sa réclusion. Dans la dernière partie, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent sans aucun jeu entre elles, jusqu'à un épilogue inattendu, impossible à imaginer qui laisse pantois. Un thriller psychologique mené de main de maître.
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Une écriture et une intrigue tout en finesse qui va en crescendo. C'est le troisième polar que j'apprécie de Julie Parsons, avec "je t'ai vue" et "piège de soie". À chaque fois, elle arrive à nous surprendre et à nous captiver. Elle est bien loin de ces "auteurs" aux gros sabots bien lourds qui ont la faveur des critiques corrompus et des lecteurs paresseux. C'est bien pour cela qu'elle est moins connue, hélas !
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