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Première rencontre avec Julie Parsons et j'ai passé un agréable moment même si j'ai trouvé que ce roman avait quelques petits défauts.

On fait la connaissance de Rachel Beckett, condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari, qui après 12 ans enfermés, bénéficie d'une liberté conditionnelle. Elle est déterminée à faire éclater la vérité, elle qui, clame son innocence depuis toujours. Elle prépare également une vengeance contre le véritable meurtrier de son époux.

C'est un roman très noir, qui se déroule sous la grisaille irlandaise, ou le personnage de Rachel est très complexe. Elle sait manipuler, elle est extrêmement rusée, maligne et ne laisse rien au hasard. Elle a murement préparée cette sortie de prison, bien plus que l'on peut l'imaginer dans les premières pages et elle m'a impressionné. Au-delà de cela, je ne peux toujours pas dire si c'est un personnage que j'ai aimé. On éprouve forcement de la pitié pour elle, mais elle peut aussi se montrer pleine de rancoeur, de méchanceté… Au niveau des personnages secondaires, j'ai craqué pour Jack, le flic divorcé, père de deux petites filles, je l'ai trouvé terriblement attachant.

L'intrigue est vraiment prenante, on suit Rachel et en parallèle, on assiste à une enquête policière. S'il est difficile de faire le lien entre les deux, les pièces du puzzle vont s'emboiter dans les dernières pages. C'est un roman bien construit, avec du suspense et une tension permanente qui monte progressivement. Les zones d'ombres des personnages laissent planer le doute sur leur honnêteté et on se pose énormément de questions tout au long de cette lecture.

Pour autant, j'ai été dérangé par deux petites choses. La narration est parfois complexe, des flashbacks, des retours dans le présent s'enchainent et on a parfois du mal à s'y retrouver. C'est peut-être la mise en page de mon ebook ou alors la manière d'écrire de l'auteure mais je me suis parfois perdue chronologiquement. Et puis, ce roman ne date que de l'an 2000 mais pourtant, j'ai trouvé qu'il avait très mal vieilli. le texte, les nouvelles technologies…. Tout cela parait extrêmement dépassé.

Cela reste un bon roman et j'ai bien envie de découvrir un autre roman de l'auteure pour m'en faire une meilleure idée.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Noir dessein est le premier livre que je lis de Julie Parsons.
Disons-le tout net, je ne m'attendais pas à ce contenu… Ayant l'habitude de lire des polars et à une certaine époque des thrillers, je pensais après avoir lu la quatrième de couverture me lancer dans une intrigue assez convenue et se déroulant en Irlande.
Eh bien, que nenni ! Il y a eu quelques surprises au cours de cette lecture pour ma part, chose dont je ne peux que me féliciter.
Nous allons suivre comme personnage principal Rachel Beckett. Cette dernière se retrouve en prison , condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari….Cependant, Rachel est innocente de ce crime et ne cesse de le clamer…Elle va croupir en prison une douzaine d'années avant de pouvoir enfin bénéficier d'une liberté conditionnelle. Pendant ces douze années, elle a eu le temps de réfléchir à ce qui s'est passé et surtout au moyen de se venger…Car elle connait le coupable…. Cependant, Rachel n'a pas que la vengeance en tête puisqu'elle aimerait surtout renouer des liens avec sa fille, Amy, qui est maintenant une adolescente.
Le retour à la vie « normale » n'est pas évident pour la jeune femme, surtout qu'elle va bénéficier d'un suivi judicaire assez étroit auquel elle doit se conformer.
En parallèle de son histoire, nous suivons une enquête policière menée par Jack Donnelly : une jeune femme, ancienne junkie, a été tuée…. Quel est le lien entre cette enquête pour meurtre et Rachel ? Car il y en a forcément un…Eh ben, vous le saurez en lisant cette histoire….
Une histoire qui avance doucement, mais ou l'intensité va crescendo jusqu'au bouquet final !


En conclusion, je résumerais ce livre en ces quelques mots : une agréable surprise…

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Julie PARSONS. Noir dessein.

