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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Encore un livre que attendu trop longtemps pour être lu
J ai eu beaucoup de mal avec les retours chronologiques en plein milieu de chapitres
Un secret de famille entre gens de couleurs et blancs aux Etats unis à l époque contemporaine
J ai découvert l image de puissance et de respect exagéré que pouvez dégager un homme politique
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Dans la course est le troisième roman que je lis de l'auteure et c'est celui qui m'a le moins plu: trop américain, se voulant trop « politically correct« , des situations peu crédibles.

Encore une histoire de famille bien compliquée et des actions un peu tirées par les cheveux, avec un passage de réel merveilleux qui surprend (Tennessee dans le coma revoit son amie de coeur).

Il y a plusieurs histoires dans ce livre.

La première est celle d'une très belle statue de la Vierge Marie, sculptée en bois de rose et à qui on a donné la physionomie d'une ancêtre de Bernadette Doyle, une très belle irlandaise rousse. Cette statuette est léguée par la famille de mère en fille.

La deuxième histoire est celle de la famille Doyle: Bernard et Bernadette Doyle (elle est l'héritière de la statuette qui, d'ailleurs, lui ressemble beaucoup)(Bernard et Bernardette ?Et ben…). Ce couple a un enfant, Sullivan, et en mal de procréation adoptera 2 enfants noirs en bas âge et frères ayant un an de différence quand leur aîné, Sullivan, aura 12 ans. Pourquoi deux frères en même temps? Parce que c'était l'exigence de la mère.

Bernard Doyle est un homme très en vue : il est maire de Boston, avocat de formation et politicien de choix. Bernardette Doyle va mourir très jeune et laisser ses enfants aux soins de Bernard.

Il sera un père exemplaire, aimant et attentif. Les enfants seront élevés dans le culte de Bernardette à laquelle ils rendent hommage chaque soir via la statuette. Les deux enfants auront la meilleure éducation et des résultats scolaires brillants. Leur frère Sullivan abandonnera très vite la maison familiale pour se rendre en Afrique dans le cadre de missions humanitaires, il ne s'entend pas bien avec le père, mais apprécie ses frères.

Lorsque les enfants ont 20 et 21 ans, l'aîné aura un accident grave un soir de tempête de neige; il sera sauvé grâce à l'intervention d'une femme noire qui va le projeter hors des roues du véhicule, mais elle sera gravement touchée.

Cette femme est Tennessee Moser et elle a une fille de 11 ans, Kenya, une sprinteuse hors pair. Tennessee et Kenya habitent à quelques pâtés de maison des Doyle, dans un quartier pauvre. Et ceci n'est pas du tout un hasard.

A partir de l'accident et de l'hospitalisation de Tennessee Moser, Kenya s'installera chez les Doyle avec un naturel étonnant. Il est vrai que mère et fille sont esseulées, mais il y a aussi une autre raison majeure…

Il y a plusieurs choses qui ne sont pas expliquées dans le texte. S'agit-il d'une faiblesse de la traduction ou l'auteure n'a pas abordé sciemment le sujet?

Une lecture qui m'a semblé lourde par moments, une écriture de qualité, un sujet qui manque de vraisemblance comme si l'auteure avait voulu faire des tonnes dans le politically correct.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Ma première rencontre avec Ann Patchett, pourtant motivée par des avis forts recommandables, n'a pas été vraiment à la hauteur de mes -trop grandes ?- attentes. Certes, j'ai avalé les quelques 340 pages de l'édition poche de "Dans la course" en trois jours, portée par son écriture fluide, et le fil de son intrigue. Mais à l'image de cette rapidité, la lecture m'a laissé un sentiment de fugacité, et surtout de superficialité.
Boston, au coeur d'un rigoureux hiver.
Après avoir assisté à un meeting de Jesse Jackson, les Doyle sont réunis sur le trottoir. Il y a là le père, veuf et ex-maire de la ville qui tente de convaincre ses deux fils de l'accompagner à la réception faisant suite à la conférence. Teddy est prêt à faire cette concession, mais Tip, de peu son aîné, se languit de retrouver, au sous-sol du Museum de Zoologie, les poissons conservés dans le formol qu'il étudie avec un zèle obsessionnel. Père et fils se disputent un peu, et en une seconde d'inattention, la neige rendant par ailleurs la visibilité mauvaise, une voiture manque d'écraser Tip, sauvé in extremis par le réflexe providentiel d'une inconnue. Grièvement blessée, la femme est emmenée à l'hôpital, pendant que les Doyle prennent en charge sa fille de 11 ans qui l'accompagnait et se retrouve ainsi seule, sans personne, prétend-elle, pour la recueillir.
Je ne vous en dis pas plus, afin de ne pas divulguer les surprises de l'intrigue ; ajoutons juste que Teddy et Tip sont noirs, et qu'ils ont été adoptés très jeunes par le couple (blanc) formés par Doyle et sa femme Bernadette, décédée peu de temps après. La fillette -Kenya- qu'ils ont prise en charge le temps d'éclaircir sa situation, l'est également.

Pourquoi ces précisions ? Eh bien parce qu'ayant lu -regrettable erreur !- la quatrième de couverture avant d'entamer ce roman, j'y ai appris avec grand intérêt qu'Ann Patchett y "livre une réflexion pleine de justesse et d'empathie sur ce que signifie être noir aux Etats-Unis aujourd'hui"…

Et le contraste entre la vie des jeunes Doyle, que leur adoption a socialement privilégiés et celle de Kenya, qui habite en logement social, dont la mère trime pour un salaire de misère, m'a en effet semblé constituer un bon point de départ pour aborder cette thématique. Or, il n'est pas vraiment exploité. Et je crois finalement que là n'était pas le but de l'auteure. L'action de son roman se déroule sur une très courte période (deux/trois jours, si on excepte l'épilogue qui nous projette quelques années en avant), mais se révèle riche de rebondissements (dont un, placé en milieu d'intrigue, m'a paru superflu et peu crédible) que ses protagonistes n'ont pas vraiment le temps de digérer, sans parler d'entamer un travail de réflexion sur leurs origines, le déterminisme social, ou ce qu'ils doivent à leurs racines biologiques. de plus, le personnage de la jeune Kenya, à la fois mature, curieuse mais discrète, très intelligente et surdouée de la course à pieds, bref, disposant de toutes les qualités pour rejoindre une élite vers laquelle un coup de pouce des Doyle ne manquera pas de la projeter, ne permet guère de mettre en évidence les obstacles auxquels sont confrontés les afro-américains des classes populaires ne pouvant se targuer d'aucun don particulier pour compenser le handicap que leur couleur de peau représente pour leur ascension sociale.

Sans doute ma déception vient-elle d'un rendez-vous manqué, et que j'attendais à tort d'Ann Patchett bien autre chose que ce qu'elle a voulu exprimer. Peut-être que son but était juste de raconter une histoire, et d'y trouver l'occasion d'évoquer la complexité des relations filiales et fraternelles. Et ça, c'est vrai, c'est plutôt réussi.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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