Et le désert disparaîtra

On est clairement sur un livre coup de poing avec un message très fort et une prise de conscience.
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Samaa n'a connu que le desert, son peuple lutte pour survivre. Pour cela, ils doivent chercher des arbres , les abattre et les vendre à la ville , pour ainsi obtenir de quoi survivre. Il doivent aller de plus en plus loin pour en trouver, car le desert prend de plus en plus de place..
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Grâce à sa désobéissance , Samaa, qui ne doit pas quitter le camps , part derrière les chasseurs ( c'est comme ca qu'ils les appellent, les chasseurs d'arbres) et se retrouve perdu dans une trouée. Elle va y découvrir des choses extraordinaires , une nouvelle façon de vivre et non de survivre.
On se retrouve dans les pensées de Samaa, ses douleurs , ses doutes , son instinct de survie , mais surtout, son cheminement sur le sens de la vie.
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L'auteure a une écriture très poétique, très vraie .Elle sait employer les bons mots quand il le faut , pour toucher le lecteur. J'ai beaucoup aimé ce roman alarmiste, un peu dystopique , et pourtant si réaliste et d'actualité.
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Après l'avoir tant vu passer, je me suis enfin lancée !
Et du coup, petite déception pour moi...

Tout simplement, je m'attendais à autre chose...
...à plus d'intensité. Tout ça manquait de peps et d'actions à mon goût.

Cependant, le message passé à travers ce roman Young Adult est extrêmement important et je trouve bien amené !

Nous suivons Samaa dans un possible futur, où l'on découvre une planète presque totalement détruite par l'homme et quasi désertique.
Un avant goût terrifiant de ce qui pourrait nous attendre si nous ne réagissons pas maintenant...
A ne pas voir plus loin que le bout de notre nez, nous courrons à notre perte...

En bref, une bonne lecture malgré tout !
L'écriture est agréable, quoi qu'un peu particulière car il n'y a aucun chapitre !
Mais cela ne m'a pas gêné : le tout est bien aéré.

Bon point également aux éditions Flammarion qui ont bien fait les choses jusqu'au bout en imprimant ce livre sur du papier certifié PEFC, avec une encre d'origine végétale et une couverture sans pellicule plastique !

Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko

Mon avis:
Un livre avec une thématique engagée et en ce qui me concerne c'est toujours un plus. L'histoire est intéressante et prenante. le personnage de Samaa est très attachant et pugnace... c'est le moins qu'on puisse dire! Je dois reconnaître que je n'ai pas été embarquée autant que je l'aurais voulu. La plume ne m'as pas complètement embarquée non plus mais il s'agit d'un livre jeunesse alors je suis peut-être trop vieille...lol
Une histoire peut-être aussi trop courte à mon goût.
Comme pour tous mes avis nuancés je vous dirais que celui-ci n'engage que moi et je vous invite à vous faire votre propre avis!

Résumé :
Samaa vit dans un monde qui pourrait être le nôtre bientôt. La vie a presque entièrement disparu de la surface de la Terre. le sable a tout dévoré. Son peuple, nomade, traque les derniers arbres et vend leur bois pour survivre. Samaa aimerait être chasseuse, elle aussi, mais c'est une charge d'homme. Un jour, elle désobéit et suit les chasseurs. Mais le désert a mille visages. Samaa se perd, et fera une rencontre qui changera le destin de sa tribu à jamais.

Samaa vit sur une Terre ravagée, la vie n'est plus celle qu'on connaît, du désert à perte de vue. Son peuple traque les derniers arbres encore debouts pour subvenir à leurs besoins et Samaa aimerait elle aussi être une chasseuse comme son père mais c'est un métier exclusif aux hommes. Cette dernière va un jour décider de prouver à toute sa tribu qu'elle peut faire aussi bien que les hommes et ça alors s'enfoncer seule dans le désert hostile... Après avoir lu "Je suis ton soleil" que j'avais adoré, et commencé "Un si petit oiseau", j'avais vraiment hâte de retrouver la plume de cette autrice.
Malheureusement ça a été une grosse déception pour moi ce coup ci.
Le début de ma lecture partait bien, je suis vite entrée sans l'univers décrit et j'aimais beaucoup le personnage de Samaa. Mais arrivée à 1/3 de ma lecture, après l'action qui aurait dû lancer le livre, tout est retombé.
Il ne se passe plus grand chose de vraiment stimulant et j'ai trouvé le temps long, je me suis ennuyé et j'avoue même avoir sauté 1 ou 2 pages.
J'ai trouvé ça encore plus frustrant du fait que le final est vraiment chouette mais qu'il manquait cruellement de développement à mes yeux.
C'est un livre très court (240p) qui aborde le rapport de l'homme avec la nature et qui résonne encore plus aujourd'hui avec tous les changement climatiques que l'ont vit.
Mon côté adulte aurait donc aimé peut être un roman un peu plus gros pour plus d'actions et de développements sur certains point mais je me souviens que la cible reste les 12/14 ans et que ce n'est pas toujours évident de leur faire lire des pavés.

