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sur 927 notes
Fils de personne
Jean François Pasques

J'ai particulièrement apprécié la lecture de ce polar :
Au début, l'histoire nous fait nous poser des questions puis l'histoire devient compréhensible.
Ensuite, la place que l'on occupe, en tant que lecteur, m'a sensibilisé d'avantage à poursuivre ma lecture car pour moi, on lit ce livre à la place d'un personnage de l'équipe qui est chargée de l'enquête. On y découvre chaque élément en même temps que les autres personnages de l'enquête. On vit l'action en la lisant .

J'ai aussi apprécié le fait que l'auteur n'est pas écrit un texte juste « gore », plein d'action, irréaliste avec un texte qui part dans tous les sens mais un texte plutôt calme et qui reste dans le réel tout en n'ayant pas de l'action toutes les 5 minutes, et malgré ce calme paisible le texte est loin d'être ennuyeux et chaque détail a une importance. Ce texte est tellement réel qu'on a l'impression d'être dans la vie quotidienne d'un commandant.

Le seul point négatif que je pourrais trouver à ce livre est le fait que malheureusement la psychologie est à mon goût pas assez poussé .Cela ne me dérangerait pas en temps normal mais l'auteur a insisté sur le personnage psychologue de l'histoire au point que j'espérais voir un trio d'enquête entre la psychologie ,l ‘expérience du commandant et la vision jeune de sa fille.

Pour conclure, ce texte a permis que je découvre le style de Jean-François PASQUES et m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de cet artiste. Dans ce livre il a su donner envie de toujours vouloir en savoir plus sur l'histoire, les personnages etc...
L'histoire qui semble totalement décalée mais finalement ou tout a un sens, tout est lié et je trouve cela réellement impressionnant et passionnant.


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Le commandant Delestran et son équipe sont en charge d'une enquête sur la disparition mystérieuse de 3 jeunes femmes. Comme celle-ci est au point mort, on leur confie les investigations pour retrouver l'identité et la cause du décès d'un homme, probablement un clochard, retrouvé mort dans un bassin du jardin des Tuileries.
L'arrivée d'une psychologue dans l'équipe va quelque peu chambouler les habitudes de travail.

Les romans auxquels est décerné le prix du Quai des Orfèvres mettent souvent en avant les procédures d'enquête. Celui-ci n'y échappe pas, et c'est parfois un peu (trop) pesant.
Je ne dirai rien sur l'intrigue, pour ne pas risquer d'en dévoiler les ressorts, sinon que l'arrivée de Claire Ribot, la jeune psychologue, va permettre de déverrouiller une situation qui semblait bloquée. Il y a quand même beaucoup trop d'incroyables coïncidences dans l'histoire qui nous est racontée...
Les personnages principaux, Delestran, son adjointe, le lieutenant Beaumont, et C. Ribot ne manquent pas de caractère et sont bien campés, sans excès de descriptions. Ils paraissent cependant trop "propres", sans faille de personnalité. Seule Beaumont garde une face secrète.
Le texte est bien écrit, sans excès de fioritures ou d'effets de style. Même s'il y a peu d'action, sauf au dénouement, la narration est dynamique. Elle repose sur une alternance rapide entre les différentes composantes des investigations et sur des allers-retours entre les deux enquêtes dont l'équipe est en charge. le livre se lit donc facilement et avec plaisir, même, si parfois, trop de description des procédures peut lasser...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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[Une écriture de terrain]
Voilà un polar qui m'a mis les larmes et noué la gorge ! L'auteur nous plonge dans le quotidien de la PJ. Pas celui des films, des séries et autres supports qui font un carton ; non, celui de la vraie vie. Un quotidien où il ne s'agit pas que d'action et de course-poursuite, mais bien d'enquêtes, de recherches, d'hypothèses, de procédures, et d'êtres humains face à la mort, la détresse et la survie. Avec l'élégance d'une écriture intimiste, il va plus loin en nous proposant une place dans l'équipe du commandant Delestran. Et, dès lors qu'on s'y installe, on ne lit plus un roman policier, on vit la vie d'un policier de manière romancée ! Parce que le terrain n'est pas fait d'un manichéisme primaire, il s'agit d'humain, et donc de complexité et de nuances. Cette enquête m'a fait grandir et revoir mes stéréotypes aussi. Alors que dire de plus, à part merci !

[Littérature, humanité et humanisme]
Vient aussi dans ces pages de nombreuses références littéraires qui combleront de joie tous·tes les amoureux·euses de littérature, jusqu'au final grandiose où elle figure en place de choix. Non pas parce que citer des bouquins, ça fait chic, mais parce qu'ils renferment l'humain ; cette peinture d'humanité et d'humanisme qui donne un sens au réel, qui cherche à comprendre, qui élève et sublime, qui sauve aussi. À travers cette semaison, Jean-François Pasques témoigne de ce que la littérature lui a apporté en tant que lecteur, avant de se faire auteur d'une lignée d'écrivains centrée sur l'humain et la justesse des propos.