Un thriller comme nous les aimons. Rachel Kathleen Beckett est en prison à Dublin. Elle est accusée d'avoir tué son époux, Martin Anthony Beckett. Elle est sous les verrous depuis 12 ans ; bien qu'elle ait clamé son innocence pou ce meurtre, les jurés l'ont condamnée. Elle était architecte et mère d'une fillette, Amy, qui refuse actuellement de la rencontrer et qui vit dans une famille d'accueil. André Bowwen, agent de probation, à l'origine de la mise en liberté conditionnelle de notre héroïne va tout faire pour la mettre en condition pour recouvrer la liberté. Il va lui trouver un logement, un travail. Mais cette liberté est soumise à des contraintes que Rachel doit accepter et suivre à la lettre. Elle doit se présenter régulièrement auprès de son agent de probation, signaler tout changement de domicile, de travail, et surtout, en aucune façon, tenter de voir sa fille. Est-il possible de demander à une mère de ne pas voir sa fille, de tenter de l'apercevoir, d'entrer en contact avec elle ? C'est inhumain. Rachel désire lui expliquer ce qui s'est réellement le soir de la mort de son mari. Pourra-telle se réinsérer dans la vie civile?

Nous connaissons le tueur de Martin. Ce dernier, policier, avait un frère adoptif. Et le soir de l'assassinat, Daniel Beckett, appelé au secours par Rachel, va dissimuler toutes les preuves qui pèsent sur lui, afin que Rachel soit coupable. Rachel ne s'est pas défendue lors de son procès ; elle a eu une liaison avec son beau-frère et c'est ce dernier qui est le véritable père d'Amy. Pendant ces douze longues années, Rachel va mettre en place sa vengeance. Et cette dernière sera à l'aune des ses années de privation de liberté. Une très bon thriller psychologique avec des rebondissements retentissants. Les fils mêlés, emmêlées, se démêleront au gré des enquêtes ; Rachel a eu le temps de composer son scénario. En prison, elle a été la confidente de jeunes filles perdues, suite à des galères dues en grande partie à la drogue, à la prostitution ; Mais comme le dit l'adage populaire : « la vengeance est un plat qui se mange froid » et en douze ans tout est froid. Je vous conseille la lecture de ce roman. ET moi, je vais lire d'autres titres de cette auteure. ( 07/05/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Rachel Beckett a été condamnée pour le meurtre de son mari alors qu'elle n'a jamais cessé de clamer son innocence. Emprisonnée pendant de longues années , elle doit survivre dans un univers cruel qui l'amènera à se rapprocher de Judith une autre détenue avec laquelle elle noue une tendre relation.
A sa libération ,elle constate qu'elle a tout perdu , son métier d'architecte, sa maison et même sa fille qui refuse de la voir.
Elle décide alors de se venger de l'homme qui est responsable de tout son malheur, le meurtrier de son mari
Mais rien n'est simple et Rachel doit mettre sur pied un plan diabolique pour causer la perte de celui-ci et elle ne recule devant aucun stratagème pour lui faire payer tout le mal qu'il a fait
Il est impossible d'étoffer ce résumé sans aller plus loin dans l'intrigue et ainsi priver le lecteur du plaisir infini qu'il prendra à suivre cette justicière dans le plan particulièrement pervers qu'elle met au point pour se venger.
Un très bon roman policier où les femmes sont mises en avant; certes elle n'ont pas toujours le beau rôle mais pour une fois, elles ne sont pas cantonnées dans un statut de victime et c'est suffisamment rare pour être souligné
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Point numéro un : Rachel Beckett sort de prison après douze années enfermée pour un meurtre qu'elle n'a pas commis. C'est une certitude, c'est dit dès le début.
Point numéro deux : Daniel, son beau frère, est le meurtrier du mari de Rachel. On le sait également.
Point numéro trois : par son incarcération, Rachel à tout perdu et surtout l'amour de sa fille, devenue adolescente.
Point numéro quatre : Rachel entame sa vengeance mûrement préparée derrière les barreaux.
Les personnages sont nombreux, une autre enquête interfère. J'ai aimé tout en trouvant le rythme lent et le dénouement pas si improbable que cela.
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"Noir dessein" est le troisième roman de Julie Parsons et on sent qu'on vient de passer un palier dans la qualité de la production car c'est un très bon thriller psychologique.
On suit le parcours de Rachel, une architecte dublinoise, qui a été condamnée à tort à perpétuité pour le meurtre de son mari. le lecteur sait que le vrai coupable était son beau-frère, qui était aussi à la fois son amant et le vrai père de sa fille. Bien que condamnée à perpétuité, Rachel sort en liberté conditionnelle au bout de douze ans. Très vite, on comprend qu'elle a eu suffisamment le temps de mûrir sa vengeance qu'elle met en place petit à petit, tissant sa toile autour de sa future proie.
Parallèlement, une série de meurtres touche la faune interlope de Dublin. Jack, un inspecteur, va mener son enquête et découvrir comment Judith, qui était une gentille fillette sage, a pu se transformer au fil des années en junkie, se prostituer, et finir par mourir étranglée. Au cours de son investigation, le policier va croiser la route de Rachel à plusieurs reprises et s'intéresser à son cas, Judith ayant été l'une de ses plus proches compagnonnes de réclusion...