En bref même si ça ne l'a pas particulièrement fait avec moi ça reste un très joli hymne à la nature qui change beaucoup des autres romans de l'autrice.

Je n'ai pas adoré se livre, mais je ne l'ai pas déteste non plus. le milieu est un peu lent mais il ce lie vite donc ça va. J'ai quand même apprécié comment l'histoire est tournée.
PS: j'ai beaucoup aimé la fin.

Dans un monde dystopique, Marie Pavlenko nous dépeint, dans un style contemplatif, un futur qui pourrait être notre réalité dans quelques années. L'aventure d'une jeune fille Samaa donne des pistes de réflexions sur le monde qui nous entoure et sur l'utilisation de nos ressources sur la Terre actuelle.

Le sable a recouvert la planète et les arbres qui persistent sont chassés pour de l'argent, pour acheter des vivres ensuite. Vivre dans un monde désertique. Samaa, jeune fille charismatique, veut devenir chasseuse, métier réservé aux hommes dans sa tribu. Elle s'accroche à son rêve et finit par les suivre en cachette. Sans expériences, elle se perd et se retrouve piégée avec le plus grand arbre qu'elle n'a jamais vu et une bête.
Débute alors, sa survie et des questionnements sur la nature, et la façon dont les hommes l'utilisent : nos anciennes connaissances peuvent apporter des réponses, retrouver nos gestes ancestraux peuvent aider la vie à reprendre sa place et prendre soin de la nature devient vital...

Ayant lu « Je suis ton soleil » et « Un si petit oiseau » de Marie Pavlenko, j'étais curieuse de découvrir son roman qui sort du contemporain auquel j'étais habituée. Merci aux éditions Flammarion pour l'envoi.

J'ai eu la chance d'avoir les épreuves non corrigées lors d'un petit déjeuner en présence de l'autrice. Elle nous a donc présenté son nouvel ouvrage. Quoi de plus intéressant qu'avoir l'auteur devant nous, nous vendre son propre récit ?

Je savais d'avance qu'il était plutôt contemplatif et qu'il était question d'une jeune fille, d'écologie et de féminisme. Il faut savoir que j'ai vraiment du mal avec les romans contemplatifs. J'aime quand il y a de l'action, du bim bam boum, de la bagarre et des répliques qui tuent.

Forcément, je suis moins à l'aise avec ce format. Surtout qu'ici il est question d'un univers très similaire au notre, dans un futur plus ou moins proche où la nature est morte. La Terre est recouverte de désert et on chasse les arbres tellement ils sont peu nombreux.

Etant très friande de dystopies, j'avais envie d'explorer cet univers. On en a qu'un bref aperçu et je trouve ça dommage. Il y avait matière à développer et en faire quelque chose de chouette. Mais je comprends bien que ce n'était pas le but.

A travers l'aventure de Samaa, on comprend combien il est nécessaire plus que jamais, de prendre soin de la nature. Un livre qui vous convaincra définitivement de devenir l'écolo exemplaire. Et puis il faut le reconnaître, la plume de Marie Pavlenko c'est quelque chose.

En bref, je suis difficile à convaincre avec un roman contemplatif mais je reconnais que c'est un roman qui délivre un message fort à travers un personnage charismatique.
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Ce roman m'a fait réfléchir et m'a émue de par la richesse l'histoire. La petite Samaa apporte une conscience sur le monde incroyable.
Je n'ai pas pour autant accrochée, je trouvais cela un peu "trop long" et monotone. La fin m'a tout de même beaucoup impressionnée.

Première lecture de Marie Pavlenko pour ma part et ce n'était clairement pas une révélation littéraire. Certains passages étaient poétiques et touchants, mais j'ai très vite été lassée par le fait qu'encore une fois dans un roman SF, on retombe dans un système patriarcal où les femmes sont cantonnées aux rôles de bonniches alors que les hommes vont chasser.
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Ce dernier livre de cet auteur m'a déçu. Pourtant j'aime son style, son humour et les thèmes abordés. Mais pour cette dystopie, le monde est devenu nomade à la recherche de bois pour gagner de l'argent et survivre. Ce livre est une ode à la préservation de la nature. Jusque-là rien a dire, c'est un thème que j'apprécie. Cependant c'est pour ainsi dire un monologue de plus de 200 pages. Sans action ou très peu et un résultat qui aurait du être beaucoup plus travaillé car c'est ce qui était le plus intéressant. Pour moi, je trouve qu'elle est passé à côté d'un sujet qui aurait pu être beaucoup plus prenant.