Fils de personne

Le commandant Delestran et son équipe sont en charge d'une enquête sur la disparition mystérieuse de 3 jeunes femmes. Comme celle-ci est au point mort, on leur confie les investigations pour retrouver l'identité et la cause du décès d'un homme, probablement un clochard, retrouvé mort dans un bassin du jardin des Tuileries.
L'arrivée d'une psychologue dans l'équipe va quelque peu chambouler les habitudes de travail.

Les romans auxquels est décerné le prix du Quai des Orfèvres mettent souvent en avant les procédures d'enquête. Celui-ci n'y échappe pas, et c'est parfois un peu (trop) pesant.
Je ne dirai rien sur l'intrigue, pour ne pas risquer d'en dévoiler les ressorts, sinon que l'arrivée de Claire Ribot, la jeune psychologue, va permettre de déverrouiller une situation qui semblait bloquée. Il y a quand même beaucoup trop d'incroyables coïncidences dans l'histoire qui nous est racontée...
Les personnages principaux, Delestran, son adjointe, le lieutenant Beaumont, et C. Ribot ne manquent pas de caractère et sont bien campés, sans excès de descriptions. Ils paraissent cependant trop "propres", sans faille de personnalité. Seule Beaumont garde une face secrète.
Le texte est bien écrit, sans excès de fioritures ou d'effets de style. Même s'il y a peu d'action, sauf au dénouement, la narration est dynamique. Elle repose sur une alternance rapide entre les différentes composantes des investigations et sur des allers-retours entre les deux enquêtes dont l'équipe est en charge. le livre se lit donc facilement et avec plaisir, même, si parfois, trop de description des procédures peut lasser...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..

Polar/thriller dont le thème est la descendance.
On sent que l'écrivain maîtrise parfaitement les rouages de la machine policière, de certains services comme ceux liés aux personnes "nées sous X" et donc cela donne quelque chose de formel, de rigoureux.
Certains pourront donc apprécier à juste titre cette justesse du propos mais personnellement il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour m'identifier à l'un ou l'autre des personnages. La relation qui va se nouer entre le flic et la psy, la reconnaissance réciproque des talents et fonctions malgré l'antagonisme initial est à mon goût tellement prévisible.
Les rapports de forces internes aux services tellement expliqués, tellement décortiqués qu'on se sent parfois plus dans un cours de socio que dans un polar.
Mais il faut avouer que cela se laisse lire sans déplaisir.

Je vous retrouve avec plaisir Amis de Babelio -:)

Après un ITT d'écriture suite à une Pangine ( extinction temporaire de la plume , c'est nouveau).

Je lis de temps en temps ce prix litteraire ,qui sans être extraordinaire peut-être distrayant.
A force de voir sur mon fil d'actualité revenir ce :" Fils de personne " accompagné de critiques élogieuses, je me suis dis, ah enfin un grand cru .
La déception n'en est que plus grande .

Ca se lit et s'oublie aussi vite.

Ce livre rentrera dans ma catégorie : " Vacances et Crème solaire " ( à quand la creation de cette thématique ,cher Nathan ? ).

Un peu surpris par ces 133 ( 5 etoiles) pour un roman policier sans crime finalement et qui ne sera même pas résolu par la brigade criminelle, mais bon à chacun sa notion de livre Exceptionnel.

Cet avis ne s'autodetruira pas dans 5 secondes....malheureusement pour L Auteur .

Prix Quai des Orfèvres 2023
Un roman, écrit par un policier, nous donne le sentiment d'une réalité plus profonde.
Le commandant Julien Delestran et son adjointe Victoire Beaumont sont dépêchés sur une scène de crime. Un inconnu a été repêché dans un des bassins du jardin des Tuileries. Dans le même temps, ils doivent enquêter sur la disparition de 3 femmes.
En tant que lecteur on suit l'enquête ou les enquêtes à travers le personnage de Delestran. On est dans la psychologie, dans la réflexion, les sentiments.
L'originalité de l'intrigue m' a plu, elle est axée sur la filiation et les problèmes qui peuvent en découler. L'intrigue est bien ficelée.
Le personnage de Delestran est attachant de même que celui de Victoire. Mais à mon goût le personnage de la psychologue n'est pas assez approfondi.
J'ai été déçue par la lenteur du livre. Il n'y a pas d'actions, il faut attendre le dernier quart pour avoir de l'action. le style d'écriture ne m'a pas été agréable au début. Il y a de très longs paragraphes, j'ai eu le sentiment de faire de l'apnée pendant ma lecture. Il y a trop de descriptions à mon goût.
Mais cela reste un bon policier

