En ouvrant
Verts, je m'attendais à trouver une fable écologique.
C'est à la fois pas du tout ça, et bien plus que ça.
Verts, c'est avant tout une histoire de tolérance et d'acceptation, de résilience collective et individuelle, de retour à la nature. Cette histoire aurait pu être plutôt anxiogène, et c'est ce à quoi je m'attendais ; elle ne l'est pas du tout, au final. J'ai beaucoup aimé la tournure que prennent les événements, l'évolution de divers personnages, chacun de leur côté et tous ensemble, l'imbrication des diverses destinées, l'entraide parfois involontaire, mais toute naturelle.
C'est une belle histoire, que j'aimerais beaucoup découvrir dans un roman, bien que les graphismes, ici, la portent avec brio.
La seule chose que je regrette, c'est que la majorité des pages soient en noir et blanc, mais on comprend, après coup, ce choix.