Fils de personne

Une première pour moi que la lecture du prix du Quai des Orfèvres. Je ne suis pas très romans policier et je dois dire que la lecture de celui-ci me conforte - malheureusement - dans mes goûts

J'ai trouvé l'enquête beaucoup trop analytique et dépourvu d'émotions. Il s'agit vraiment d'une enquête policière et on voit que ce roman a été écrit par un policier.
Il y'a des abréviations non expliquées et si on est pas un tant soit peu familiarisé avec le domaine je pense qu'on passe à côté de pas mal de choses.

L'histoire est intéressante avec une enquête et des éléments qui se recoupent, mais je n'ai réussi à m'attacher ni au personnage principal, ni à l'histoire que j'ai trouvé parfois invraisemblable.

Il y'a l'ajout du personnage de la psychologue pour donner du corps à l'histoire mais cette dernière n'a aucun rôle important, il n'est ni approfondi ni même utile à l'histoire.

La plume est facile et j'avoue que le livre se lit bien mais en dehors de ça je dois avouer que je ne retiendrais pas grand chose.
De moi même je n'aurais pas accordé de prix à ce livre, mais finalement c'est logique car le prix du Quai des Orfèvres est voté par des policiers ou anciens policiers.

C'est un polar très classique, avec un scénario assez simple, voire prévisible. L'ouvrage vaut surtout à mes yeux pour la description sans doute assez proche de la réalité de la vie d'un commissariat, centrée sur le personnage de Delestran et de sa seconde.
Il ne faut attendre ici aucune critique du fonctionnement de la police, ni aucune allusion aux difficultés professionnelles des policiers (peut être une des raisons de son couronnement par le prix du Quai des Orfèvre 2023).
Néanmoins, c'est plutôt bien écrit et cela se lit agréablement.

J'ai pu rencontre Jean François Pasques pour son livre " FILS DE PERSONNE" éd. FAYARD lors du 1er salon " LA PLUME ASSASSINE" à la chapelle du Genêt (49) le 19 novembre 2023.

MON AVIS :

L'histoire démarre par la découverte d'un homme mort dans les bassins du jardin des tuileries sans doute un SDF. Car on ne trouve sur le corps qu'un papier avec un numéro de téléphone, un livre De Balzac et un briquet estampillé de la Légion d'honneur.

Commence alors pour le commandant Julien Delestran l'enquête sur cet homme avec sa coéquipière Victoire Beaumont.
Ils enquêtent en parallèle sur la disparition de trois mystérieuses femmes dont l'affaire piétine. On lui adjoint l'aide d'une psychologue Claire Ribot. qui peut faire débloquer l'affaire et qui chamboule un peu le service.

L'écrivain resserre l'histoire autour de quelques personnes, quelques lieux. J'ai trouvé l'histoire très humaniste et très touchante.

La manière dont cela est écrit est très réaliste. En effet, j'ai aimé toutes ces explications données, sur comment se déroule une enquête surtout quand c'est écrit par un policier. Cela se ressent dans la plume de l'auteur qui est authentique.

Il s'agit bien sûr d'un pur polar. Or, je préfère largement les thrillers. Il m'a manqué de l'action, du sang, de la violence ( lol, un peu mazo non ? )

Et même que pour un polar, je l'ai trouvé soft : j'ai ressenti plus un livre technique sur les rouages du métiers de policier " en interne", de leur fonctionnement.

Je l'ai lu avec plaisir mais sans plus car par exemple, j'ai trouvé le meurtrier gentil, qui m'a fait plutôt pitié.
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Je ressors de ma lecture assez mitigée. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et que l'enquête était un peu facile au final...pas de grands rebondissements, pas de fausses pistes. La partie du dénouement est bien écrite en revanche et on se demande vraiment comment ça va se terminer.
Le tandem d'enquêteurs principaux fonctionne bien et l'enquête et les rouages de la PJ sont bien maitrisés.

Parfois, la rencontre est ratée, et l'on ne sait pas forcément pourquoi.
Ce polar avait tout pour me plaire : un tandem de flics intéressant, l'ajout d'une psychologue, une victime attachante. Alors ? Alors grosse déception. Pas pour l'intrigue, cousue de fil blanc, mais ça n'est pas pour cela que je lis des polars. Plutôt cette impression que tout est bien comme il faut, qu'aucun personnage ne dénote, que chacun tient son rôle à la perfection. Un peu comme un sujet de rédaction donné à un élève doué, mais sans passion.
Pour moi l'auteur a suivi son canevas, l'écriture est fluide et plaisante, mais il s'agit juste d'un travail parfaitement exécuté. Il y manque un petit supplément d'âme, je ne saurais l'expliquer autrement.