A la suite de la découverte d'un cadavre dans un bassin des tuileries, le commandant Delestran est chargé de l'enquête, aidé de Victoire Beaumont.
Cette enquête les mène au CNAOP, organisme chargé d'aider les personnes nées sous X de rechercher leur famille biologique et aux familles de faire les recherches inverses.
Parallèlement, la police est alertée par la disparition de 3 femmes, proches géographiquement...
L'enquête est menée tambour battant, et bientôt Claire Ribot, psychologue, est introduite par la hiérarchie.
C'est assez prenant, les rebondissements sont nombreux jusqu'au dénouement, un peu convenu quand même.
Ici la psychologie des protagonistes est fortement évoquée, de même que de nombreux détails techniques et professionnels. L'auteur est capitaine de police et cela ne passe pas inaperçu.
Mais je n'ai pas été convaincue par certains faits qui à mon sens frisent l'invraisemblance.

Parfois, la rencontre est ratée, et l'on ne sait pas forcément pourquoi.
Ce polar avait tout pour me plaire : un tandem de flics intéressant, l'ajout d'une psychologue, une victime attachante. Alors ? Alors grosse déception. Pas pour l'intrigue, cousue de fil blanc, mais ça n'est pas pour cela que je lis des polars. Plutôt cette impression que tout est bien comme il faut, qu'aucun personnage ne dénote, que chacun tient son rôle à la perfection. Un peu comme un sujet de rédaction donné à un élève doué, mais sans passion.
Pour moi l'auteur a suivi son canevas, l'écriture est fluide et plaisante, mais il s'agit juste d'un travail parfaitement exécuté. Il y manque un petit supplément d'âme, je ne saurais l'expliquer autrement.

Je ressors de ma lecture assez mitigée. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et que l'enquête était un peu facile au final...pas de grands rebondissements, pas de fausses pistes. La partie du dénouement est bien écrite en revanche et on se demande vraiment comment ça va se terminer.
Le tandem d'enquêteurs principaux fonctionne bien et l'enquête et les rouages de la PJ sont bien maitrisés.

Un bon vieux flic à la Maigret, voilà à qui me fait penser Delestran. Ce professionnel se voit bousculé par l'arrivée d'une psy, modernité dans les méthodes. Durant toute l'enquête, chacun, petit à petit, apprivoisera l'autre. Ce roman joue avec tous les personnages et c'est cette force que j'ai appréciée, car l'enquête est bien humaine avant tout sans besoin d'artifice supplémentaire dans la violence, agrémentée d'une écriture fluide et sans détails superficiels. Un bon polar.

Comme dans les séries télévisées on retrouve le duo habituel, cette fois le commandant de police d'expérience paternaliste accompagnée de sa jeune collègue avec bien sûr de la connivence assumée entre les 2 personnages. Deux affaires à traiter, un cadavre retrouvé noyé dans un bassin des tuileries et la disparition de trois femmes sans histoire, pas besoin d'être Maigret (la référence de JFP) pour deviner qu'il y aura un point commun ! Ce sera l'accouchement sous X et l'occasion pour JFP de dénoncer les souffrances psychiques que cela entraine !
Bref un roman policier pas désagréable à lire, mais sans grande originalité.

Le Prix du Quai des Orfèvres est une référence; le prix 2023, attribué à « Fils de personne » récompense un capitaine de police, Jean François Pasques. C'est dire que l'enquête du commandant Delestran emprunte les chemins de la légalité, les dédales des procédures que le lecteur révise (ou découvre…). Les adjoints sont bien encadrés par ce chef poli et respectueux. L'arrivée d'une psychologue perturbe les habitudes et les a priori. L'équipe enquête sur la disparition de trois femmes, un surcroît de travail s'impose : un clochard est retrouvé mort dans un bassin public. Deux affaires qui s'avèrent liées. le roman est « calibré » pour répondre aux critères du « policier » : déroulement de l'enquête, dose de suspens, psychologie des personnages, sympathiques et humanistes … constituent un ensemble bien « huilé ». L'intrigue résonne avec l'actualité (la recherche de leurs origines par des enfants nés sous X…). Elle se règle sur un rythme cinématographique et reste allusive sur l'enlèvement des trois femmes. Un roman classique, distractif mais qui paraît manquer de souffle.