[En bref]
Un polar du réel profondément humain et terriblement passionnant. À lire dès que vous le pouvez !
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Prix Quai des Orfèvres 2023
Un roman, écrit par un policier, nous donne le sentiment d'une réalité plus profonde.
Le commandant Julien Delestran et son adjointe Victoire Beaumont sont dépêchés sur une scène de crime. Un inconnu a été repêché dans un des bassins du jardin des Tuileries. Dans le même temps, ils doivent enquêter sur la disparition de 3 femmes.
En tant que lecteur on suit l'enquête ou les enquêtes à travers le personnage de Delestran. On est dans la psychologie, dans la réflexion, les sentiments.
L'originalité de l'intrigue m' a plu, elle est axée sur la filiation et les problèmes qui peuvent en découler. L'intrigue est bien ficelée.
Le personnage de Delestran est attachant de même que celui de Victoire. Mais à mon goût le personnage de la psychologue n'est pas assez approfondi.
J'ai été déçue par la lenteur du livre. Il n'y a pas d'actions, il faut attendre le dernier quart pour avoir de l'action. le style d'écriture ne m'a pas été agréable au début. Il y a de très longs paragraphes, j'ai eu le sentiment de faire de l'apnée pendant ma lecture. Il y a trop de descriptions à mon goût.
Mais cela reste un bon policier
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« Un numéro de téléphone, un exemplaire de la Peau de Chagrin et un briquet de la Légion étrangère. C'est tout ce qui est retrouvé sur le cadavre d'un homme abandonné dans un bassin du Jardin des Tuileries. Alors qu'il piétine déjà dans une enquête sur la disparition de trois jeunes femmes, le commandant Julien Delestran est chargé de l'affaire ».
Pour l'équipe de Julien, il faut donner une identité à ce cadavre et avancer sur l'enquête en cours qui piétine.
Nous sommes loin des polars électriques qui font rage actuellement, et qui nous marquent par leur rythme échevelé et une certaine escalade dans la violence.
Jean François Pasques prend le temps de créer une atmosphère autour de Julien et de son enquête. D'ailleurs, il ne se passe pas grand-chose pendant une bonne grosse moitié du roman. Par contre, en respirant, on sent presque l'odeur un peu poussiéreuse des couloirs de la PJ. On s'imprègne d'une ambiance, on prend le temps de faire connaissance avec les personnages et de douter avec l'équipe. C'est comme si on était baigné dans une vraie enquête.
Le roman est d'ailleurs assez saisissant de réalisme : l'auteur est capitaine de police et sait de quoi il parle. Alors non, il n'y a pas de twist final qui nous retourne le cerveau, ni de scène d'action d'anthologie parce que ce n'est pas la vraie vie. Pour autant, l'auteur créée une vraie tension dans les dernières pages et on est suspendu aux dialogues entre les deux protagonistes. Sur ce point, en amoureuse des livres, j'ai adoré toutes les références à de grands classiques littéraires.

Il y a du Simenon dans les lignes de fils de Personne. J'y ai retrouvé une thématique très intimiste : la quête de filiation, et ce rapport au temps particulier et la mise au centre du récit de l'humain, des éléments de signature propres à Simenon.
Et j'aurai pu jurer qu'il était l'auteur du dernier paragraphe !
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"X.... MASCULIN"
"L'inscription à l'encre noire avait été tracée en lettres majuscules sur l'en-tête blanc du certificat de décès. le 6 avril 2005, à 07h40, un homme était officiellement mort".

C'est ainsi que débute la première page de ce polar réaliste et dans l'air du temps.
On va suivre Delestran, commandant de Police à Paris, et son groupe de la 1ère DPJ dans deux enquêtes s'entremêlant avec pour toile de fond la descendance et la naissance sous X.

Un corps est retrouvé sans vie dans une fontaine du Jardin des Tuileries. Aucune identité. Très peu d'indices sur lui permettent de lui en attribuer une. Tout semble indiquer qu'il s'agit d'un SDF qui aurait basculé et se serait cogné la tête après une journée trop arrosée. A moins que…
En parallèle, 3 femmes de « bonne famille et de bonne situation » ont disparu sans laisser aucune trace et sans raison apparente.
Les deux enquêtes débutent très lentement et s'enlisent. Delestran doute de leur réussite. Mais c'est sans compter sur sa pugnacité et celle de son équipe ainsi que sur l'aide précieuse de Claire Ribot, psychologue, fraîchement affectée à la PJ et devant faire ses preuves au milieu des flics, plutôt réfractaires à cette arrivée en leur sein.

