40 jours de nuit

[...] Pour conclure, j'ai été beaucoup moins séduite par "40 jours de nuit" de Michelle Paver, l'intrigue est intéressante mais l'angoisse aurait pu être davantage poussée.
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L'univers des expéditions dans le Grand nord me plaît, et suivre un jeune héros au caractère solitaire dans un huis clos oppressant annonçait de bonnes choses.

Le livre est pour l'essentiel constitué du journal d'expédition de Jack, et on le suit depuis sa rencontre avec l'équipe, jusqu'à la fin de l'expédition qui ne se déroulera pas comme prévu, bien évidemment! J'ai accroché à l'écriture de ce journal, spontanée, suffisamment détaillée pour qu'on se fasse une bonne idée de l'environnement et des protagonistes, sans pour autant être lourde en descriptions. Une fois arrivés sur place, à Gruhuken, on s'attend à ce que les choses s'emballent, comme annoncé dans le résumé, et à ce que l'angoisse monte en puissance, mais je dois avouer être restée sur ma faim à ce propos. Certes, les difficultés engendrées par le foid, puis la nuit permanente, donnent une dimension inquiétante au récit, et les "hallucinations" de Jack ajoutent à la dimension dramatique, mais je trouve que l'auteur est restée un peu trop sur la réserve. On saisit bien l'angoisse croissante de Jack une fois qu'il se retrouve seul, mais elle ne m'a pas contaminée, malheureusement, alors que c'est ce à quoi je m'attendais.

Peut-être que des lecteurs plus sensibles ou plus froussards seront embarqués dans ce climat paranoïaque et surnaturel, mais pour ma part, cela n'a pas fonctionné. J'ai donc apprécié l'univers des expéditions, l'intrusion dans la tête du héros qui plonge dans la peur et redécouvre les peurs ancestrales de l'homme face à cette solitude et au noir permanent. de même, les descriptions de la nature sauvage et grandiose du Spitzberg m'ont enchantée, mais la promesse d'épouvante n'a pas été tenue en ce qui me concerne.

Néanmoins, l'avantage est que ce récit peut être lu assez facilement, et donnera quelques frissons aux jeunes lecteurs aventureux, à partir de 12 ans sans problème.
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Jack part en Arctique avec plusieurs compagnons londonien pour une expédition scientifique. Or après moultes péripéties, le jeune homme se retrouve seul au milieu d'une nuit interminable et glaciale qui va durer plusieurs mois.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé ma lecture, les descriptions de l'environnement dans lequel évolue Jack sont bien faites, l'état d'esprit dans lequel il se trouve est bien retranscrits, on plonge avec lui dans une abysse sombre et dangereuse, j'ai trouvé que la forme journal de bord du roman était judicieuse, j'ai beaucoup aimé la relation entre Jack et Gus. La fin était sympathique. Après j'ai trouvé que certains passages étaient un peu long et même si j'ai aimé les décors et le lien entre les deux principaux protagonistes, je n'ai pas vraiment ressentie d'émotions, je n'ai pas été surprise non plus, pas d'emballement donc face à ce roman mais un bon moment de lecture dans l'ensemble.

Je vous parle aujourd'hui de [40 jours de nuit] de Michelle Paver.
Après avoir lu des avis dithyrambiques au sujet de ce livre, je me suis lancé avec empressement dans ce récit pour le moins dépaysant. Cela a été une déception.

Un rythme lent qui subtilise tout dynamisme à l'histoire, cela manque pour ma part cruellement de rebondissement et d'action.
Un roman où tout est basé sur l'atmosphère, lugubre, glaciale, hostile où le silence règne en maître.
L'autrice nous fait bien ressentir au fil des pages le désarroi et la folie bien présente de notre protagoniste principal Jack.