Bonjour. Je n'ai pas été fan de ce livre. Il se lit agréablement et facilement mais il est sans grandes surprises ou suspense. En outre de grosses erreurs dans la partie mathématique p 238 sur la droite d'Euler (confusion des droites remarquables du triangle).

Un bon vieux flic à la Maigret, voilà à qui me fait penser Delestran. Ce professionnel se voit bousculé par l'arrivée d'une psy, modernité dans les méthodes. Durant toute l'enquête, chacun, petit à petit, apprivoisera l'autre. Ce roman joue avec tous les personnages et c'est cette force que j'ai appréciée, car l'enquête est bien humaine avant tout sans besoin d'artifice supplémentaire dans la violence, agrémentée d'une écriture fluide et sans détails superficiels. Un bon polar.

❓️NÉ SOUS X❓️
Ambiance morose à la PJ de Paris. L'enquête sur la disparition inquiétante de 3 femmes est au point mort et le commandant Julien Delestran ronge son frein. L'immobilisme, c'est pas son truc ! La découverte du cadavre d'un homme flottant dans un bassin du jardin des Tuileries va le remettre en selle. Les premiers indices le conduisent vers un organisme qui aide les gens nés sous X à retrouver leurs parents biologiques. Assisté du lieutenant Victoire Beaumont, son adjointe préférée, Delestran va tenter de comprendre qui était réellement cet homme aux allures de sdf et si cette noyade est un accident ou un meurtre. L'adjonction d'une psychologue dans son groupe de travail sera-t-elle un élément perturbant ou déclencheur ?

Ressenti mitigé pour ce "Fils de personne", Prix du Quai des Orfèvres 2023. L'enquête linéaire en temps réel nous a paru un peu longue, trop réaliste et trop technique. L'auteur Jean-François Pasques, qu'on avait rencontré aux Quais du Polar de Lyon, est capitaine de police et il a privilégié le côté documentaire de son métier. On aurait aimé plus de suspense, de l'action, des rebondissements. Même si le rythme des cent dernières pages s'est un peu accéléré, on avait vu venir le dénouement et on n'a pas été vraiment surprises. Reste un polar frenchy bien écrit, pas inintéressant mais réservé, selon nous, à ceux qui veulent en savoir plus sur le boulot de flic et les rouages de la machine policière. En ce qui nous concerne, on est restées sur notre faim, dommage mais ça ne nous empêchera pas de lire ses prochains romans.

A vous de vous faire votre propre opinion. Vous aimez les thrillers écrits par des policiers ? Il vous tente ?

Je vous retrouve avec plaisir Amis de Babelio -:)

Après un ITT d'écriture suite à une Pangine ( extinction temporaire de la plume , c'est nouveau).

Je lis de temps en temps ce prix litteraire ,qui sans être extraordinaire peut-être distrayant.
A force de voir sur mon fil d'actualité revenir ce :" Fils de personne " accompagné de critiques élogieuses, je me suis dis, ah enfin un grand cru .
La déception n'en est que plus grande .

Ca se lit et s'oublie aussi vite.

Ce livre rentrera dans ma catégorie : " Vacances et Crème solaire " ( à quand la creation de cette thématique ,cher Nathan ? ).

Un peu surpris par ces 133 ( 5 etoiles) pour un roman policier sans crime finalement et qui ne sera même pas résolu par la brigade criminelle, mais bon à chacun sa notion de livre Exceptionnel.

Cet avis ne s'autodetruira pas dans 5 secondes....malheureusement pour L Auteur .

Je n'ai pas aimé ce livre.

L'auteur est d'une incroyable précision, et sans doute d'un grand réalisme, sur les mécanismes de la PJ, le livre doit être un modèle du respect de la procédure. Ca explique sans doute son prix, mais ça n'en fait pas un bon polar pour moi.

L'intrigue est plutôt tiré par les cheveux. Comme dans beaucoup de romans de nos jours, les enquêteurs patinent jusqu'à une révélation et dix pages après, tout est résolu. Pas mon style.

Reconnaissons que c'est bien écrit cependant.