En bonne flicarde que je suis, je ne peux que souligner l'exactitude et la précision avec laquelle Jean-François Pasques s'est employé à décrire le déroulement de l'enquête et le milieu policier. Il n'y a aucune erreur de procédure pénale (je ne compte pas « l'article 803 du CPP STIPULE » de la page 377) ni de vocabulaire procédural. Et c'est bien trop souvent des points qui gâchent ma lecture avec des auteurs qui ne sont pas du métier. Ici, le sens du détail est tel que vous aurez clairement la sensation de faire partie de l'équipe et de comprendre les rouages de la police judiciaire. Vous serez plongé dans cette ambiance policière si singulière…

Les personnages de Delestran et de son adjointe Beaumont sont attachants, ordinaires et reflètent parfaitement le lien qui peut nous unir entre collègues, notamment de sexe opposé et de générations différentes. J'ai apprécié qu'ils ne soient ni des super-héros ni des flics dépressifs et alcooliques. Pour une fois. Ils sont comme vous et moi avec leurs états-d'âmes, leurs qualités et leurs défauts. Et ça fait du bien de voir un flic représenté de la sorte. Suffisamment rare pour être souligné.
Mon petit regret néanmoins est que les autres membres du groupe sont assez effacés et ne bénéficient pas d'une mise en lumière suffisante. Dans des investigations comme celles-ci, chaque enquêteur a un rôle à jouer. C'est vulgairement « l'effet de groupe » qui résout l'énigme. J'aurais apprécié les découvrir davantage.

L'écriture est carrée, académique, directe, sans effet de style ni de ronds-de-jambe. Ne vous attendez pas à de l'action à tout va et à des giclées de sang sur les murs ! Ici, l'intrigue est lente voire psychologique, même si le dénouement laisse rapidement poindre le bout de son nez. Vous apprécierez, j'en suis certaine, les nombreuses références littéraires présentes, notamment sur les derniers chapitres. Chapitres qui sont d'ailleurs légèrement longs à mon goût dans un polar. Mais ça, c'est propre à chacun !

En conclusion, c'est un roman concret, vrai, qui parvient à dépeindre toutes les aspérités que peuvent présenter les meurtriers du quotidien. Ceux que l'on peut croiser dans l'exercice de nos fonctions, qui sont bien loin des monstres que l'on aimerait qu'ils soient.

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Quelle déception !
Certes le récit est précis, réaliste, académique… mais l'écriture « procédurière » de l'auteur réduit l'intrigue - pourtant captivante - de l'enquête ! L'auteur ne débordant jamais, il empêche le suspens d'opérer et nous livre un récit finalement ultra linéaire et factuel, nous interrogeant même sur le sens de cette histoire ?
Que veut-il nous dire ?
Les enjeux sous-jacents du quotidien de la police et de l'accouchement sous X restent quasi inébranlés…
Très déçue même si la rigueur - sur le fond et la forme - reste appréciable.
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Je viens de terminer "fils de personne " de Jean-François Pasques. L'auteur nous emmène à Paris où le commandant de police Delestran enquête sur le cadavre d'un clochard et sur la disparition de trois femmes. Une intrigue bien ficelée, un polar captivant et des personnages attachants. J'ai passé un très bon moment.
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Quel polar! le commandant Delestran enquête sur la découverte d'un corps retrouvé dans un bassin des Tuileries. Il est aidé par le lieutenant Victoire Baumont et aussi d'une nouvelle recrue psychologue Claire Ribot. Derrière lui, il y a aussi toute une équipe; et c'est aussi ce travail d'équipe qui est montré et que j'ai apprécié.
En parallèle, ils doivent s'occuper de la disparation de 3 femmes dont il est compliqué de voir le point commun.
Le sujet abordé dans cette enquête m'a terriblement plu, tout est dit avec précision, empathie. L'auteur a mis beaucoup d'humanité, de justesse, le déroulement de l'enquête se déroule magnifiquement bien.
J'ai beaucoup aimé ce commandant qui est juste et surtout qui n'a pas de travers.
Très agréable sur un sujet grave et douloureux parfois.
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Je viens de dévorer le prix du quai des orfèvres 2023 qu'un ami m'a prêté.
Ecrit par Jean-François Pasques, capitaine de police dans la vraie vie, Fils de personne raconte l'enquête du commandant Julien Delestran, suite à la découverte d'un corps flottant dans un des bassins du jardin des Tuileries. Aidé par le lieutenant Victoire Baumont, sa jeune adjointe, par tous ses collègues du 1er DPJ*, puis par Claire Ribot, psychologue, il va faire le lien avec une enquête laborieuse, dont il a également la charge, qui concerne la disparition de trois jeunes femmes.
Ecrit avec le sens du détail, Fils de personne met l'accent sur l'importance de la procédure et du travail d'équipe. Nous suivons l'enquête au rythme de l'intuition des enquêteurs, de leurs investigations et de leurs analyses méticuleuses des faits. le tempo est assujetti aux silences, aux révélations des différents protagonistes de l'affaire.
Une plongée captivante au coeur de la PJ parisienne, une confrontation passionnante avec des suspects et des témoins hauts en couleurs. Un super polar…
Lien : https://leblogdemarie-anne.f..
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