J'attendais toujours le moment où il allait se passer quelque chose de concret, et je ne peux me satisfaire que de simples suggestions... du moins ce n'est pas ce que je recherchais en ouvrant ce livre.
Un brin de déception pour ce roman qui reste très psychologique et qui n'a pas tenu les promesses de son résumé pour ma part.

J'ai ouvert ce livre sans m'attendre à une bonne ou mauvaise surprise, je ne lis pas ce genre de littérature habituellement. Donc j'y suis allée à l'aveugle.
La première chose à remarquer c'est que le style est très fluide, les pages se tournent toutes seules, on a aucun mal à entrer dans l'histoire et à se sentir aux côtés de Jack, et il se lit très vite (en tout cas, moi qui dernièrement ait du mal à lire, c'est passé tout seul ^^).
Je me suis surprise à prendre plusieurs fois mon dictionnaire, certains termes me faisant défauts. Il faut dire que je ne connais pas grand chose du grand Nord ! Ce fut un réel plaisir que de découvrir à travers les yeux de Jack les lieux où allaient vivre les scientifiques pendant plusieurs mois, c'est un total dépaysement. Un monde inconnu, attirant par sa beauté, presque vierge de toutes traces humaines. Un monde dangereux également, très attirant.
On est complètement embarqué en Arctique, on s'imagine très bien entouré de cette glace qui se craquelle, des ces animaux qui doivent lutter pour survivre... L'ambiance du livre est vraiment un de ses points forts.
J'ai beaucoup aimé la relation entrer Jack (qui déteste les chiens) et Isaak le husky. J'adore ce genre d'amitié surprise.
Jusqu'à la moitié du bouquin je me disais que finalement, ce livre était sympathique, en effet, mais pas tellement stressant ou effrayant... L'auteure fait exprès je pense, tout va crescendo !
On sent la peur s'emparer de Jack petit à petit, et elle s'empare de nous de la même façon ! La solitude, l'obscurité... Mais surtout, ce qui se cache dans l'obscurité et pourrait surgir dans notre dos. Qu'est-ce qui est pire ? de voir ce qui s'y cache ou de ne pas savoir ce qui nous entoure, dans le noir ? ...
En clair, ce livre m'a surprise parce que j'ai cru que je n'aurai pas peur, alors que le soir où je l'ai terminé, je peux vous assurer que je n'étais pas sereine, dans mon lit, en éteignant la lumière. Mon regard était attiré vers la lune, cette lune qui est devenue presque une amie durant ma lecture.
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Se retrouver dans la nuit polaire avec la lumière de la lune et des aurores boréales. Et pour seule compagnie celle des chiens de traîneaux. Ça pourrait être une belle aventure si ce n'était l'esprit en colère qui hante les lieux... Un roman un brin frissonnant. Un revenant pas très actif.

Dans un mode mineur, ce roman m'a rappelé un roman de Dan Simmons que j'avais beaucoup apprécié l'année dernière.
Evidemment, ce roman n'a en rien la puissance évocatrice des 700 pages de l'autre; l'auteure n'a pas non plus le talent du grand écrivain de science-fiction mais on retrouve le thème de l'expédition scientifique au pôle Nord, le froid, l'obscurité arctique, la solitude et un être mystérieux menaçant qui rôde.

Il n'y a dans ce roman-ci qu'un seul narrateur, hormis le prologue, qui relate les événements dans son journal intime.
Je dois avouer que le début est très lent; j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Ce n'est que lorsque le personnage se retrouve seul (dans la deuxième moitié du livre à peu près) que mon intérêt s'est réveillé.
Puis j'ai trouvé que la tension qui s'accumule finit par déboucher sur un point culminant peu convaincant.
Bref, même pas peur...

Cependant, ce roman reste un honnête roman à suspens, plutôt bien écrit (traduit) et qui fait la part belle à l'aventure scientifique, à la beauté des étendues glacées; un roman qui m'a changé des dystopies habituelles et autres "high school stories".
Deux étoiles et demi

A partir de 13-14 ans