En résumé, "Noir dessein" est un très bon thriller psychologique basé sur la maxime "la vengeance est un plat qui se mange froid" et qui se révèle être le meilleur des trois premiers romans de Julie Parsons.
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Le découpage de l'intrigue en 3 parties, le début, le milieu, la fin, est simple et primal. Au cours du début, le lecteur découvre Rachel Beckett, architecte, censée avoir assassiné son mari, et condamnée en conséquence par un tribunal irlandais à perpétuité. Dans cette entrée en matière très concentrée l'accent est mis sur le milieu carcéral, ses journées longues et lentes, rythmées, par les immuables heures des repas, des sorties sans lumière, des changements de lieux au cours desquels cliquettent les clés des matones qui ordonnent l'arrêt ou le franchissement de certaines portes. On y découvre aussi la solidarité qui peut naître entre les détenues, les plus lettrées ou éduquées offrant leur aide aux plus intellectuellement ou socialement démunies en contrepartie de leur expérience sur le terrain, car rien n'est vraiment gratuit derrière les hauts murs. Les relations homosexuelles, livrées en quelques phrases et pourtant essentielles à leur survie sont également hurlantes de vérité.


Dans la partie centrale, on retrouve Rachel, qui durant 12 ans d'enfermement a eu tout le temps de mitonner son implacable vengeance à l'encontre de celui qui lui a laissé porter le chapeau à sa place. Elle est aux prises, sous liberté conditionnelle avec son agent de probation, qui a lui-même quelques problèmes conjugaux à régler avec sa mourante épouse, et avec Jack Donnelly, flic confronté à des meurtres qui semblent a priori sans rapport avec l'intrigue. Elle se prépare lentement à solder ses comptes. Mais avant d'atteindre son but, Rachel qui a aussi perdu l'amour de sa fille confiée aux services sociaux, franchit les étapes de la réintégration dans le monde réel : sa chambre ne dépasse pas 8m2, la taille de sa cellule ; elle réapprend à traverser un carrefour sans qu'une gardienne ne lui en donne l'ordre ; elle ne sait pas partager ses repas ; elle accepte un travail dans un pressing. Elle avance à petits pas, formatée par sa réclusion. Dans la dernière partie, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent sans aucun jeu entre elles, jusqu'à un épilogue inattendu, impossible à imaginer qui laisse pantois. Un thriller psychologique mené de main de maître.
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Une écriture et une intrigue tout en finesse qui va en crescendo. C'est le troisième polar que j'apprécie de Julie Parsons, avec "je t'ai vue" et "piège de soie". À chaque fois, elle arrive à nous surprendre et à nous captiver. Elle est bien loin de ces "auteurs" aux gros sabots bien lourds qui ont la faveur des critiques corrompus et des lecteurs paresseux. C'est bien pour cela qu'elle est moins connue, hélas !
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